Chapitre 26

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Je savais que quelque clochais. J'étais seul dans l'appartement. Je n'avais pas bougé d'un poil. Puis mon téléphone vibra. Je pria pour voir le nom de Jimmy qui me disait qu'il rentrait. Mais non, c'était un inconnu. Une photo. Un message, une photo. Moi. Sur la photo, c'était moi, à cette instant précis, ou du moins, quand je me rendis compte que la porte était verrouillé. 

- C'est quoi..

Puis une autre photo. Encore moi, mais cette fois ci, le moi de maintenant, quand je reçu la première photo. J'avais envie de sortir tout de suite de l'appartement, mais un message m'en empêcha.

- Tu sors, tu meurs. 

- Vous êtes qui ?

- On veut juste jouer.

- Mais de quoi vous parler ?! C'est pas drôle, où êtes vous ?!

- On veut juste jouer.

- Vous êtes qui, montrez vous si vous êtes des hommes !

- C'est toi le pédé, c'est nous les hommes.

- J'appelle la police !

- On aura le temps d'en finir avec toi.

A ce moment là, quelqu'un sortit de nul part, et me donna un coup derrière la tête, puis, le noir total. Je me réveilla, peu de temps après, assis sur une chaise, en plein milieu de l'appartement. J'étais attaché, j'avais des chaussettes dans la bouche. Génial. Quand ma vue redevint normal, Jimmy était aussi là, sur une chaise, la tête en arrière. Je cria, pour essayer d'attirer quelqu'un, mais un des hommes me donna un coup de poing. Jimmy se réveilla. Je pouvais voir sa rage dans ses yeux quand il me vit dans cet état, totalement amoché.

- Alors les pédés, vous allez bien ?

Il y avait seulement deux personnes. Et je savais qui c'était. 

- Depuis le dernier soir ?

Tom. C'était lui. Quand je vous ai dis que c'était un psychopathe, fallait me croire. Il s'approcha de moi et s'agenouilla à côté de moi.

- Je suis déçu Victor ! Vraiment déçu de toi ! Mais tu sais pourquoi ?

Il se releva et marcha vers Jimmy.

- Car tu déménage avec ce connard ! Mais comment vais-je vivre sans toi, mon amour de tapette ? C'est impossible !

Je pleurais. Je savais pas ce qu'il allait nous faire, mais il était capable de beaucoup de choses.. Il sortit un couteau de sa poche, et l'approcha près du visage de Jimmy.

- Franchement, t'es vraiment pas mal comme gars, t'aurais pu avoir des tas de petites chiennes à tes pieds, mais toi, t'as décidé d'aimer les bites.

Jimmy respirait fort. Il était au maximum, il pourrait le tuer à main nu actuellement. Il fit un signe de la tête, et Tom enleva la paire de chaussettes de sa bouche.

- Et j'adore la petite bite de ton père, sale connard.

Jimmy reçu lui aussi un poing. 

- Bien, je vois que vous êtes bien agités les garçons, alors on va vous calmer.

Il s'approcha de moi et tira ma tête en arrière, et mit son couteau vers ma nuque.

- Tu vas le regretter, Jimmy.

Il fit une petite entaille dans ma gorge. Du sang coulait, mais pas trop, mais ça faisait un mal de chien. Jimmy criait, et moi, comme toujours, je pleurais. 

- Fallait réfléchir à deux fois, connard !

Puis il m'enfonça le couteau dans le bras. Un cri de douleur s'échappa, et je vis des larmes couler sur les joues de Jimmy. Il s'en voulait. J'avais mal. Très mal. Et encore un autre coup sur le même bras.

- Alors, ça fait mal hein !

Il retira ma tête en arrière et me mit deux coups de poings et un coup de pieds dans la tête. La chaise tomba, je tomba avec. Je ne criais plus, je ne pleurais plus. J'avais trop mal pour ça, et Jimmy le voyait bien. Il était plus qu'énervé  à ce moment là. Il avait des envies de meurtres. 

- Et maintenant, on va en finir avec toi, p'tit pédé, et après de ton mec. Notre alibi ? Ton copain était enfaite un putain de psychopathe, et il t'as buté, après s'être jeté par la fenêtre, car il voulait éviter la prison, et blabla et blalbla. Et maintenant, regarde ton copain crevé !

Il criait, il pleurait, mais moi, je disais rien. C'était la fin. J'allais enfin avoir un sens à ma vie, quand tout s'écroule. Ce mec est un malade, et j'espère qu'il va payer. Je ferma les yeux, attendant à avoir mal, mais rien. Juste des bruits de fonds. Je n'osais pas ouvrir. J'avais peur de le voir, juste au dessus de moi, avec son couteau. Mais, j'ouvris quand même. Et je le vis, par terre, avec son coéquipier. Qu'est ce qui ce passe ? Jimmy était aussi dans l'incompréhension, mais je vis soudain son père sortir de l'ombre. Il m'a.. Sauvé la vie.. Il délivra son fils, avant de me délivrer. Je pleurais. Je pleurais des litres, et Jimmy me prit dans ses bras. Son père nous emmena à l'hôpital.


Je me réveilla dans une chambre. Je regarda l'horloge, il était 11h44. Jimmy avait la tête couché sur mon lit, sa main dans la mienne. Une infirmière rentra, et Jimmy se leva en sursaut.

- Victor, c'est ça ?

- C'est moi.

- Bon, il n'y a trop rien d'alarmant. Les blessures ne sont pas très profondes, mais il y a quand même des dégâts, mais tu pourras sortir aujourd'hui, fin de journée. 

- D'accord, merci beaucoup.

Elle me souria, puis laissa entrer le père de Jimmy. Jimmy enlaça son père, avant de m'embrasser. Il a eu de la chance, il a juste un bleu sur la joue. Et moi ? Un pansement sur le cou, j'ai un bras bandé, un pansement sur ma lèvre et l'autre sur mon arcade.

- Il c'est passé quoi ? Je veux dire, comment m'avez vous sauvé ?

- Je devais passer à l'appartement pour vous dire au revoir. Jimmy devait m'appeler, et je n'ai pas eu d'appel, chose étrange. Je suis donc venu chez vous, et j'ai vu la porte d'entrée ouverte. J'ai tout de suite su que quelque chose clochait, et quand je vous ai vu, j'ai pas réfléchis.

- Vous.. Vous les avez tué ?

- Non, bien sûr que non, juste assommé. Les flics sont venus les chercher, et étant donné que c'est pas la première fois qu'ils te font du mal, ils ont auront pour minimum 2 ans de prison.

- Seulement ? Ils ont essayé de me tuer, et de tuer Jimmy !

- C'est la loi.

Foutu loi.

L'inconnu. [BXB FINI].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant