SAUVÉ PAR L'AMOUR (Terminé) (Protégé par copyright)

CHAPITRE 2

- Madame Cassy ?

- Oui

- Bonjour, docteur Duston, je suis l'interne qui a pris en charge votre fille dès son arrivée aux urgences.

- Je vous en prie, dite moi qu'elle va s'en sortir !

- Asseyez-vous. Actuellement, je ne peux pas me prononcer sur ce qu'il peut se passer dans les heures à venir, mais je suis plutôt positif. Nous l'avons stabilisée et votre fille est une battante. Néanmoins, elle a de multiples fractures, des lésions internes et elle est dans le coma.

- C'est un cauchemar ! sauvez là ! elle n'a que 28 ans, c'est ma fille unique, elle est toute ma vie !

- Calmez-vous madame, elle est entre de bonnes mains. Si vous voulez l'aider, il va falloir être forte et aller lui parler régulièrement pour la faire revenir parmi nous.

- Merci docteur, jamais je ne baisserai les bras, je n'ai plus qu'elle.

Annie Cassy, est une jolie femme blonde aux yeux bleus, mais son visage est marqué par une vie difficile. Née de père inconnu et d'une mère noyant son chagrin dans des litres d'alcool, elle fut placée dès l'âge de 4 ans dans une famille d'accueil. Karen et Laurent, ses faux parents comme elle les appelait, étaient très gentils, mais Annie ne voulait en aucun cas s'attacher à eux, elle aurait eu l'impression de trahir sa mère qui lui manquait énormément. La seule chose qui l'aidait à tenir, c'était de savoir qu'un jour, elle serait adulte et qu'elle pourrait donner à son enfant tout l'amour accumulé dans son cœur durant toutes ces années. Elle chérirait ce petit être pour qu'il puisse avoir confiance en l'amour.

Ce moment arriva... Après un an de mariage avec Christian, Claire pointa le bout de son nez. Elle était magnifique, de jolis cheveux blonds, des yeux bleus cernés de longs cils et un teint d'opale. C'était un cadeau de la vie pour Annie, elle pouvait enfin savourer le bonheur que sa petite famille lui apportait : sa vraie famille ! Mais, c'était sans compter sur le destin qui s'acharnait sur elle. Une journée d'avril ou les oiseaux chantaient le printemps, ou la nature se réveillait pour regarnir ses arbres dépouillés de leurs feuilles, les gendarmes vinrent anéantir ce bonheur.

- Madame Cassy, je suis navré, la voiture de votre mari s'est encastrée sous un camion.
Il n'a malheureusement pas survécu à ses blessures.

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Coucou ☺     

Bah, c'est tristounet tout ça, mais ne t'inquiète pas je mets juste le décor en place 😉 Continue...

PS : Je tiens à préciser que ce roman est mon tout premier, donc je m'améliore au fil des chapitres. D'ailleurs, ces derniers vont progressivement s'allonger. ;)