Le réveil du vampire : Tome 1 ( The Cyan brothers )

Chapitre 10

Zyra referma son bouquin et se mordilla la lèvre, prenant conscience de sa chance. Le vampire balafré l'avait épargné deux fois, mais au fond d'elle quelque chose lui disait que ce n'était pas terminé. Sa respiration se coupa alors qu'elle fixait le mur de sa chambre. Le visage du cyan n'arrivait pas à s'effacer de sa tête, sa main sur la sienne, ses yeux de prédateur, sa façon étrange de parler avec cette voix aussi profonde que les ténèbres.

Zyra se leva de son lit et s'avança près de sa fenêtre et l'ouvrir pour reprendre de l'air. Elle posa ses mains sur les embrasures de sa fenêtre et pencha la tête les yeux fermés. La sensation de l'air frais sur sa peau l'apaisa, elle inspira profondément, referma sa fenêtre et tira les rideaux. Elle se jeta sur son lit en profitant de l'oublie de ses peurs pour s'endormir.

Kendrik profita de son profond sommeil pour s'introduire dans sa maison, il n'avait pas eu de mal à ouvrir sa porte sans l'ombre d'un bruit. Pour un cyan aucune demeure lui résistait, il avait assez de pouvoir pour faire comme bon lui semblait et bien plus aujourd'hui. Il entra dans la maisonnette et esquissa un faible sourire dans la pénombre. Il examina son intérieur avec toujours autant de mal à se faire à ce mobilier très moderne. Il avait débuté sa vie de cyan en tant que viking traversant les flots, battant les tempêtes sur son vaisseau à la coque aussi sombre que ses yeux noirs marqués de suie à l'expression démoniaque. Et des siècles s'en étaient suivis, mais celui-ci était nouveau pour lui, il n'avait pas encore eu le temps d'apprendre, ni approprié son langage.

Kendrik monta l'étage en humant l'odeur de la jeune femme, il savoura les battements de son cœur lent. Il s'approcha de la porte entre ouverte et de là où il se tenait, Kendrik l'aperçu endormie sous une couverture épaisse. Il s'avança lentement, savourant son odeur qui enivrait ses narines et qui chaque seconde s'emparait de lui. L'humaine était paisiblement en train de rêver et capta son esprit et lui commanda de ne pas se réveiller. Il voulait la contempler sans avoir à masquer ses traits cernés par la puissance de cette sensation qu'elle lui procurait, rien qu'en respirant.

Il prit place au bord du lit, sans la quitter des yeux.

Ses cheveux noirs étaient étalés sur l'oreiller blanc, il en profita pour prendre quelques mèches et savoura sa texture si douce entre ses doigts. Sa bouche entre ouverte était pour lui comme un appelle à l'embrasser.

De son pouce il caressa sa pommette, enfin il sentit le contact de sa peau parfumé et d'une infinie douceur, comme de la soie.

Elle envahissait son esprit et prenait possession de son être entièrement. Kendrik poussa un puissant mais faible grognement, il se transforma entièrement devant ses yeux clos barrés de cils épais. Seule sa poitrine et ses épaules émergeaient de la couverture. Elle bougea, s'agita son visage se crispa, Kendrik compris que son rêve prenait une tournure qui lui déplaisait.

Il glissa sa main contre sa nuque et la suréleva du matelas, glissa son autre main contre sa taille et de part ce geste, de part cette proximité de leur deux corps, il ouvrit la bouche laissant sortir lui plus féroce des grognements, ses crocs acérées finirent de sortir. Kendrik ramena le petit contre lui et fit le contour de sa mâchoire en la regardant la tête incliné en arrière.

- Zyra...

Il reposa sa tête et l'imagina à son époque enveloppé dans un linge de soie.

Il posa son pouce contre ses lèvres roses et se leva pour disparaître dans un recoin de la chambre.

Il prit place sur la chaise et resta assis à la contempler de loin, appréciant chacune de ses respirations.

Kendrik toucha les traits de son visage déformé et comprit que c'était elle, il n'y avait plus aucun doute, son corps n'avait jamais connu ça, il devait lutter contre lui-même, il n'avait pas besoin de plus pour comprendre, que la magnifique humaine était celle qui à partir de maintenant détenait son cœur. Et il était prêt à faire n'importe quoi pour qu'elle demeure auprès de lui, il était prêt à se battre contre lui-même et contre ceux qui se dresserons sur son chemin.

Cette pensée lui fit fermer les poings alors qu'elle poussa un soupire d'aise.

Zyra se leva de très bonne humeur, elle resta allongée quelques minutes en fixant le plafond. Curieusement elle avait passé une agréable nuit, ses rêves s'étaient montrés pour une fois merveilleux. Elle se leva du lit et savoura la sensation du bout de ses orteils en contact avec la planché de sa chambre. Elle enfila son peignoir et descendit à l'étage, elle s'arrêta à la dernière marches et observa son salon les sourcils plissés comme s'il y avait quelque chose d'anormal. Elle fit le tour et secoua de la tête en souriant de sa propre folie.

Elle traina ses pieds jusqu'à la cuisine, mais des coups à la porte la firent se stopper. Elle pensa immédiatement à Elsa et accourut à la porte sourire aux lèvres. Mais son sourire retomba quand elle découvrit le vampire qui hantait son esprit une main appuyée sur le chambranle de sa porte la mine sombre.

- Bonjour Zyra.

Sa voix fut incroyablement sensuelle. Elle déglutit et ses jambes se mirent à trembler.

- Que voulez-vous encore ? N'espérez pas que je vous invite à entrer !

Sa voix avait complètement déraillée.

Il se redressa de toute sa hauteur et pénétra dans sa maison sa la quitter des yeux. Son ventre se contracta violemment quand il claqua sa porte.

- Comment vous...

- Sachez qu'un cyan n'a pas besoin d'autorisation pour pénétrer dans une maison et peu importe laquelle.

Son cœur cognait contre ses tempes alors qu'il s'était rapproché d'elle. Bloquée contre le mur n'ayant aucun de s'enfuir, Zyra dût se battre contre elle-même pour réprimer cette sensation étrange qui parcourait son visage.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Parvient-elle à demander faible de respiration.

Son corps vêtu de noir se penche vers elle, Zyra coupa sa respiration et tourna sa tête pour échapper à son regard alors qu'il avait plaqué sa main contre son visage pour le caresser en ramenant ses cheveux derrière son oreille.

- Je dois vous parlez de quelque chose de très très important...