Thrills | Antoine Griezmann

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- On dirait un bébé quand tu boude. Dit Antoine en rigolant.

Je lâche involontairement un petit rire que j'arrête tout de suite en me rappelant que je lui fais la tête. Je sens sa main se posée sur ma joue pour remonter ma tête.

- Après c'est moi le mauvais joueur! Ajoute t-il toujours en rigolant.

- Toi tu as triché, nuance!

- Tiens, tu parles toi?

Je lui tire la langue en lui tapant la poitrine.

- J'aime te faire chier.

- Non, sans blague je n'avais pas remarquer! 

Il sourit avant de prendre un air sérieux et de collé son front contre le mien.

- J'aime ton enfantillage Griezmann.

- Juste sa? 

- Je vais pas te dire des trucs alors que je ne le pense pas.

- J'aime ta personnalité Martinez.

Sans que je m'y attendes, il plaque ses lèvres contre les miennes. Des milliers de frissons envahissent. Je sens qu'il commence à décoller ses lèvres en sentant que je ne réponds pas à son baiser mais je prends son visage entre mes mains et l'embrasse de plus belle.

A bout de souffle, nous nous décollons l'un de l'autre. Tout de suite après je baisse la tête, gênée.   

- Désolée, j'aurais pas dû...

- Non, c'est moi, c'est moi qui t'es embrasser le premier.

On reste silencieux quelques seconde, avant que mon ricanement vienne briser ce lourd silence.

- Après c'est moi qui ne peut pas te résisté.

- Qui es l'idiot qui as dit sa? Rigole t-il. Tu me plait vraiment Estrella. Ajoute t-il, plus sérieux.

- Je t'apprécie énormément Antoine, mais je ne veux pas qu'on aille trop vite tout les deux.

- Je comprends, je veux prendre mon temps aussi.

Je dépose rapidement mes lèvres sur les siennes avant d'aller chercher le ballon qui est toujours dans le but.

- Je croyais que tu ne voulais pas allez trop vite.

- C'est pas sa qui veut dire que l'on est ensemble. 

Je prends la balle entre mes mains et me dirige vers les vestiaires pour me changer.

- Viens à Madrid avec moi. Je me retourne. Pas pour entrer dans un club, mais parce que je n'ai pas envie de te quitter.

 - Antoine...

- Je ne te demande pas à venir y vivre mais vient y passer quelques temps. 

- Il faut que je réfléchisse.

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- Tu l'aime?

Je lève la tête vers Laura qui est assise en face de moi, entrain de manger une pomme. Je lui ai raconter ce qu'il s'est passé au petit stade et la proposition d'Antoine.

- Non, enfin, c'est trop tôt encore, je ne sais pas.

- Tu es aussi perdu qu'un chaton qui à perdu sa maman.

- T'es pas toute seule dans ta tête toi. Dis-je en rigolant.

- Et pour Madrid, tu vas y allez ou pas?

- J'en sais foutre rien! 

Je mets mes coude sur la table et tiens ma tête avec mes mains.

- Et bah décide toi vite, il part demain ne l'oublie pas. Ajoute t-elle avant de quitter la cuisine.

Je soupire puis empoigne mon téléphone.

De Moi à Antoine:

On part à quelle heure demain?

Je me lève pour allez dans ma chambre préparer ma valise. 

Je tire la valise du dessous de mon lit pour la mettre au dessus. Je prends plusieurs débardeurs, des T-shirt, plusieurs short ainsi que des vêtements de sport. Je la remet par terre puis retourne dans la cuisine pour récupéré mon téléphone. Je l'allume, juste avant de m'enfoncer dans le canapé, et je vois que Antoine m'a répondu. 

De Antoine à Moi:

Haha, je savais que tu allais venir! Je viens te chercher à 16h demain, notre avion décolle à 19h.

- Je pars à Madrid demain. Dis-je en sortant Laura de sa rêverie.

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- Estrella Isabel Martinez, bouge tes jolies petites fesse on va être en retard!

Je jette mon chargeur de téléphone, ainsi que celui de mon ordinateur, dans ma valise avant de m'asseoir dessus pour la fermer. Je l'attrapes par la sangle avant de la faire rouler jusqu'à Antoine.

- On peut y aller! M'écriais-je en arrivant devant lui.

- Il était temps! Vamos!

J'embrasse la joue de Laura avant de descendre les escalier pour regagné la voiture du brun qui m'accompagne.

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Mes ongles s'enfonces dans le siège dans lequel je suis assise en sentant l'avion bouger. Je ferme les yeux en essayant de me concentrée sur autre chose que sur le décollage.

- Ça va pas ? Me demande Antoine.

J'ouvre les yeux pour le regarder.

- Je n'aimes pas les décollages et encore moins les atterrissages.

- Viens là. Termine t-il en ouvrant ses bras.

Je me loge dans ceux ci puis je m'endors quand l'avion s'immobilise un minimum.

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On sort de l'aéroport et je peux enfin respirer l'air d'Espagne. Ce pays m'a énormément manquer. Je ferme les yeux en inspirant, mais sur tout pour profiter du moment. Mais, le footeux qui m'accompagne n'est visiblement pas d'accord puisqu'il m'interrompe.

- Bon Estrella, tu compte rester là où tu viens?

Je lui lance un regard noir avant de rentrer dans la voiture dans laquelle il venais aussi de faire de même.

- Sa fait combien de temps que tu n'es pas venue en Espagne? Continu le brun à côté de moi.

- Je dirais... Trois ou quatre ans. Lui répondis-je en détournant le regard vers la route qui défilait sous mes yeux.

- Pourquoi?

Je soupire.

- Des histoires de famille. Répondis-je sans tourner la tête vers lui.

- Je vois, je n'aurais pas dû te demander pourquoi. Je suis désoler.

Je lui souris avant de reposer ma tête contre la vitre froide du 4x4 noir. Je sens qu'il met sa main sur mon genou, je regarde celle-ci avant de reporter mon regard sur le visage concentré sur la route du footballeur. Je souris une nouvelle fois en plaçant doucement ma main sur la sienne.