Chapitre 4

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Voici le quatrième chapitre de mon oeuvre. Je m'excuse de la longue attente! Pour me faire pardonner je publierai deux chapitres ce soir haha :) Merci de lire ma fiction et passez une bonne soirée !

Personne ne l’aurait suspecté. Il était propre sur lui et donnait l’impression d’être un jeune homme d’affaires à qui tout souriait. Ses yeux azur dissimulés derrières d’épais verres sables, sa boucle d’oreille noir et ses cheveux bruns plaqués en arrière sur son crâne, lui donnait un air dangereux, un peu bad boy qui attirait les femmes. Il était beau. Il le savait.
C’était d’autant plus pratique que personne ne l’aurait jamais soupçonné d’être ce qu’il était. C’était bien connu « les gens beaux sont gentils".

Il l’observait depuis qu’elle était entrée dans le vieil établissement. Elle était assise là, près de la fenêtre, dans le vieux lit de son ignoble chambre d’hôpital. Cela ferait bientôt dix ans qu’il suivait en détail son ennuyeuse et misérable vie d’humaine. Il avait, à plusieurs reprises, eu du mal à conserver son calme face à l’écœurante joie de vivre qui se dégageait de chaque pores de son être. Il détestait la voir sourire.
Il se demandait, comment pouvait-elle avoir ne serait-ce qu’un ami ? N’étaient-ils pas dégoutés par son apparence banale et sa personnalité fadasse ?

Cela faisait presque une heure qu’elle tenait cette conversation plate et insipide avec les deux chérubins, qui étaient, soit dit en passant, aussi pathétique l’un que l’autre. Après tout, ils la suivaient depuis sa naissance et aucun des deux n’avaient jamais remarquer qu’il était ici aussi, tout près. Cette pensée lui donnait des ailes tant il se sentait invincible. Il était le meilleur. Et quand il en recevrait l’ordre, il la tuerait. Lentement, en prenant le temps de la faire souffrir. Il aimait voir la détresse dans les yeux de ses victimes. Il ne se ferait pas réprimander pour ça. Son client avait spécifié qu’il se fichait pas mal de la façon dont elle rendrait l’âme, du moment qu’elle n’était plus un obstacle pour lui et son projet. Son ascension. Lorsque tout serait fini, il serait heureux, même si son teint resterait blafard, son visage froid et inexpressif.

Il le hâtait de recevoir ce message, contenant deux petits mots seulement  « fais-le », cette pensée l’excitait.  Il sourit -comme il pût- après tout il n’avait jamais réellement sourit, et il n’avait jamais eu l’occasion de répondre à un visage souriant, car, d’aussi loin qu’il se souvenait, personne ne lui avait jamais montrer le moindre signe d’empathie. Tout le monde le haïssait. A cause de ce qu’il avait fait. Mais, il avait -largement- payé le prix de ses erreurs. A cette pensée, un frisson le traversa et la douleur dans son dos sembla se réveiller. Pourtant, ses cicatrices étaient vieilles d’une décennie. Ce qui s’était produit ce jour là n’était pas sa faute.

Peu lui importait d’être aimé , il n’avait pas besoin de cette répugnante émotion. L’amour rendait faible. L’amour tuait.

Aequilibrium: Où se rencontrent les angesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant