- 𝚗𝚎𝚔𝚏𝚎𝚞, Camille et Ken
« 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐭𝐮 𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢, 𝐥𝐞 𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐫𝐨𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐭𝐚 𝐩𝐞𝐚𝐮 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐛𝐥𝐞𝐮𝐭𝐞́𝐞. »
11 octobre 2016 -
cette histoire n'est pas une chronique.
[terminée]
❧ dédié à @lecoeurgele
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CAMILLE, 18 : 16, internat.
Ken me tire contre lui alors que nous étions en train de nous embrouiller pour une prise, il plaque ses lèvres contre les miennes comme si qu'il voulait me faire taire.
Mes mains montent dans ses cheveux et je joue avec alors que notre baiser devient de plus en plus langoureux. Les dents de Ken attrape ma lèvre inférieure pour la mordre légèrement. Il pose son front contre le mien avant de l'embrasser.
- Camille ? je m'assois au bord du lit et je tourne la tête vers lui.
- Ouais ?
- Tu es sûre de toi ?
- Pour ?
- Tu ne me ment pas ?
- Pourquoi je te mentirais ? je tourne la tête pour regarder en face de moi et je me mord légèrement la lèvre.
- Je sais pas, je demande juste. je me lève et je vais dans ma salle de bain, je ferme la porte à clé et je décide de prendre rapidement une douche.
Le lendemain, 08 : 08
Je suis encore couchée dans mon lit, je n'ai pas envie et de bouger aujourd'hui. Je n'ai pas de force et je me sens très affaibli. Je remonte un peu plus la couette sur moi en frissonnant légèrement.
- Wesh. j'entends quelque chose craquer, je me tourne et je vois que Ken vient de sauter dans mon lit.
- tes baskets !
- pire que ma mère cette go.
- la go elle t'emmerde Barbie. il me lance un regard noir.
- Eiza passe nous prendre ce soir.
- Pour ?
- Bah pour sortir. l'odeur du tabac arrive dans mes narines et je ferme les yeux en sentant une douleur au niveau de mon front.
- Je n'ai pas envie--
- Oh que si ! Tu vas te bouger le cul et venir avec moi, j'y vais pas tout seul, oh.
- Je me sens pas--
- Arrête de jouer la comédie. j'ouvre les yeux.
- Tu crois que j'ai le temps pour faire la comédienne ? ll pose sa main sur mon front.
- Ouais bon bah, meuf ton front est grave brûlant et tes yeux sont rouge et il brille. Ta fumer ou quoi ?
- ta gueule et va en cours.
- nan.
- Ken s'il te plaît--
- Nan je reste là.
- Tu vas te faire tuer.
- Oh ça va, c'est pas la fin du monde de rater en fin d'année, si ?
- s'il te plaît. je pose ma main sur son torse.
- putain ta mains est gelée.
- non tu vois, je fais la comédienne.
- viens là. il me tire contre lui et je me mets dans ses bras, il frotte doucement mon dos.
- tu devrais aller en cours Ken.
- nan je reste avec toi, princesse. il embrasse mon front et je ferme les yeux.
