Sa vie semblait être parfaite puisque trop facile à ses yeux, puis l'arrivée d'un simple nouvel élève à tout ruiner ; mais peut-on parler de ruine lorsqu'il s'avère que vous êtes folle amoureuse de cette personne ? Cette personne qui vous tirera, sa...
Tous les jours je pense à toi, comment t'oublier avec tout ce que nous avons vécu ? Tu étais tout aussi important que ma vraie famille, tu faisais parti de ma famille de toute façon. Tu es, tu étais et tu resteras toujours mon petit Joon dongsaeng. La mort t'a enlevé à la vie, mais tu vivras toujours dans mon cœur comme on dit. Si c'est pas romantique ça... Je songe souvent à te rejoindre tu sais. Mais Hye Ri a besoin de moi et je ne peux pas lui faire ça, je ne veux pas non plus qu'elle sombre dans mes idées folles, et qu'est-ce que tu penseras de moi si tu me vois arriver à tes côtés ? Que je suis un lâche peut-être... Je me souviens que tu me le disais beaucoup avant, pour me pousser à faire mieux, c'était dans ces moments là que tu me volais mon rôle de hyung.
Je pose mon stylo et essuie mon visage tout plein de larmes avec un petit sourire. Je me sens jeune et con à lui écrire des lettres qu'il ne lira jamais, mais ça me fait du bien. Je ne veux pas imposer ma peine et ma souffrance à Hye Ri, je ne veux pas empirer son état mais je ne sais pas si lui mentir est une bonne solution.
J'entends trois coups frapper à la porte et m'empresse de cacher ma feuille dans le tiroir du bureau avant de répondre à la personne qu'elle peut entrer. Hye Ri s'approche de moi doucement avec un petit sourire pincé.
" - Je vais chercher à manger, dit-elle, tu veux quelque chose.
Je la regarde longuement dans les yeux avant de lui répondre.
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- Prend moi ce que tu voudras, tu connais assez bien mes goûts pour que je te laisse choisir.
Elle acquiesce avec un sourire et s'en va mais je la retiens par le poignet.
- En fait j'ai pas envie que tu partes, lui dis-je.
- Oppa j'ai faim, vraiment. Il va être quatorze heures et on a rien mangé depuis ce matin.
- Je sais jagiya..
- "Jagiya" ? Tiens c'est nouveau ça, dit-elle.
- Ah bon ? Jamais je ne t'ai appelée comme ça ?
- Non jamais. Mais il faut que j'y aille là, dit-elle en essayant de se dégager de mon emprise.
- Oui, je viens avec toi, ça me fera du bien de prendre l'air, dis-je en me levant.
- Et c'est pas moi qui te diras le contraire. "
On sort assez rapidement et je n'ai pas lâcher sa main, sauf quand elle a dû payer puisqu'elle n'a pas voulu que je le fasse.
" - Tu vas où ? lui demandais-je alors qu'elle se dirigeait du mauvais sens.
- J'ai pas envie de manger à la maison, tu veux pas qu'on reste dehors ? me demande-t-elle.
- Comme tu voudras.
- Si ça ne te fais pas plaisir on peut rentrer si tu veux.
- Non, non allons-y, tu veux qu'on aille dans un parc ? "
