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je vous aurai prévenue hein ! dans cette partie y'a que du lemon -18 ans , j'ai jamais fait ça , donc hein.

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Chapitre 101 : Mon infidèle.

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J'enlève l'élastique qui m'attache durement les cheveux.

J'hésite à allumer mon poste quand j'entends des bruit venant de ma porte. Je me dirige vers celle ci sur la pointe des pieds. Je chope le katana que m'a offert Doum's et me colle dos à ma porte. Les bruits se font de plus en plus insistant et je me maudit de ne pas avoir un oeil de boeuf. Puis la sonnerie retentit, mon rythme cardiaque ralentit et j'ouvre la porte lentement.

Dans l'entrebâillement, Ken. Long corps tout en noir, mais pas de doute, c'est lui.

- Salut. Murmure t-il d'une voix rocailleuse.

Je ne répond pas, je sens tout à la fois ces yeux perçants. Ses yeux noisette brillent à chaque fois d'un éclat suspect, il me scrute intensément mais ne dit plus rien. Il entre sans que l'y invite, je sens mon courage qui faiblit.

Mon cœur saute dans ma poitrine, une longue minute passe, ni lui ni moi ne prononçons le moindre mot.
Il s'avance soudainement près de moi après que j'ai fermé la porte, enlève sa capuche et n'ose pas me regarder dans les yeux. De plus en plus près, il balade sa main sous ma jupe et  explore ma cuisse. Ses caresses se font plus insistantes. Nos respirations et le bruit sourd de la ville, à cause de la fenêtre ouverte s'entremêlent. 
      
   Tout serait tellement plus facile s’il n’était pas aussi attirant.Pourquoi est-il si calme ? Ses crises de colère, je connais. Mais cet étrange silence ? C’est… troublant.
Sa main appuie doucement sur le bas de mon dos avant de descendre, s’immobilisant sur mes fesses.
     

  La chaleur de sa main se déplace sous ma jupe, ma peau s’électrise. Chaque muscle de mon corps se tend, mon ventre se liquéfie. Mais qu’est-ce qu’il fout ? Mon cerveau me crie de repousser cette main, de lui dire de ne plus jamais me toucher, mais mon corps a une autre idée.
Trahison pectorale.
Mon cœur saute dans ma poitrine,je me redresse, les yeux dans le vague.

Je pivote lentement, sa main me parcourt rapidement et glisse sur ma hanche. Je la sens se déployer. Nous nous regardons à la dérobée.
 Sa poitrine monte et descend, sa respiration est rauque. Sa mâchoire bien dessinée a un mouvement convulsif au moment où son pouce bouge, lentement, d’avant en arrière.

Ses yeux ne me quittent pas. Il attend que je l’arrête, ce que j’aurais pu faire depuis plusieurs minutes déjà, le repousser, ou simplement tourner les talons. Mes émotions sont bien trop contradictoires pour que je puisse réagir. Je n’ai jamais ressenti ça et je ne me serais jamais attendue à ressentir ça pour lui. J’ai envie de le gifler, puis de le tirer par son sweat et de lui lécher le cou.

- Tu pense à quoi ? murmure-t-il, le regard plein d’excitation et d’anxiété à la fois.

- Tais toi.

Ses yeux toujours rivés aux miens, il fait coulisser sa main plus bas. Ses doigts sillonnent ma cuisse, jusqu’à l’ourlet de ma jupe. Il la remonte. Je fonds littéralement, je suis brûlante.

Comment est-ce que je fais pour laisser mon corps réagir comme ça ? J’ai toujours envie de le gifler, mais maintenant, plus encore, je souhaite qu’il continue. Le désir monte entre mes jambes. Il arrive au bord de ma culotte et passe ses doigts sous le tissu.  Je mords mes lèvres, essayant, sans succès, de réprimer un gémissement. Quand je baisse les yeux sur lui, la sueur perle entre ses sourcils.
      

Il ferme les yeux, sûrement en train de mener la même bataille interne que moi. Je jette un coup d’œil à ses genoux, il froisse le tissu lisse de son Jean.  Il tremble en me regardant, il a une expression furieuse.
Il m’attrape par les hanches sans ménagement, me soulève et me pose sur mon plan de travail. Sensation du bois froid. Il m’écarte les jambes. Je gémis involontairement .

Je méprise Ken avec une hargne singulière, mais mon corps me trahit .
Ses caresses n’ont rien à voir avec les attouchements amoureux auxquels je suis habituée. Il obtient toujours ce qu’il veut, et ce qu’il veut, là, maintenant, c’est moi. Ma tête tombe sur le côté alors que je m’allonge sur mes coudes, sentant un orgasme s’approcher à vive allure.

Avant que ça n'arrive , il s'approche lentement de mon oreille, le torse suant, ramenant ma nuque vers lui.

- Pardonne moi, encore. Murmura t-il doucement.

"T'étais différente" : NEKFEU X BRIANAWhere stories live. Discover now