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Je me réveilles à cause de la lumière qui s'infiltre au travers des volets. J'ouvre difficilement un œil après l'autre. J'étais couché sur le sol du salon entourer de mes amis, je fronce les sourcils en me rappelant la soirée d'hier, nous avons tous finis saoul. Je me lève mais un énorme mal de tête m'obligea à me rasseoir. Après avoir attendu quelques temps, le temps que sa passe un peu, je me relève pour aller à la rechercher de Dolipranes.

Je me serres un grand verre d'eau en mettant le cachet dans ma bouche avant de l'avaler à l'aide de l'eau de mon verre.  Je me retourne et fus surprise de voir Antoine appuyé contre le plan de travail en face de moi.

- Je t'ai fais peur? Commence t-il en remettant ses cheveux décoiffer en ordre.

- Je croyais être la seule debout. Tu es réveiller depuis longtemps ?

- Depuis que je t'ai sentis te lever.

Oui, je confirme notre conversation est très ennuyeuse.

Il s'approche de moi, une fois nos corps à quelques centimètre l'un de l'autre, il passa un bras derrière moi pour prendre un Doliprane. Il le mis dans sa bouche avant de me prendre des mains le verre d'eau encore un peu remplis.

- Tu as du café et des céréales? Me demande t-il en s'éloignant de moi, je peux enfin respirer correctement.

Je lui indique le placard dans lequel se trouve les boites de céréales pendant que je prépares le café. 

Il portait toujours son jean d'hier soir, celui ci faisait ressortir ses fesses à merveille.

- Ça va tu n'as pas besoin d'aide? Dit-il en riant doucement.

- Je ne regardait pas tes fesses hein! Rêve pas trop. Je regardait la marque de ton jean.

Ce n'est pas du tout crédible, je ne sais vraiment pas mentir.

- Si tu veux Estr', mais je sais que tu ne peux pas me résister.

- Qu-es qu'il te fais dire sa?

Il avance vers moi se qui me fais reculer jusqu'à ce que je sois bloquer entre lui et le plan de travail. Il planta ses prunelles bleues dans les miennes, je ne pouvais, malheureusement pour moi, plus détacher mes yeux des siens. Il approche sa tête de plus en plus dangereusement de la mienne. Il ouvre légèrement la bouche avant de tourner la tête en dérivant son regard du mien pour que sa bouche atteigne mon oreille. 

- Tu vois, j'ai raison. Chuchote t-il dans le creux de mon oreille, son souffle chatouilla doucement ma peau.  

Il écrasa sa bouche sur ma joue gauche, un courant électrique parcourir le long de ma colonne vertébrale. Je sens les lèvres d'Antoine s'étirer sur ma joue face au frisson qui venait de parcourir mon dos. Il décolla ses lèvres avant de se reculer avec un sourire satisfait collé au visage.

- Tu es un tricheur, c'est normal que je sois déstabilisée quand tu t'approche trop près de moi. Ajoutais-je en croisant mes bras sur ma poitrine.

- Tu veux que je recommence? Ajoute t-il en faisant deux grands pas pour se rapprocher de moi.

Je pose ma main sur son torse pour pas qu'il avance encore un peu.

- Non ça ira.

Il me sourit avant de prendre ma main, qui se trouvait toujours sur son torse, dans la sienne pour l'enlever de son torse pour la poser sur le plan de travail sur lequel je suis toujours appuyée

- Wesheuh les moches comment ça va? Cria ma sœur en entrant dans la cuisine visiblement de bonne humeur.

- Lucia arrête de crier j'ai mal à la tête, sinon je te jure je te tape à coup de balais d'Harry Potter. Menaçais-je ma sœur.

- La prochaine fois vous ne boirez pas comme des pochtrons! S'exclame ma Lucia en se servant un bol de céréales.

- Au fait Estr', tu as entrainement à quelle heure? Intervint Antoine.

- Quinze heure pourquoi?

- Il est quinze heure moins le quart.

- Merde! Je sautas presque de la chaise où je m'étais assise entre temps.

Je fonce dans la salle de bain, par chance, j'avais pris ma douche hier soir avant que tout mes amis débarquent chez moi. Je brosse mes cheveux pour les remonter en queue de cheval. Je lave mes dents avant de quitter la salle de bain pour aller dans ma chambre pour préparer mon sac. Quand j'eu mis tout ce qu'il me faut dans celui-ci je le jette sur mon épaule. Je me précipite dans le hall pour enfiler mes Puma creepers avant d'attraper mes clefs de voiture. Je claque la porte et entre dans l'ascenseur que je viens d'appeler. Oui, j'habite au deuxième étage et je prends l'ascenseur, je suis feignante et alors? Tout à coup, un secousse se fait sentir. Au non pas maintenant! En panique j'attrapes mon téléphone et appelle Antoine.

- Allo? 

- Antoine? Je suis coincée dans l'ascenseur de l'appartement.

Je l'entends éclater de rire.

- C'est pas drôle, je suis claustrophobe.

- Ah merde, il faut que je fasse quoi?

- Va voir le concierge.

- Ok. J'entends une porte claquer, signe qu'il est sortit de l'appartement. C'est quelle porte? Dit-il en descendant les escaliers.

- Tu verras c'est écrit sur la porte. 

J'entends du mouvement derrière le téléphone avant que l'appel ne coupe.

- Merde! Jurais-je. 

Je m'assois dans un coin de l'ascenseur en soupirant. Je fermais les yeux en essayant de m'imaginer que je me trouvais dans un autre endroit que dans cet ascenseur de malheur.

Ça devais faire une heure, où peut-être, que je me trouvais dans l'ascenseur quand je sentis une secousse. Je sentis enfin l'ascenseur bouger mais je resta tout de même dans la même position, les genoux contre ma poitrine et mon visage enfuis dans ceux-ci. Deux bras entourèrent mon corps, je sautas, surprise.

- Estrella, c'est finis, tu peux sortir.

Je lève la tête vers Antoine avant d'entourer mes bras autour de son cou en enfuisant mon visage contre son épaule.

Thrills | Antoine GriezmannDove le storie prendono vita. Scoprilo ora