Sweet Toffy (taekook)

Sweet Toffy

Bonjour ou Bonsoir,

Entre deux manipulations au laboratoire cet après-midi, je me sentais inspirée. C'est le premier du genre shonenai comédie romantique que j'écrit alors soyez indulgent mais je suis ouverte à tout commentaire positif ou non, pour améliorer les prochaines histoires.

Bonne lecture ^^ Annyeong

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Rien ne pouvait enlever le sourire clouté sur le visage de Taehuyng alors qu'il sirotait son expresso encore tout chaud. Blotti dans son duvet, assis confortablement dans le canapé, il laissait son regard s'égarer, à travers la baie vitré tapotée par les gouttes de pluie, sur les immeubles, les toitures des maisons, les voitures dans les embouteillages. C'était un sale temps pour sortir. Même penser que le jeune homme dont il tombait dangereusement amoureux galérait à trouver un taxi pour aller à son travail ne perturba pas son sourire béat. Oui il était amoureux. Il regardait le paysage mais au fait n'avait que la nostalgie de la veuille en tête, la première nuit qu'il avait passé avec Jungkook. Il ne s'était jamais autant senti possédé et ensorcelé par quelqu'un. Oui, Jungkook l'avait possédé jusqu'au plus profond de lui. Il enfuyait timidement sa tête dans le duvet avec un sourire encore plus enjôleur en repensant aux caresses des mains viriles de ce jeune homme qui était pourtant plus jeune que lui.

Une chose toutefois attira son attention. En bas de l'immeuble, il vit un petit chien qui essayait de se mettre à l'abri de la pluie diluvienne. Il posa le mug sur la table basse et s'approcha de la vitre pour mieux voir. C'était un chiot, in petit labrador noir assez maigre et qui ne marchait plus droit. Il avait disparu dans une petite ruelle sous un carton. Son humeur changea soudainement à la vue de cette scène et le laissa songeur. Il ne voulait pas abandonner le petit animal à son sort mais en même temps il ne voulait pas faire quoi que ce soit qui déplaise à Jungkook, surtout au début de leur relation ; il ne pouvait donc pas emmener le chien dans son appartement sans son accord.

Il tenta donc de l'appeler sur son portable mais tomba sur sa boite vocale. Il était surement en réunion. Il lui envoya un message, il le fit court pour qu'il puisse juste répondre oui ou non. Mais toujours pas de réponse. Il appela la compagnie pour savoir si Jungkook était en réunion ; mais la dame au bout du fil lui affirma que la réunion était terminée depuis une demi-heure et que tout le monde faisait sa pause-café. Le jeune homme commença à se stresser plus qu'il ne le devait au départ. Il était en train d'imaginer son amoureux flirter avec une collègue en lui proposant un café. Il retenta de le joindre sur son portable mais toujours aucune réponse. Il rappela donc la secrétaire lui demanda de transmettre un message stipulant de le contacter dès que possible et que c'était urgent. Mais la dame lui demanda d'essayer son cellulaire parce qu'il avait pris le reste de sa journée.

« J'ai essayé de le joindre plusieurs fois sur son portable. »

« Si c'est vraiment une affaire urgente vous pouvez essayer d'appeler IU sa collègue, ils étaient partis ensembles. » Le cœur de Taehyung s'arrêta de battre un instant et une boule semblait être coincée dans sa gorge. Il remercia la secrétaire et raccrocha.

Il commençait à avoir des sueurs froides et des larmes lui montèrent aux yeux alors que tous les scénarios d'infidélité possible et imaginable se défilaient dans sa tête. Il fit des cent pas, mordillant la coque en silicone de son portable, vers la baie vitrée, et se rappela soudainement du labrador en voyant le carton dans l'allée sombre en bas de l'immeuble. Porté par une colère inexplicable il fit couler un bain chaud dans la baignoire, prit les clés de l'appartement, sortit et verrouilla la porte, s'engouffra dans l'ascenseur, descendit au rez de chaussée, traversa la rue sous la pluie qui ne voulait pas se calmer et en se faisant insulté par les klaxonnes des voitures et les coups de frein, et atteignit enfin la petite allée. Il s'approcha doucement du carton pour ne pas effrayer la pauvre bête, plia encore plus doucement ses genoux pour regarder en dessous du carton et fut surpris pas le néant qui l'accueillit. Le chien était parti.