Chapitre 26

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Nous sommes devant la Cour d'assises vingt minutes en avance. Entourée de ceux que j'aime, le stress descend petit à petit. Tout le monde est là : Mes parents, Louna, Brandon. Sur la route, mes grands-parents nous ont appeler pour nous inviter à déjeuner avec eux. Le téléphone à l'oreille, j'avais prétexter que je devais aller me faire un vaccin. D'autres personnes sont en train d'attendre. Steve et son père ne sont pas arrivés car mes parents ne les aperçoivent pas encore.

Cinq minutes avant que la séance ne débute, les portes s'ouvrent. Steve et son avocat entrent les premiers suivit de son père et de nous. Brandon me prend la main et m'emmène nous asseoir à notre banc. Il y a quelques jours, il m'a expliqué que l'accusé et ses congénères devaient s'asseoir d'un coté de la salle et le partie opposant de l'autre. Le stress me reprend. Je tape énergiquement mes pieds sur le sol. J'ai la gorge sèche. Mon petit ami me tend une bouteille que je vide d'un trait. Il pose sa main sur mon genoux pour que j'arrête de trembler. D'une main je serre la sienne, de l'autre la peluche. Le public se tait. Ça va commencer :

« En ce Samedi 30 Juin, je déclare l'audience ouverte. Maître Vallek, vous êtes demandé à la barre.

Les pas de l'appelant résonnent tel à l'armée.

- Aujourd'hui, nous sommes ici pour évoquer une affaire. Mademoiselle Stella Sherman, ici présente, a portée plainte contre monsieur Steve Lenon, ici présent, pour agression sexuelle. Je vous laisse la parole en tant qu'avocat de ce dernier Maître Vallek.

- Comme vous le disiez, Monsieur le Juge, mon client est accusé d'enfreint au corps d'autrui. Hors, il nie les faits.

- Ce qui paraît concevable si on en est l'auteur, répond le juge.

- Mais il se trouve que mon client ne possède pas le profil d'un violeur. En effet, c'est un jeune homme brillant comme pourront vous le dire ses amis.

- Très bien. Vous pouvez aller vous rasseoir, Maître. Je demande Laura Clean à la barre.

- Que pouvez-vous nous dire à propos de votre ami ?

Laura, stressée, ne parle pas fort.

- Steve est dans mon lycée et c'est un ami. Je le connais depuis deux ans et jamais il n'a fait de mal à quiconque. C'est un amour. Il est gentil, drôle, attachant, aime profiter de la vie. Croyez moi, la seule pensée de se retrouver en prison le rendrait dingue. Et je peux vous le garantir, Monsieur le Juge.

- Parlez nous maintenant de Stella.

- J'ai fait la rencontre de Stella à la rentrée, au mois de Septembre. J'ai engagé la conversation et je l'ai faite intégrée à mon groupe d'amis.

- L'accusé en faisait-il parti ?

- Non. Je ne reste pas tout le temps avec lui, ce qui ne m'empêche pas de bien m'entendre avec.

- Et quand Stella lui a-t-elle parler pour la première fois ?

- C'était le soir d'une fête chez lui. Il nous avait invité, moi et mes potes à venir et j'ai proposer à Stella de nous accompagner, estimant qu'elle passerait un bon moment.

- À votre avis, est-ce que ça a été son cas ?

- Je pense que oui, elle avait l'air de bien s'amuser.

- Merci. Vous pouvez retourner à votre place. Que la plaignante vienne.

Mon petit ami m'embrasse et me dirige là où vient de partir Laura.

- Parlez moi de votre histoire.

- C'était la première fois que je me retrouvai dans une école publique. Étant aveugle, j'ai toujours été dans une école spécialisée pour cet handicap. Je n'osai pas aller vers les gens. J'étais persuadée qu'ils allaient refuser que je me rapproche d'eux. Le premier jour de la rentrée, je me suis retrouvée seule, je me suis donc assise sur un banc dans la cours. Et c'est là que Laura est venue me parler. Elle s'est présentée et à la sonnerie m'a proposer qu'on mangent ensembles le midi. Je l'ai rejointe au réfectoire à la pause. Elle était entourée de ses amis. J'étais intimidé et ils ont essayer de me mettre à l'aise. Ce qui a fonctionner. Le repas terminé, Laura m'a proposer que je vienne le soir même chez un ami à elle faire la fête. Mes parents sont plutôt de nature protecteurs mais ils ont acceptés étant ravis que je puisse rester avec d'autres jeunes. Nous sommes donc aller à la soirée. Il y avait du monde et la musique ébranlait le jardin. J'étais dans l'objectif de m'éclater. J'ai bu un verre d'alcool, un seul. Je n'ai jamais été ivre et je ne voulais pas que ça m'arrive. Et là, Laura m'a présentée Steve. Il paraissait aux premiers abord gentil. Sur la piste de danse, j'ai dansé avec Laura, j'adorai. Quand une musique pour danser un slow s'est mise en marche, Steve a dansé avec moi. Il n'avait pas de gestes déplacés, au contraire. Il m'a chuchoté comme quoi il me trouvait belle. Je l'ai remercié et je lui ai ensuite dit qu'à la fin de la musique je comptait partir. Il s'est alors désigner pour me raccompagner. Il devait monter à l'étage récupérer une veste, je crois. Je l'ai rejointe et me suis assise sur le lit de la pièce. Il mettait du temps à les prendre et je ne pouvais pas voir pour quelle raison. Je lui ai demandé et c'est là que le monde s'est écroulé sous mes pieds. Il m'a répondu : « Tu n'as donc pas compris Stella ? ». J'étais perdue. Et il a dit en rigolant : « Je vois que tu as bu finalement ».

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant