L'Histoire d'une vie.

7

Il est entré, a pris mon visage entre ses mains puis il m'a embrassé, avec passion, amour et tendresse.

Ça s'est passé tellement vite je m'y attendais pas du tout.

Mon coeur battait à vive allure et j'avais comme une explosion dans le ventre. Une sensation que je n'avais jamais connue auparavant.

Ses lèvres au contact des miennes me faisait comme une décharge électrique.

Mon tout premier baiser, c'est l'homme que j'aime qui me l'a donné. Oui je l'aime et pas d'amitié mais d'amour. Un amour que je ne pourrais vous décrire pour l'instant. Toutes ses sensations que je ressentais quand j'étais avec lui, c'est à ce moment là que j'ai sus que je ressentais bien plus que de l'amitié pour lui.

Cet homme, je l'aime et je l'aimerai jusqu'à mon dernier souffle.

C'était magique.

On était comme des aimants qui ne voulaient plus se détacher, mais il fallait bien respirer. J'ai décollé mes lèvres des siennes. Nos souffles se mélangeaient, j'ai doucement ouvert mes yeux et son regard était posé sur moi, gênée je regardais le sol.

- Pourquoi tu m'a embrassé Serhat ?

- Depuis le premier jour où j'ai croisé ton regard, depuis ce jour là j'avais envie de t'embrasser.

J'ai esquissé un petit sourire.

- Regarde moi Basma.

Je me suis enfin décidé à croiser son regard.

- Tu m'rend ouf. rire

Il m'a pris la main pour qu'on se pose sur le canapé.

- On est en froid nous deux.

- À qui la faute ?

- Je suis tellement désolé. Je sais que j'aurai pas du faire ça. Tu peux pas savoir à quel point je me sentais mal le moment où t'es parti et...

- Tu m'a manqué Basma. dit-il en posant ma tête sur son épaule

Il aimait bien me coupé pendant je parlais en disant une phrase qui pourrait me déstabilisé, c'était sa manière de me dire de la fermé parce que je parlais trop et que je gâchait le moment.

J'ai relevé ma tête qui était posé sur son épaule et l'ai regardé avec le sourire aux lèvres.

- Sans toi c'était vide, comme si je retournais dans le passé.

- C'est quand j't'ai vu au magasin que j'me suis dis faut que ça s'arrête donc j'suis venus. Et puis tu me manquais trop, j'croyais que j'allais devenir fou. Amir en pouvait plus de moi. rire

- Moi aussi tu m'a tellement manqué puis j'étais perdue donc je suis partie quatre jours à Paris.

- Pour faire quoi ? en jouant avec mes boucles

- Voir Ajiba.

- C'est pour ça que je te voyais plus.

- Donc tu me surveillais ? sourire

- J'étais là sans être là.

Un silence apaisant régné dans le salon, juste le bruit de la télé se faisait entendre. On regardait nos doigts s'enlacés, se croisés, se serrés, on était bien.

- Ca voulait dire quoi ce baiser ?

- Ca voulait tout dire Basma.

- Je t'aime Serhat. dis-je timidement

Je me perdais dans ses yeux bleu, sa façon de me regarder me faisait tout oublier en un instant. Nos yeux se sont promis ce qu'aucun mot n'aurai su dire.

- Moi aussi je t'aime Basma, comme un dingue.

Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas été heureuse comme à ce moment là.

Cette fois ci c'est moi qui l'ai embrassé, j'ai senti ses lèvres s'étirées, il souriait. On est resté un bon moment enlacé sur le canapé. Jusqu'à ce qu'il décide de rentrer car il était tard.

- Je veux pas que tu parte. Reste avec moi.le collant contre moi

- Je reviens demain promis à l'aube. en m'embrassant

Il m'a fait un câlin puis il est rentré chez lui, en fermant la porte je sautillais comme une enfant qui venait de recevoir un cadeau, j'étais heureuse.

Tellement heureuse et chanceuse de l'avoir dans ma vie.

Il y a quelques mois j'aurai jamais cru qu'un homme, un simple patient aurait chamboulé ma vie à ce point. Comme quoi il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date à une certaine heure peut bouleverser la trajectoire d'un individu.