Chapitre 12

Depuis le début
                                        

Peu de temps après avoir attendu, l'homme de l'accueil c'était enfin décidé à venir vers moi, me demandant ce que je cherchais. Je lui faisais donc savoir que j'étais là pour un certificat de naissance, lui donnant les renseignements nécessaires comme en lui donnant la preuve avec la carte d'identité de Lauren pour qu'il puisse me l'imprimer. Après une petite recherche sur l'ordinateur, il hochait la tête pour me confirmer que c'était toujours dans ses archives, lui demandant donc de m'en imprimer une, puis, si j'en avais besoin de plus, je ferais des photocopies. Une fois la pièce en main, j'assimilais le tout pour voir si c'était bien ce qu'il me fallait et c'était bien le cas. Le remerciant avec un grand sourire, je rangeais la copie dans mon sac avant de le remettre sur mes épaules, prête à repartir d'ici vu qu'on n'avait plus rien à y faire.

Une fois sortie de l'hôpital, je prenais soin de demander à Lauren ce qu'elle voulait faire et si elle avait faim sachant qu'il était bientôt quinze heures et pour tout dire, j'avais légèrement faim. Bien sûre, elle confirmait le fait d'avoir aussi envie de manger alors c'est tout bonnement que j'entreprenais ma marche en la compagnie de Lauren pour aller en direction d'un restaurant ou même un simple fast-food. Après avoir regardé ici et là pour un endroit où manger, je m'avançais vers un restaurant cubain, ne demandant pas l'avis de Lauren pour cette fois, je savais qu'elle s'en fichait du moment qu'elle mangeait quelque chose.

L'endroit avait été paisible et même très accueillant en ce qui concernait les serviteurs. Le plat que j'avais pris était agréable à avaler, moi qui était d'origine cubaine, c'était rare que je mange des spécialités qui venait de là-bas sachant que c'était toujours Hilary qui cuisinait pour moi, elle variait toujours ses plats, mais elle restait dans le basique, après tout, elle n'était pas un cordon bleu et je n'en demandais pas plus que ça, elle faisait déjà beaucoup pour moi, que les plats qu'elle préparerait était parfait. D'ailleurs, le plat que Lauren avait pris était tout aussi succulent, j'avais réussie à la faire partager son plat, au début ça avait été difficile sachant qu'elle rouspétait en me faisant comprendre que j'avais déjà mon assiette, j'avais essayée de lui en piquer, mais elle avait eu le temps de prendre son assiette et de la disposer hors de ma portée. Elle avait même entreprit de manger dos à moi avant que je la ramène à la raison et d'éviter de se donner en spectacle comme ça.

Elle avait cédé quand je lui avais tendu mon assiette pour qu'elle prenne dans la mienne pour être quitte, à ce moment-là, elle m'avait laissé son plat en libre-service. Ça avait été dur de la faire craquer, mais j'avais trouvé la solution. Elle n'était pas du tout partageuse. Lorsqu'on avait toutes les deux finit de déjeuner, on avait entreprit de marcher un peu dans les rues, et sans le voir venir, Lauren avait pris son appareil photo jetable, seulement, à la première photo qu'elle avait prise, sa pellicule se terminait. N'allant pas lui dire non à sa demande, on c'était mise à la recherche d'une boutique de photo pour aller lui en rechercher un autre, comprenant qu'elle n'allait pas me laisser tranquille si je ne lui en achetais pas un.

On avait marché un bon petit quart d'heure avant de trouver une boutique et de lui acheter un appareil photo jetable, surtout qu'elle avait mis un bon bout de temps avant de se décider de prendre le même qu'elle avait déjà pris la première fois. Cette fois-ci je lui en avais pris deux pour qu'elle ne soit pas embêté si elle venait à terminer le premier, vu qu'il n'y avait que vingt-six poses. Dès qu'elle avait l'un d'eux en main, elle avait déjà commencé à prendre des photos de la ville, la laissant faire ce dont elle voulait jusqu'à même me prendre en photo. Je l'avais donc laissé faire en faisant quelques poses devant les monuments qu'on pouvait voir en marchant, faisant venir Lauren avec moi pour la dernière afin d'en prendre une numérique que je garderais dans mon portable.

Tout en continuant notre promenade dans Miami, Lauren c'était arrêtée devant une affiche d'un zoo, me demandant si on pouvait y aller. Regardant l'heure, mon téléphone affichant quinze heure cinquante-six, je regardais l'affiche pour savoir à quelle heure les portes du zoo se fermaient et cela dans une heure. Je faisais part à la brune comme quoi on aurait très peu de temps pour tout voir si le parc était grand, mais le fait qu'elle laissait place à une expression de tristesse sur son visage, me faisait directement regretter mes paroles précédentes. Tout bonnement j'acceptais afin de lui faire plaisir, ce qui était bien le cas étant donné que j'avais le droit à un câlin. Maintenant libre de mes faits et gestes, je reprenais mon téléphone pour voir la destination qu'il y avait d'où on était au zoo Miami.

Wretched Jauregui Où les histoires vivent. Découvrez maintenant