Wretched Jauregui

Chapitre 12

Je faisais tout de même un petit tour dans le coin où une sorte de marchand de journaux se trouvait, restant quelques instants en présence d'un bouquin que je m'étais mise à lire pour connaitre le résumé, en regardant d'autres par le suite afin de voir si l'un d'eux me marquait plus que les autres pour peut-être en prendre un. Relevant le regard pour voir où pouvait être Lauren, c'est sans le voir venir que je commençais à stresser, ne la voyant aucunement dans mon champ de vision. Je reposais le livre que j'étais en train de lire avant de me diriger vers le devant de la boutique, cherchant la brune au cas où elle se serait permis d'aller autre part sans m'avertir. Je n'avais aucunement décidé de stresser comme ça et d'être au fond de moi, apeurée de l'avoir perdu, je savais que je la retrouverais, elle ne pouvait pas être partie avec quelqu'un d'autre sans moi et je n'allais pas quitter ce lieu sans elle.

" Camila ? " Entendais-je mon prénom d'une voix beaucoup trop familière pour réussir à me faire retourner.

" Lauren ! Punaise, tu étais où ? " Demandais-je en venant jusqu'à elle, m'emportant sans le vouloir.

" Je .. J'étais là.. " Me montrait-elle du doigt un des rayons.

" Quoi? Non je t'ai pas vu.. " L'accusais-je de mentir, laissant mon regard aller sur elle pour voir si elle n'avait rien, remarquant un bouquin dans sa main que je lui prenais pour voir ce que c'était. " Tu étais accroupie ? " La questionnais-je en relevant le regard vers elle.

" Oui, parce que debout je pouvais pas atteindre le coloriage ! " Répondait-elle en grimaçant légèrement, ayant remarqué mon état.

" Dieu merci.. Tu n'as rien eu.. " Soupirais-je de soulagement en venant la prendre dans les bras. " J'ai eu peur qu'il te soit arrivée quelque chose.. " Avouais-je en riant nerveusement.

" Pourquoi ? " Me demandait-elle confuse.

" Je sais pas.. Je.. De peur que tu te fasses enlever .. " Je haussais les épaules. " Mais tu n'as rien.. C'est le principal. "

" Ça veut dire que je peux prendre le coloriage ? " Demandait-elle en se penchant en arrière pour avoir une vue sur mon visage.

" Bien sûr, " Rigolais-je. " Même tout ce que tu veux ! " Lui souriais-je avant de me retirer d'elle.

" Oui ! Je veux aussi des stylos comme elle à Poppy. " S'empressait-elle de me faire part de ce qu'elle voulait.

" On va trouver ça. " Promettais-je donc.

A mes paroles, elle hôchait directement la tête, un grand sourire sur ses lèvres alors qu'elle reprenait en main son livre de coloriage, tout le monde était passé par là, je ne pouvais tout simplement pas lui refuser d'avoir un livre de la sorte, si elle voulait ça, j'allais lui prendre. Marchant donc dans la boutique, je cherchais en compagnie de la jeune Jauregui qui m'avait fait une frayeur bleu, j'avais stressé pour un rien, mais encore là, ce n'était pas de ma faute, elle n'avait qu'à me dire où elle allait, quoique, je ne m'étais pas énerver contre elle énormément, j'avais eu plus de peur que de mal. Mais le simple fait d'imaginer Lauren se faire enlever, bien que sa corpulence de taille lui fasse défaut, car oui, toute personne susceptible d'enlever quelqu'un, rechercherait plutôt un enfant et non une femme, donc en soit, on ne pouvait pas s'en prendre à Lauren, mais cela m'effrayait tout de même, son mentale fusionnait toujours dans ma tête, je n'arrivais pas à faire outre de ça.

Interpellé dans mes pensées par la jeune fille en question, je tournais toute mon attention sur elle, voulant savoir pourquoi elle m'appelait et tout simplement parce qu'elle avait trouvé ce qu'elle cherchait. Je lui souriais, lui demandant si c'était tout ce qu'elle souhaitait et son simple hochement de tête me faisait comprendre que oui, qu'effectivement, elle avait fini. Je lui prenais alors des mains les feutres qu'elle avait pris, me dirigeant vers la caisse pour payer les articles, faisant tout de même le peu de file d'attente devant moi. Une fois les deux personnes passées, je saluais poliment la caissière, payant le bouquin et les feutres en question, remerciant la caissière avant de partir pour laisser place aux gens derrière moi.