Livre de One-Shot

OS 3 De l'autre côté

Mon nom est Takuka, j'ai 16 ans, et je n'ai rien de spécifique. Je n'ai pas une vie palpitante, ni des parents riches, ni un physique de rêve. Pas de petit copain, quelques amis proches. J'ai des bonnes notes en cours mais tout est normal, ordinaire.

En fait, c'est ça mon problème. Cette routine. Je ne supporte plus. Mais mes parents ne comprennent pas, ils veulent monter dans la société. Alors ils se comportent comme des Bourges, rangés dans leurs cases, ne surtout pas faire de vague, ne pas montrer qu'on est différent, ou plutôt qu'on est unique, qu'on est nous-mêmes. Ça non surtout pas. Il faut faire le petit mouton.
C'est insupportable ! Et moi je suis coincée au milieu. Mon avenir est tout tracé. Devant leur "amis" je suis leur merveille, je dois me présenter avec de beau habits, même ma grand-mère ne les mettrait pas. Mais à la maison je suis bonne à rien, mes bonnes notes doivent être excellente, et même si elles l'étaient ça ne serait pas parfait.

Ma grand-mère, heureusement qu'elle me comprend. Elle ne comprend pas comment sa fille puisse avoir tant besoin de monter parmi les gens huppés. J'aurais aimé rencontrer mes parents avant qu'ils ne deviennent coincés.

Enfin, mes rêves d'aventure ne font pas long feu dans cette maison. Même quand j'étais petite, ils m'ont emmené voir un psychiatre car j'avais une amie imaginaire. Quel enfant n'en à jamais eu ?!
Au moins, mon amie imaginaire me paraissait plus présent que leur amour envers moi.

Maintenant, je dois travailler, étudier, faire des projets d'avenir, choisir ma future école. Même ma future maison. Et, je suis sure, ils ont sûrement choisit mon mari. Encore un abrutit habillé comme dans les années 20 et qui boit du thé en levant le petit doigt.

Quelle belle bande de guignols.

Ce journal est le seul endroit où je peux être moi. J'écris tout et n'importe quoi. J'invente des personnages, des aventures, mais si mes parents le trouve s'en ai finit de moi.

Je commence cependant à être fatiguée de cette société pourrie où tout le monde est rangé dans sa petite boîte. Et puis il respecte ses petites règles et il vit sa petite vie.

Dans ces moments de lassitude et de révolte, je regarde toujours le mur en face de mon lit. Enfin, plutôt la fissure qui le traverse. Mes parents ont beau la faire reboucher elle réapparaît. C'est grâce à elle que je communiquait avec mon amie imaginaire... Myrona.

Je sais pas pourquoi, mais j'ai été prise d'un élan de folie. Je me suis approché de la fissure.

- Eh !... My-myrona ? Tu es là ?

Franchement je ne sais pas ce qu'il m'a prit. J'ai retenté plusieurs fois mais bien-sûr aucune réponse. Quelle idiote.

- Takuka ? Takuka c'est toi ?

Cette voix... elle venait de la fissure. Je fixait la brèche dans le mur. Nan tu deviens dingue arrête.

- C'est moi Myrona... C'est fait longtemps n'est-ce pas ?

Je ne suis pas folle. Je ne l'ai jamais été. Je ne comprends pas tout mais une chose est sure. Je n'ai jamais eu d'amie imaginaire. Ça a toujours été un vraie personne. Alors peu importe ce que pense les autres, je me suis approchée de nouveau et j'ai répondu:

- Oui en effet...

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Et voilà LoanaB