Chapitre 18 - Il n'avait pas encore compris

15.6K 769 272
                                    

Marinette cria de toutes ses forces, cherchant à alerter quelqu'un. Malgré les hématomes, les bleus et les douleurs Chat Noir se releva à une vitesse extraordinaire. La fille aux cheveux bleus ordonna à Chat Noir : « Laisse moi ! Non ! Chaton, je t'ordonne de ne pas nous suivre ! C'est un piège ! Tu te souviens, tu m'a promis de ne pas abandonner pour moi ! Chat Noir...S'il te plaît sauve toi pendant qu'il est encore temps... » finit-elle en pleure.

Elle espérait au plus profond d'elle-même que Chat Noir l'écoute mais elle le connaissait trop pour comprendre qu'il préférerait la sauver. L'akumatisé, continuait de parcourir les toits en la tenant en sac à patates.

Après qu'il ait courut quelques minutes, le Briseur s'arrêta devant un bâtiment plutôt ancien dont la vitre principale avait la gravure d'un papillon. L'endroit était sombre. Le bâtiment était délabré, les murs sales et poussiéreux, les fenêtres fermées par des planches en bois. Tout cela faisait penser à une attaque ou un lieu abandonné.

Déjà bien tendue, Marinette banda ses muscles plus encore en voyant la vitre. Sa respiration se stoppa instantanément. Ses coups se firent plus fort et determinés que jamais. La peur s'empara de son corps. Le héro refusait de perdre sa lady de vue, alors il continua d'avancer, sur ses gardes.

Il n'avait pas encore compris.

L'akumatisé fit entrer la collégienne dans le bâtiment malgré ses protestations et ses hurlements. Le blond hésita beaucoup entre rentrer et être avec sa lady ou aller prévenir le grand Gardien pour que ce dernier l'aide. Il finit par prendre la seconde option mais lorsqu'il se retourna pour partir, l'homme se tenait devant lui et lui demanda :

« Alors Chat Noir, tu nous quittes déjà ? C'est vraiment dommage parce que mon maître vous invitait et vous avait préparé un petit quelque chose... Je te laisserai bien partir... Mais non, ajouta-t-il sadiquement. Je ne veux pas décevoir mon maître ».

Adrien bloqua sa respiration à l'entente du nom « mon maître » comprenant parfaitement de qui il s'agissait. Le super-vilain fit un énorme sourire, montrant sa parfaite dentition et ajouta :

« je vois que tu as compris, mon petit. Maintenant allons le rejoindre, je voudrais éviter de le faire patienter. Et puis j'imagine que tu ne veux pas trop le laisser seul avec ton amie, se moqua-t-il. ».

S'en était trop pour Chat Noir. Ce dernier sauta sur l'homme, toutes griffes dehors. Il s'acharna sur l'akumatisé pour faire passer sa colère. Briseur, submergé d'attaques tomba au sol sous le regard satisfait du héros. Mais ce geste était tout à fait prévu. L'homme poussa Chat Noir avec ses jambes et l'alter-ego d'Adrien chuta quelques mètres plus loin. L'homme se leva un grand sourire se dessinait sur ses lèvres ensanglantées. Le Briseur l'attrapa et le projeta contre le mur d'en face, où une fissure apparue pour témoigner de la force de l'homme. Il laissa échapper un cris de douleur. Tous les muscles du jeune travaillaient durs, tandis que son corps lutta pour encaisser tous les coups. Il était épuisé et pourtant il utilisa ses dernières force pour foncer vers l'akumatisé. L'homme orange évita sans soucis les coups enragés du blond. Le Chat donna un coup de pied dans le tibiat du super-vilain, qui tomba mais l'entraîna dans sa chute. L'akumatisé le tira par la queue, lui cogna le crâne puis lui donna un violent coup de poing au visage. Chat Noir saignait.

Il ne voulait pas abandonner mais son corps ne lui permettait pas de continuer. Briseur l'attrapa par le cou et le porta sur son épaule. Le garçon donna de faible coup dans le dos de son agresseur mais rien n'y fit.

Son ennemi l'emmena à l'intérieur de la base du Papillon. Enfin ils trouvaient sa cachette mais pas dans de bonnes conditions. À l'intérieur, la pièce était sombre, seule la grande verrière laissait entrer la lumière. De magnifiques papillons blancs volaient dans la pièces. Le Papillon siégeait au centre de la salle, abordant une mine réjouie. L'esclave du Papillon jeta le corps martelé du héro au sol, devant son « maître ».

Miraculous "Vérité" Où les histoires vivent. Découvrez maintenant