Heart affair [pause]

Chapitre 1

Bon, voilà le chapitre 1 de cette nouvelle histoire! L'inspiration est venue plus vite que prévu, alors je vous laisse à vos premières impressions! Vous avez été formidable sur le premier tome et j'espère qu'on pourra remettre ça à cette histoire qui me plaît déjà, en tant qu'auteure et que j'espère avoir beaucoup de plaisir à écrire! ♥

Maintenant, place à l'histoire de Rob! ♥

Chapitre 1.

L'on me demandait souvent si j'avais véritablement aimé Dylan, si je n'était pas trop déçu de l'avoir perdu au profit d'Elijah qui était sans doute beaucoup mieux pour lui. En vérité, j'en savais strictement rien. En vérité, c'était peut-être juste son cul que j'aimais. J'étais comme ça, je l'étais encore. J'avais toujours eu un faible pour les blonds.

L'homme en face de moi était lui aussi, d'ailleurs, blond. Putain, cet homme! Juste un peu plus grand que moi, un veston taillé sur mesure qui mettait en valeur des hanches minces, un corps musclé sans trop l'être, une bouche à damner et des yeux bleus pétillants : en bref, l'homme de mes rêves.

Cela faisait déjà trois soirs que je travaillais pour le ramener à la maison pour une bonne baise chaude. J'étais un homme et j'avais besoin de mon sexe de la semaine pour être de bonne humeur, surtout que je me tenais à carreaux une semaine sur deux, lorsque j'avais ma perle, Léa, ma petite fille chérie, avec moi. Il n'était pas question qu'elle rencontre un des hommes que je ramenais à la maison pour baiser! Pour elle, je tenais à être un père parfait, alors je ne sortais pas, ni la faisait garder, jamais. Je souhaitais passer le plus de temps avec elle avant qu'elle ne veuille même plus me tenir la main en public : c'était ce qui arrivait lorsque les enfants devenaient adolescents, paraîtrait-il. Je n'étais vraiment pas prêt à ça. Même Dylan disait que j'étais un vrai papa-poule...

Enfin, tout ça pour dire que l'homme de mes rêves, après de longues et pénibles discussions, avait enfin accepter de m'accompagner chez-moi pour prendre un verre et terminer la soirée. Je trépignais de joie. Pauvre lui, il ne savait pas ce qui l'attendait dès qu'il aurait franchit l'antre de la bête! Je ne le laisserai pas repartir avant d'avoir eu – minimum – trois orgasmes!

Je passai ma main autour de sa taille et, envoyant un discret pouce en l'air à Simon, le petit-ami du proprio de la place qui observait ma manœuvre de séduction depuis toute à l'heure, je poussai mon Adonis en direction de la sortie.

C'est alors qu'un garçon à l'allure d'adolescent passa près de nous, trop près de nous avec sa coupe de vin remplit au trois-quart. Le désastre était inévitable. Il bouscula mon compagnon et renversa sa coupe sur sa chemise blanche. Je le fusillai du regard. Je ne l'avais jamais vu ici avant, sûrement un petit nouveau de la place qui n'avait toujours pas subit son initiation.

-Non, mais...!

-Oh, vraiment, je m'excuse, je ne vous avais pas vu, dit le gamin avec un accent français.

Mon compagnon tira le tissu de sa chemise loin de son corps.

-Ça va, fit-il, crispé.

Et là – moi, le premier, je le savais – il fit ce que n'importe quel homme gay aurait fait dans ce genre de situation :

-Bon, je n'ai plus qu'à rentrer chez-moi pour me changer et nettoyer ça; j'aime bien cette chemise et ça me ferait de la peine de la savoir tâchée à vie. Rob, je suis désolé, il va falloir reporter ça à une autre fois. Je suis un peu fatigué, de toute façon.

Il m'embrassa la joue et se dirigea vers la sortie. Je fis comme si ça ne me dérangeait pas, mais au fond, je bouillonnais de rage : trois soirs que je travaillais pour l'avoir et tout s'effondrait à cause d'un gamin! Je serrai les poings et, sitôt mon rendez-vous disparut à l'extérieur, je jetai un regard méchant au trouble-fête.