Chapitre 15

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J'essaye tant bien que mal de me glisser dans ma robe moulante en faisant abstraction de mes bleus et de mes courbatures que j'ai essayé de camoufler avec du fond de teint. Quand je suis rentrée, il y a une heure, Shipman était dans la cuisine en train de téléphoner. Je ne sais pas ce qu'il fait à présent, et cela m'importe peu je dois dire...Tout ce qui m'intéresse à présent et d'arriver à fermer ma fermeture éclaire qui se trouve, bien évidemment, au milieu de mon dos et de trouver une paire d'escarpins assez confortables pour la soirée.

Je me bat avec mon vêtement depuis plusieurs minutes quand mon colocataire rentre dans ma chambre sans frapper.

- Wow, tu connais le principe d'une porte toi ou pas ? Si elle est fermée ce n'est pas pour que tu débarques comme ça !

- Ouais. Ok. Demain, on a rendez-vous avec le Requin...C'est demain que tout se finis.

J'hoche la tête en essayant de fermer ma robe en passant mon bras par dessus mon épaule.

- Et ça ne pouvait pas attendre que je sois habillée ?

Il ignore ma question.

- Tu veux de l'aide peut être ?

- Ca ne serait pas de refus.

Il vient se placer derrière moi, je relève mes cheveux le temps qu'il remonte la fermeture éclair de ma robe.

Je sens qu'il est tendu, mais pourquoi ? Il est comme ça depuis ce matin et son comportement commence à sérieusement m'inquiéter !

- Tu vas quelque part ?

- Oui.

- Avec qui ?

Je me retourne pour lui faire face.

- Tu ne connais pas.

Puis, je sors de la chambre en attrapant la pochette qui accompagne ma tenue et les escarpins vernis qui trainent à côté de ma commode.

- Justement, je ne connais pas. C'est ça le problème.

Il me suit à la trace à travers l'appartement.

- Je suis grande Damon, je n'ai pas besoin de ton aval pour accepter une invitation.

- Avec qui vas-tu passer la soirée ?

- T'es jaloux ?

- Non, méfiant. Qu'est ce qui te dis que le gars qui t'as invitée ce soir ne veut pas ta peau ? Tu dis toi même que le Requin veut t'eliminer.

Sur le coup, le doute me prend. Il n'a pas tord. Qu'est ce qui me dit que cet homme que j'ai vu cinq minutes dans ma vie ne veut tout simplement que me tuer.

- Peut être qu'il est juste tomber sous le charme que je dégageait quand il m'a vu étrangler un gars qui m'avait cherchée.

- Quoi ? T'as étranglé quelqu'un ! Mais pourquoi ?

Nous sommes tout les deux devant la porte d'entrée à essayer de crier plus fort que l'autre. Les voisins doivent surment penser qu'on égorge un porc.

- Ca ne te regarde pas ! J'étrangle des gens si j'en ais envie ok !

- Oh que si ça me regarde, tu es ma coéquipière, on est censé bosser ENSEMBLE, donc si t'étrangles ou tues des gens j'aimerai être au courant.

Une minute pour te tuerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant