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La peur me rongeait. Je serre contre moi ma sacoche en essayant de ne pas respirer trop fort. À l'époque de mon père être un messager n'était pas un métier à risque. Maintenant que la société était en plein lavage de cerveaux, apporter de la nouveauté était mal vu.

Pour bien endoctriner les gens, il faut leur faire croire que la décision vient d'eux.

Mon père avait souvent dit cette phrase devant le discours des politiques.

«Ils disent que nous avons le choix mais on nous oblige à voter pour le candidat choisis par le gouvernement !»

Si il savait où je me trouvais maintenant, il en mourait tant il serait surpris. Se monde fou était à la dérive. Je sors une feuille en écrivant quelque mot dessus. Je réclamais des ailes pouvant me transporter dans la nuit. Les gardes venaient à peine de me rattraper que je disparu dans un soulèvement de plumes.

Au temps de mon père, les messagers n'étaient pas comme moi.

Au temps de mon père, les messagers n'étaient pas comme moi

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Je lance ma flèche et l'oiseau tomba lourdement à terre. Je me rapproche et contemple ses ailes noirs brillantes comme si elles étaient faite avec un bout de ciel. J'écarte les ailes et découvre un jeun garçon au cheveux d'un noir de cendre. Il serrait contre lui une sacoche. Je tends ma main et il se mit à bougé.

Il se leva en battant des ails avant de retomber. Son regard était terrifié et il semblait souffrir. Je tends ma main vers lui doucement. Il recula puis tomba à genoux. La chute l'avait amoché. Il me laisse l'approcher et je tirer la flèche planter à la base de ses ailes.

Ses derniers se sont alors évaporer dans la nuit dans une pluie de plumes magique. Il voulut se relever mais tomba dans mes bras. Son souffle saccadé contre ma nuque et ses doigts serré contre mes bras. Je le porte délicatement et le pose sur un parterre de mousse.

Il ouvrit les yeux un moment après. Il se mit assis et me fixa. Je lui tends la main et il me la prit un peut soucieux. Je couvre ses blessures chez moi et il ne dit rien. Il s'assit en face du grand bureau en écrivant des kilomètres de lettre. Une fois terminé, il porta chacune d'entre elle au dessus de la bougie et elle où elle se consume avant de disparaître dans une fumé noir. Il disait que c'était la manière la plus rapide de distribuer le courrier.

Je le nourris et le loge autant qu'il le voulait. Je lui tendais toujours à manger pendant qu'il écrivait et il me faisait du thé à mon retour du marché. Je ne l'avait plus revu avec ses ailes. Jusqu'au jour ou je m'étais approché de lui pendant qu'il écrivait.

Je lui avais demandé si j'avais définitivement brisé ses ailes avec ma flèche et il me sourit. Après un moment, il poussa sa chaise en me regardant. Il fit apparaître une plume noir et trempa le bou dans le pot d'ancre. Il demanda de retrouver sa forme ailé et se piqua le doigts avec la plume.

Il se changea en un oiseaux noirs de la taille d'un aigle au plumage de galaxie. Il passa ses ailes devant lui et en les ouvrant, il n'était plus que le garçon ailé de notre première rencontre.

Les jours on passé, les saisons et l'année. Puis on toqua à ma porte. Je me frottai les yeux en l'ouvrant. Des gardes recherchaient un brigand depuis longtemps, un homme de jeun âge ayant dérober une sacoche contenant des livres d' incantations. Je leur dis ne pas savoir de quoi ils parlaient et ils me donnèrent un nouveau détails.

L'homme était un homme oiseaux aux ailes de nuit. Une créature magnifique aux pouvoirs incompréhensibles pour les hommes. Je secoue la tête une nouvelle fois en les saluant. Je referme la porte en faisant mine de marcher jusqu'à mon lit. Une fois certain de leur départ, je réveil mon hôte et lui raconte tout.

Il avait écrit une centaine de page et les avaient toute envoyé pendant la journée. Il avait copier le recueil qu'il avait dérobé en entier. Le soir venu, il me conseilla de fuir le village mais je n'étais pas prêt. Pas prêt à le voir partir. Pas après tout ce que l'on a vécu.

Il dus se résigné à ne prendre par la main quand les lances des gardes s'abattirent sur nous. Il serra ma main en me criant de courir. Dans la forêt, on était piégé. Les gardes étaient à quelques mètres. Et comme dans un dernier espoir, je prends le visage de l'homme entre mes mains et l'embrasse. J'avais passé une année magnifique avec lui, une année des plus inoubliable.

Et comme pour répondre à mon geste, il ne sourit en prenant ma main dans la sienne. Il fit apparaître sa plume et me piqua le bout du doigts.

Il laissa la plume devenir fumé dans un bruit de détonation. Il me dit de fuir avec la sacoche et de la détruire. Les hommes n'étaient pas près à avoir de tels pouvoirs. Et c'est sous ses mots qu'il disparu dans une pluie de plume noir.

 Et c'est sous ses mots qu'il disparu dans une pluie de plume noir

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Les légendes racontent, que si l'on regarde en haut des ville. Un garçon tiendrait une plume avant de disparaître derrière ses ailes noirs. Les protecteurs de la ville se succèdent encore.

Boy Like You (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant