Après avoir attendu un long moment se redirige vers moi et m'annonce qu'une enquête sera menée dans les plus brèves délais. Je sais que la police va attraper cet enfoiré d'Andrew.

Une fois sortie du commissariat je monte dans ma voiture et décide d'aller me poser un peu à la plage histoire de me relaxer un peu.

Il faut que je relâche toute la pression que j'ai accumulé jusqu'à maintenant.

Je ne me sens pas près à revoir le corps inconscient de Lana, allonger sur ce lit d'hôpital. Et puis je sais qu'elle est en sécurité avec sa famille. 


Arrivé à la plage, je m'assis sur un banc. La plage était presque vide aujourd'hui à cause du mauvais temps. Seul quelques fidèles surfeurs étaient là.

Seul le son des vagues s'échouant sur la plage parvenait à mes oreilles tandis que l'air frais me caressait la peau.

À ce moment-là, je ne pouvais pas penser à rien d'autre que Lana. Si j'étais resté au prés d'elle, rien de tout cela ne serait arrivé. Tout cela est de ma faute.

 Maintenant elle est dans le coma, par ma faute, et je ne sais même pas si un jour je pourrais la reprendre dans mes bras. J'ai tellement peur ! 

J'ai beau essayer de rester optimiste je n'y arrive pas. Tout me semble insurmontable.

Je me repensais à nos doux instants de tendresse et d'émotion.


Je me rappelle la première fois qu'on s'est parler Lana et moi. Je venais d'arrivée au lycée, trois mois après la rentrer. Les jours passaient, et une mauvaise réputation me suivait. A chaque fois que je passais quelque part je pouvais entendre les chuchotement des gens et voir la peur dans leurs yeux. Des que je leur lançais un regard ils tournaient la tête. 


Tout le monde avait peur de moi sauf une personne. Malgré les rumeurs sur moi cette personne n'a jamais eu peur de moi. C'était Lana ! J'entendais souvent Lana et ses amis parlaient de ma vie, comme tout les autres élèves d'ailleurs. 

Mais était la seule à vouloir en savoir plus sur moi, sur ces rumeurs... savoir si c'était vrai ou non.

Mais comme je ne voulais pas qu'on parle de moi et qu'on en sache plus sur mon passé. Je me suis rendu chez elle, à ce moment-là, elle vivait toujours chez ses parents. Je ne sais pas pourquoi je suis chez elle et non pas les autres... Sans doute parce que c'était la seule personne dont je connaissais l'adresse ou tout simplement parce que le destin en a voulu ainsi. 

J'avais toqué à sa porte et elle m'avait ouvert. Dès qu'elle vu ma tête, elle refermait la porte aussi qu'elle l'avait ouvert, mais j'avais mit mon pied pour la bloquer. Elle était seule chez elle ce jour-là.

Je l'avais menacé et lui avais fait comprendre que je voulais qu'elle arrête de fourrer son nez dans mes affaires.

Puis je suis réparti comme je suis venu, en pensant qu'elle avait compris. 

Mais au lycée je l'entendais toujours. C'était devenue pire qu'avant !

Elle avait fait des recherches sur moi et avait découvert que j'avais un casier judiciaire.

Je revenais souvent chez elle pour lui faire peur, mais à force j'ai compris que ça ne marchait pas. 

Malgré ça, elle commençait à me plaire.

Elle était la seule à ne pas avoir peur de moi, je me sentais, disons normal, comme monsieur tout le monde avec elle.

Je me souviens elle me détestait et moi aussi d'ailleurs. Mais ça à vite changé.

A ce souvenir je ne pu m'empêcher de retenir un sourire.

A force de venir chez elle, on s'était rapprochait de plus en plus. Nous avions créé une complicité. Un jour nous étions coucher dans son lit. Et elle me demanda " est-ce que c'est vrai que tu as tué tes parents ? " j'avais pris quelques secondes avant de répondre à sa question. 

" En quelque sorte " lui répond dis.

Je lui ai tout raconté ce jour-là. " Avec mes potes ont fumés dans ma chambre, et un de mes potes à jeté le mégot dans la poubelle. Après avoir fumé on est sorti de la maison, et quand je suis revenu j'ai retrouvé ma maison détruite par les flammes. Comme quoi, une petite flamme se développe si vite. Il y avait aussi un camion d'ambulance j'approcha donc le cœur battant frénétiquement. J'espérais tout sauf ça. Et c'est à ce moment que mon pire cauchemar devient vrai ! C'était mes parents... Dans le camion"

J'ai déjà perdu les personnes les plus chères à mes yeux. Et maintenant j'ai la femme de ma vie entre la vie et la mort dis-je avec des larmes qui coulait le long de mes joues.

En regardant la plage, une idée me passa par la tête... Mettre fin à mes jours...

Crazy ObsessionWhere stories live. Discover now