Chapitre 1

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Aujourd'hui, dernier jour de cours avant le week-end. J'ai tellement hâte d'être à demain, tout simplement parce que ça faisait longtemps que je n'étais pas sortie faire des séances photos avec Marco, et ça m'avait manqué.

Il est midi et je rejoins mes amis devant le réfectoire, puis on rentre avant de se placer à la même table que Luffy et ses amis, comme on a pris l'habitude de faire. C'est vrai que, malgré le fait qu'on soit deux groupes d'amis différents, on s'entend merveilleusement bien. Un peu trop pour certains, surtout lorsqu'on regarde du côté de Zoro et Eden. Je vous assure que ces deux là formeraient un beau couple s'ils se décidaient à sortir ensemble, mais bon, je connais ma meilleure amie et je sais que les petits-amis ce n'est pas son truc.

Oslo, lui, préfère les hommes. Donc aucune fille autour de cette table ne l'intéresse. Par contre, il a le béguin pour quelqu'un. Il faut dire que le gars en question n'est pas moche, loin de là, et il est super sympa. S'il est homosexuel ? Aucune idée. Mais il n'a pas l'air d'être dérangé par les avances de mon stupide meilleur ami.

Pour ma part, aucun copain à l'horizon, et ce n'est pas plus mal puisque je n'en a jamais eu, donc je ne sais pas du tout ce que cela procure. N'ayant jamais goûté à l'amour, je ne ressens aucun manque, vraiment. Après, comme toutes jeunes filles de 21 ans, il est vrai que j'aime mater. Franchement, qui ne rêverait pas d'un beau garçon sans trop d'abdos ? Que ça soit des stars -celui qui joue dans la pub du parfum Invictus de Paco Rabanne est juste... Magnifiquement beau!- ou alors des inconnus qui passent dans la rue, il se peut qu'il m'arrive de me rincer l'œil. Eh bien oui, il n'y a pas que les individus de sexe masculin qui aime profiter de la vue.

Enfin, on continua de parler de tout et de rien, tout en riant aux idioties que certains pouvaient sortir. C'est fou le nombres de bêtises que quelqu'un peut dire à la minute, vraiment. Le pire, c'est que je fais parti de ces personnes. C'est vraiment étonnant, mais ce n'est pas non plus de ma faute, vivre avec deux idiots -parce que Sabo a été épargné, heureusement pour lui- détraque facilement un cerveau, et ce n'est pas difficile quand il s'agit du mien. Ou alors c'est que je suis comme ça naturellement... Hmm... Nan, on va dire que c'est à cause de Luffy et Ace, c'est plus rassurant pour ma propre personne.

On finit tous de manger -pour Luffy et moi, c'est plutôt de se bagarrer pour savoir lequel d'entre nous aura le plus de nourriture provenant d'une assiette voisine- et on retourne en cours.

Une fois dans l'amphi, on s'installe tous les trois, se chamaillant pour savoir lequel d'entre nous sera au milieu et cette fois-ci, c'est Eden qui remporte la bataille. Mais ce n'est pas grave, la prochaine fois c'est moi qui aura cette place, foi de Coffee ! Oui, j'ai un prénom qui est celui d'une fleur et mon patronyme est le nom d'une boisson, et alors ?C'est cool l'originalité, vraiment. Ça me fait d'ailleurs penser aux fictions, dans lesquelles toutes les héroïnes portent le même prénom, voire le même nom de famille. Heureusement que je ne m'appelle pas Anna Johnson, franchement. Parce qu'alors là, j'aurais beaucoup de cousins-cousines et je peux vous assurer que trois frères c'est déjà pas mal, vraiment.

Je sors alors mon ordinateur, que j'allume, et ouvre le document du cours pour pouvoir prendre tant bien que mal des notes. Si on m'avait dit qu'il fallait un bac+5 en écriture sur clavier pour aller à la fac, je pense que j'aurais un peu plus réfléchis à mon choix d'avenir. Au final, j'ai fini par enregistrer sur le mémo vocal de mon téléphone ce que le professeur déblatérer. Ce n'est même plus humain de parler aussi vite et de débiter autant d'informations et de nouvelles notions à la suite. Je pense que j'aurais du travail en plus une fois chez moi, si je ne finis pas par plonger dans la photo. Après deux heures à parler de noms, de prédicats, de déterminants et j'en passe, nous sommes enfin libérés pour le reste de la journée. C'est l'un des points positifs de la fac, on a peu de cours et on finit tôt, ce qui me laisse le temps pour prendre quelques clichés après mes temps de révisions.

Une photographie digne de son nomWhere stories live. Discover now