Chapitre 22

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Bientôt, la vie de Steve sera chamboulée par ma petite affaire. Il en sera tellement déboussolé que j'espère qu'il en arrivera jusqu'à avoir des regrets. Je n'ai le temps de retourner au commissariat que deux jours après, le travail s'écroulant sur moi.

« Bonjour officier, vous nous aviez dit que pour qu'il y ait un dossier contre mon agresseur je devais avoir des preuves je vous ramène un petit enregistrement de ma dernière conversation avec lui, je lance arrivé sur les lieux deux jours après en compagnie de Brandon.

- C'est parfait ça, nous l'étudierons de plus près dans la journée. Laissez moi votre numéro et je vous tiendrez au courant.

Je donne mon numéro et nous rentrons chez moi.

Une bonne chose de faite. J'espère que Steve sera interroger d'ici les jours qui viennent. Il faut que je pense au concert aussi. Non pas que je m'en fiche de m'être fait violer mais avec le temps j'ai réussis à oublier un peu, au moins un minimum pour que ça ne me fasse plus souffrir. Nous n'avons pas la faculté de pouvoir retourner dans le temps mais il nous est possible de punir les actes dans le présent. Le lendemain, Anna est ravie de me voir en meilleure forme. Elle ne sait rien de se qui m'est arriver mais elle l'apprendra une fois l'affaire clause.

Au petit matin, avant d'aller en cours, l'officier m'appelle pour me dire qu'après inspection de l'enregistrement ils ont ouvert l'affaire. À cette annonce, mon cœur se remplie de joie. Il ajoute également qu'il appellera Steve pour lui demander de procéder à un interrogatoire. L'appel n'a duré que cinq minutes mais m'a rendue heureuse pour les vingt-quatre heures à venir.

- Je suis trop content pour toi, ma puce ! S'exclame mon petit ami en me prenant dans ses bras ».

Je ne l'avait pas revu depuis ces deux jours. Il m'a trop manquer. Pour célébrer cette petite victoire, il m'invite au Hard Rock Café.

Réputé pour sa décoration américaine et ses bons plats, le restaurant n'est jamais vide. Situé sur une cour derrière le quai du vieux-port, le bruit des véhicules s'entend moins. Compte tenu de la saison, nous dînons à l'intérieur. Viande grillée, légumes rissolés, glace. Je suis repu quand Brandon paie l'addition. Ce n'est pas pour me plaindre, au contraire, mais j'ai eut du mal à terminer ma grosse coupe de sorbet.

Je l'entends pianoter sur son mobile.

« Bonsoir Lucie, vous allez bien ?

- Nous allons partir du restaurant et je voulais savoir si vous accepteriez que Stella vienne dormir chez moi. Je sais qu'elle n'a pas de devoirs pour demain. Pour ce qui est de ses affaires de cours, ne vous inquiétez pas je viendrai les récupérer demain matin si vous voulez bien qu'elle reste, continu-t-il. D'accord, merci beaucoup, bonne soirée.

- Tu as appelé ma mère ?

- Exact et tu n'as pas le choix, tu viens dormir à la maison.

- Oh non ! Je riposte en rigolant.

Il ébouriffe mes cheveux.

- Eh arrêtes bébé ! Je cris, hilare.

Je n'ai ni mon pyjama, ni mes habits pour le lendemain, ni ma brosse à dent. Il me passe un T.shirt à lui qui me fera office de pyjama et une brosse à dent. Neuve bien entendu. Nous faisons le moins de bruit possible pour ne pas réveiller sa mère. Être vêtue d'un T.shirt deux fois trop grand pour soi n'est pas si mal tout compte fait. Je me sens à l'aise avec dans mes mouvements.

- Mais qu'elle est belle ma chérie habillée comme ça, me taquine-t-il.

Je fais mine de bouder.

- Quand tu fais ça, tu me fais craquer.

Il m'embrasse. Une fois, deux fois, trois fois. Et cela avec de plus en plus de passion et de désir. C'est le moment. Et cette fois ci, rien ne nous arrêtera dans notre élan.

- Tu as un préservatif ? Je demande.

- Oui bébé. Aaaah, je t'aime tellement ».

Il m'enlève mon tricot et moi sa chemise. Tout y passe : jeans, boxer, soutien-gorge, culotte. Il m'allonge sur le lit, ferme la porte et s'empresse de me faire goûter au délice de la sexualité.

Malgré la douleur j'ai aimer ce moment.

Le lendemain, je me réveille dans ses bras.

« Coucou ma chérie, il faut qu'on se dépêche, nous devons aller récupérer des habits et tes affaires pour le lycée chez toi ».

Après s'être habillés en hâte, nous prenons la voiture. Dans ma chambre, je m'habille à la va vite et m'empare de mon sac que ma mère me tend à la sortie. Maintenant, direction le lycée.

Une personne a tenter de m'appeler pendant les cours. À la récré, je demande à Anna de me dire qui c'était. Elle me répond que c'était un certain « Officier ». Je rappelle deux heures plus tard mon correspondant. Il m'apprend qu'ils ont interroger Steve mais que ce dernier a nier les faits malgré ma preuve. Ils l'ont donc mit en

garde-à-vue jusqu'à ce qu'il s'explique. Son père à cette nouvelle s'était rué au commissariat hurlant que son fils était un innocent et que s'ils le gardaient encore il ferait appel à un avocat.

Normalement un mineur doit faire au maximum quarante-huit heures de garde-à-vue. Cependant, si des preuves compromettantes existes celle ci se rallonge. Hier, j'ai raconter à mes parents l'histoire de A à Z. Ils étaient choqués et terriblement en colère. Ils m'ont engueuler me disant que même si c'était compliquer pour moi que j'aurai dut leur en parler, qu'ils étaient là pour ça.

Steve n'a rien voulu avouer depuis son arrestation. Pourtant il devrait si il souhaite raccourcir sa peine au maximum. Cet après-midi j'ai du faire une confrontation avec lui. Brandon et mes parents étaient derrière la vitre teintée et m'ont relaté que l'étudiant n'avait l'air ni terrifié, ni en colère. Le père de mon agresseur a débarquer sur les lieux et signalé qu'il venait dans la matinée de faire appel à un avocat pour son fils. Monsieur Éric Lenon est le directeur d'une grande société de luxe et croit que son pouvoir pourra sauver son rejeton. Les snobs m'ont toujours dégoutté à se croire tout permis et meilleurs que les autres. Nous aussi nous allons prendre un avocat et il verra bien.

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant