TEXT MESSAGE + sukook af

05 ; 五

Le dénommé Jungkook semblait toujours aussi décidé à rester devant la porte du jeune homme jusqu'à temps qu'il obtienne ce qu'il était venu chercher.

Seulement, Yoongi n'avait pas ce que Jungkook était venu chercher.

« TU NE RESTERAS PAS INDÉFINIMENT DANS CET APPART TAEHYUNG. »

Yoongi se massait les tempes en cherchant une solution afin de ne plus entendre les aboiements incessants de ce cinglé qui résident complètement sur le pas de sa porte.

Le jeune garçon s'éclipsa jusqu'à son salon que Jungkook avait déjà bien retourné et tenta de trouver sa paire d'écouteurs.

Il ne les trouva pas.

« KIM TAEHYUNG, C'EST TA DERNIERE CHANCE. »

Yoongi se bouchait les oreilles, le brun commençait réellement à les lui briser. A un point tel que Yoongi était quasiment prêt à user de la violence.

Mais il se rappela qu'il était trop feignant.

Il se positionna face à sa porte et l'ouvrit brusquement pour se retrouver de nouveau devant le petit brun qui disait s'appelé Jungkook.

« Écoutes-moi bien, je vais fermer la porte. Je vais te laisser cinq minutes pour dégager, ensuite si j'ouvre la porte et que tu es toujours là, j'appelle les flics. »

Yoongi ne lui laissa pas le temps de répondre et lui claqua la porte au nez agacé du comportement puéril de ce dernier.

Il prit son téléphone fixe et attendit cinq minutes, comme convenu.

Mais au bout de cinq minutes, et après avoir finalement rouvert sa porte, Yoongi constata que Jungkook s'en était allé.

Il soupira.

« Enfin. »

Ainsi il pourrait donc revenir à ses préoccupations. Il passa une main sur sa nuque et reprit son téléphone portable qui était présentement dans sa poche avant d'avoir reposé son téléphone fixe sur sa base.

Yoongi :
Je suis vexé, tu ne m'as pas envoyé un seul message depuis tout à l'heure. Trop occupé à te branler ?

Grand-mère :
Putain.

Grand-mère :
Juste pour cette journée laisse-moi tranquille bordel, c'est pas le moment.

Yoongi sentit dans sa manière d'écrire que quelque chose n'allait pas, et étrangement, il s'en inquiétait. Après-tout, pour rien au monde il ne voudrait que son unique distraction de longue durée puisse être usée.