/Chapitre 2/

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De retour à la réalité et mettant de coté mes pensées, je m'oblige à répondre, pour éviter tout choc thermique :

-  J'arrive..., dit-je d'une voix qui laisse bien entendre la difficulté à ne serait-ce que lever une main.

- Et pas dans deux heures.

En tenant fermement ma couverture, dans le cas où mon adorable et sadique de tante est d'humeur blagueuse, je me lève a une vitesse qui me paraît folle.

En entendant ma tante dans la cuisine , mon stress diminua, j'avais moins de risque d'être bousculée par surprise à présent. Respecter les horaires pour ma tante a toujours été indispensable. Envisager d'avoir trente secondes de retard, est autant impensable que de ne pas avoir de l'eau  dans le désert de Gobi.

Après quelques secondes de réflexion, je commence à me lever. En enfilant un jean bleu clair que je doit avoir depuis le collège, je me dirige vers ma porte, j'attrape au passage le t-shirt que j'ai acheté lors d'un concert des Maroon 5 à Londres, il y a deux ans. La salle de bain étant juste à coté de ma chambre, j'y file. Je prend rapidement mon sac couvert de tissus thermocollants qui retracent toutes les villes que j'ai pu visiter avec ma tante. Mon préféré est celui que j'ai acheté en Floride, où est inscrit, en bleu marine « Orlando », entouré de l'arche de Disney's Blizzard Beach. La fréquence de nos voyage est assez régulière je dois dire, ma tante a toujours envie de voyager, et ce n'est pas moi qui vais me plaindre, je n'est même pas dix-huit ans, que j'ai mis les pieds dans trente-deux pays différents.

Une fois après avoir descendu l' escalier, sur lequel mes chutes sont incomptables ; je trouve de délicieuses pâtisseries chaudes, Yes !, sur la table à manger près de la cuisine ouverte, où ma tante, que j'appelle Tante Ri, bois un café, l'air sereine, en regardant sa montre, et alterne avec des rapides regards par la baie vitrée, qui éclaire la pièce. Elle porte un tailleur noir, sans un pli de travers, comme à sont habitude.

 - Prends au moins quelque chose à manger avant de partir, dit-elle d'un ton protecteur et autoritaire.

- Merci pour les pâtisseries, dis-je en en prenant un pain au raisin, sous des croissants, disposés dans une large coupelle en céramique d'un vert émeraude.

-  A ce soir ! Je vais rentrer un peu plus tard que prévue, Je vais acheter des livres pour le lycée avec Chloé à la librairie du centre-ville, dis-je en mettant mes baskets, près de la porte d'entrée.

- 19h 30 max, après il va faire nuit.

- ok, à ce soir.

J'ai toujours vécue avec ma tante Marianne. Mes parents sont partis faire de l'humanitaire au Guatemala lorsque j'avais un ans et trois mois, mais ils ne sont jamais rentrés. Personne ne sait ce qui c'est passé, des journaux locaux on affirmés qu'il s'agissait d'un crash d'avion, l'appareil aurait fini au fond de l'océan. Les décombres n'ont jamais pu être retrouvés, à cause des risques d'ouragans violents qui provenaient de l'océan pacifique à cette époque, les autorités auraient eu peur de pas avoir assez de ressources pour protéger la population, alors les recherches ont été mises entres parenthèses. Je n'éprouve pas vraiment de manque puisque j'ai toujours vécue avec ma tante, et que j'ai des amis qui sont une famille bis, avec Chloé bien sûr et sa famille, Jérémy, qui est comme un frère, et Mme Levi, comme ma grand-mère.

Après avoir descendu les cinq marches de mon seuil, je rejoins Chloé à notre lampadaire.

- T'as eu du mal à te lever ? Tu sait que Madame Devreu ne vas pas se gêner pour nous virer de sa salle encore une fois. Même si c'est loin d'être désagréable, on un contrôle la semaine prochaine et il faut absolument que je rattrape ma dernière note, dit Cloé en s'avançant vers moi; J'adore ce jyn, léger style boy-friend ! Dit-elle, avec une joie soudaine.

- Merci, t'imagines pas la difficulté que j'ai eu à me lever ! Tu veut un bout ? lui-je, en lui tendant la moitié de mon encas.

-  Quelle question ! J'en raffole ! Ma mère essaye de trouver ces recettes incroyablement bonnes, c'était une grave erreur de lui en faire goûter le noël dernier. Ta vu J. (Jérémy) ce matin , il as pas dû ce lever à l'heure. »

- Je l'ai vue par ma fenêtre en m'habillant il est parti il y a peu de temps, je crois qu'il voulait aller à l'administration. Et tu sait que ma tante n'aura aucun problème à donner à ta mère la recette, ce n'est pas du genre très traditionnaliste.

- Il faut même pas qu'on cherche à comprendre ma mère... , dit-elle en riant.

- Tu est toujours dispo pour aller acheter les livres ?

-  Ouais, et vive l'allonge ce mois-ci sur mon argent de poche, vu le prix des livres. Et en parlant des cours tient ! J'ai croisé notre nouveau professeur d'histoire ! Extrêmement mignon, il faut l'avouer, et il ne fait pas du tout vieux, ce qui vas être un véritablement bouleversement dans notre lycée.

-  C'est clair ! Il est comment alors ?

- Un mètre quatre-vingt, brin, musclé, il semble tellement parfait que j'ai l'impression de décrire le mannequin dans la pub Invictus !

- J'espère pour lui qu'il a un spray au poivre s' il veut passer une journée en vie !

- Il va se faire croquer Oui !

En arrivant dans notre lycée,

- Je vais finir plus tard vendredi soir; Ophélie, celle qui s'occupe des animaux de 20-23 heure, à l'animalerie, a une urgence est ne peut pas être là. En l'a remplaçant, le patron m'accorde un bonus, dis-je.

- Pas de problème ! A tout à l'heure !  dit-elle en me faisant un clin d'oeil et en se dirigeant vers un couloir bis.

Agent 009Où les histoires vivent. Découvrez maintenant