Une union bouleversante ( L'héritière et le Roi )

Chapitre 2

Ava avait pu reprendre son souffle. quel mufle !

Son commentaire blessant était toujours douloureusement marqué à son esprit. Si elle ne l'intéressait pas, tant mieux ! pensa Ava en regrettant son choix, pour ensuite s'en remettre à la raison. Vivre avec cet homme ne serait pas simple, mais elle se savait en mesure de remplir ses devoirs.

Faire la comédie ? Ava se sentait de taille.

Donner au monde entier une belle image d'un couple heureux était dans ses cordes, seulement le roi ne semblait pas vouloir lui donner la tâche facile, notamment quand ses traits d'homme dominant c'étaient fissurés avant de partir de la pièce.

- Ava ?

Effaçant la peine de son visage, elle avait donné à son père le plus large sourire possible.

- alors ma chérie ?

- tu as dû oublier quelques détailles père. Il est affreusement méchant et arrogant.

Son père avait essuyé son front en sueur.

- seigneur je n'aurais pas dû Ava, je pensais qu'il demanderait ta sœur pas toi !

Ava avait pris ses mains en se forçant à lui sourire pour apaiser ses inquiétudes.

- c'est trop tard pour les blâmes papa, je pense pouvoir survivre... pour toi.

Son père avait soufflé perplexe.

- de toute manière si je ne me sens pas bien je pourrais toujours demander le divorce dans un an. Rajouta Ava en embrassant sa joue.

- tu te sacrifie voilà ce que tu fais !

Elle était proche de son père, si proche que cette folie elle le faisait pour lui, depuis plusieurs semaines il avait du faire face à des critiques et pour les faites taire Ava était prête à tout.

- laisse moi essayé qui sait je pourrais peut-être y trouver quelques charmes.

Loin d'être rassuré son père avait pris congé pour retourner en Italie.

Après de multitudes couloirs parcouru, elle avait découvert les appartements qu'elle devrait partager avec la bête.

Lâchant ses valises d'un geste lacé, Ava fit le tour des lieux tout en gardant ses peurs bien enfoui au fond d'elle pour ne pas s'apitoyer sur son sort.

Mais le visage de l'homme revint à son esprit, son nez allongé, ses hautes pommettes, sa barbe, le muscle de sa mâchoire sans cesse en action, son corps imposant, Ava porta une main sur sa gorge nouée.

Son regard implacable, doublé d'autorité, il ne lui avait guère donnait l'envie de rester.

Mais la froideur dans laquelle sa mère lui avait fait ses adieux ne lui donnait pas envie de revenir à la maison.

Ava essuya une larme sur sa joue en secouant les mains pour effacer ses peines.

Ava était épuisée, elle avait pris le chemin du lit pour se faire à son nouveau statu, pourtant aucune presse c'était encore saisi de leur mariage, serait-il possible qu'il ne l'ait pas encore annoncé ?

Ava préféra ne pas y pensé, sa faim était coupée tout envie de sourire disparaissait au fur et à mesure que les heures passaient.

Elle s'était mise sur le côté, dos à la porte en espérant avoir choisi le bon côté du lit, elle avait dû se débrouiller seule durant le reste de la journée, sans savoir si elle n'avait pas fauté quelque part. Soudain la porte s'ouvrit au loin, Ava ferma instinctivement les yeux en écoutant des pas se rapprocher.

Rashid découvrit avec stupeur sa femme dans son lit, de son côté, prêt à lui indiquer son erreur, il avait décidé de s'y résoudre en voyant son dos blanchâtre suivre sûrement les rythmes de pleur.

Il baissa les yeux sur le tapis pour ensuite les relever.

La haine de son passé, de son présent, ses problèmes, ses pertes, l'avaient poussé à s'en prendre injustement à elle qui était venu à sa propre demande.

Rashid se glissa dans le lit en passant une main sous sa tête. Une odeur vanillé qui venait sans nulle doute d'elle, il l'avait humé en s'offrant un instant de douceur.

- pardonnez moi pour mon comportement de tout à l'heure, j'ai eu des propos négligeables à votre égard qui on dépassait mes pensées.

Rashid avait peiné à lui sortir le pardon, d'habitude il ne s'excusait pas, il espérait qu'elle se manifeste au plus vite avant de regretter d'avoir fait un pas vers elle.

- ce n'est rien nous étions tous les deux sur les nerfs.

Sa voix mélodieuse ne fut qu'un pénible murmure à déchiffrer, il décida de ne pas aller plus loin.

Ava Richardson était une très belle femme, il ne pouvait l'ignorer mais l'amour il avait déjà donné ou du moins il pensait l'avoir ressenti, pour enfin finir par découvrir que son corps souffrait, en lui retirant le désire d'une vie parfaite, maintenant une seule chose comptait c'était son pays.