Partie 1

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" Le gun ou la rose...? "

Bob sur la tête, survet' tn, comme tout les soirs à cette même heure j'suis posée sur ce muret ou l'illicite circule plus vite qu'une sandala lancée par une dar' ayant 20ans d'expérience au compteur.

Au loin j'vois un client à moi arriver. J'vais pas passer 8mois dessus, j'crois vous avez tous compris: j'lui donne s'que j'ai à lui donner lui pareil et c'est fini.

Lui: Saha la miss

Moi: Vsi Vsi nashave de ma vue

Lui: Mais c'est qu'elle est agressive cette beauté

Ni une ni deux j'sort mon gun j'le pointe sur lui.

Lui (sourire ironique): Je sais que t'a pas les couille de tirer

J'le charge, sourire au lèvres: T'en ai sur ?

Y'est passer du matte au blanc miskine mais y'a garder la tête haute, j'suis sur c'est un algérien il garde sa fierté, j'aime mais bon, chose à pas faire avec moi...

Lui: Salope tire si t'a les couille, Vsi tire !

J'me positionne pour tirer, j'pose mon doigt sur la gâchette, pas le temps d'appuyer que j'me sent propulser 3 mètre plus loin par un tank sa mère yzhh.

J'vais le bz ce hataye, il fait le bonhomme mais il appel ses shab pour l'aider.

J'me relève, j'voit le gars qui m'a pousser au sol et l'autre shmeta c'est tailler en courant, c'est pas fini avec lui le jour où j'le retrouve sa s'ra la meme date qui sera inscrit sur sa tombe. Dans ma tête j'me faisait des film, j'me passer le déroulement de sa mort.

...: Oh sava petite ?

J'lavais oublier lui. J'choppe le gars qui m'a fait tomber et j'lui met une droite, j'crois sa lui a fait l'effet d'une caresse. Mais vu comment il ma téma sa lui a pas plus.

Lui: TFK QUOI LÀ, T'A ESSAYER DE TOUCHER QUI LÀ ? MOI, SAPHIR BEN SALEM J'SUIS UN SHMETA POUR QU'ON M'TOUCHE ? SLP J'VAIS T'NIQUER TA RACE CHEPA S'QUE J'ATTEND POUR PAS TE BZ MTN !

Il cherche la merde lui aussi on est d'accord, j'ai commencer à rire mais nerveux, shab un rire de sorcière, il ma téma j'suis sur il ma pris pour une folle mais j'ai pu voir un sourire au coin d'la lèvre. Pk il rigole s'fdp, y'a cru j'etait un clown ?!

Moi: Mdddrrr range tes Chico frere, en sah tu parle à qui la, vrai ftg et parle bien àvec ta bouche moi j'suis pas ta pote ni ta pute j'te bute sans problème fils de cadavre, crois pas tu fait le triple de moi tu peut me monter sur la tete. Pff Bouffon va !

J'lui crache un gros Molard à ses pied, j'commence à me tailler vers mon bat mais j'crois qu'il etait pas du même avis, il me hakim par les shral, j'lui envoi direct une patate, il me plaque au mur. Nos front étaient collés, j'sentais son souffle brûlant sur mon visage, il me transpercé du regard. Avec sa main libre (Psq y'avais encore mais Shral dans l'autre mdrr) il retire sa capuche et continu de me scarefacisé. Il croit déstabiliser qui s'pd ?

Lui: Écoute moi bien, j'suis pas le shmeta que ta faillit descendre taleur, tu vas apprendre à parler bien avec ta bouche psq WAllah j'sais pas j'attend quoi pour pas te descendre. La j'v r te faire et WAllah que Seul Dieu sais à quel point j'ai envie d'te buté, mais la prochaine f...

Moi (j'le coupe): Redescend cousine, Chepa t'essaye de faire khaff à qui l'a donc t'es menace tu va les garder pour toi avant que j'te fasse du sale, tu vas enlever tes mains de mes shrall et tu vas nashave avant que j'te castre sur place.

Il me fixe sévère et me lache brusquement. Sa s'voyait qu'il voulait me bouffer, mafoi si tu veux debz j'suis op Poto, c'est pas ce genre de hataye qui réussira à me déstabiliser.

Lui: Vsi Vsi nashave avant que j'te bute sur place

Et Vsi il ma déjà deuh j'lui crache au pied pour réponse et j'trace ma route. Au loin j'lentend crier " Crois pas c'est fini slp" j'lui fait un fuck. Tkt pas coco cm on dit y'a que les montagne s'croise pas, ce jour la j'te raterais pas !

Hassoul, Moi ? C'est Hind, ou Poizon pour le biz, 18 ans et Algérienne bien-sur. Oui, vous vous direz " la go elle a 18 ans elle baigne déjà dans le haram " bah oui, dans ce monde de chien il faut trouver un moyen pour survivre et c'est pas la Yemma avec son 1200 qui vous dira le contraire.

Niveau caractère j'vous laisse imaginer et vous le verrez par vous même au cours de cette chro, S'que j'peux vous dire c'est que j'me laisse pas marcher sur les pied, à qui ose me défier on en reparlera le jour de son enterrement. Ouais ouais j'suis un bonhomme au coeur de pierre, enfin j'parle de guelb mais j'sais même si j'en ai.

On m'a appris que dans cette chienne de vie fallait faire confiance à personne, jamais laisser la porte de son coeur ouverte car un arabe passant par là pourrait te le volait à jamais.

Niveau ami, on va dire que j'ai que mon sah, fin... J'avais... Ouais mon kho Hakim Allah ya Rahmo. Lui & moi on s'connait depuis toujours, jamais l'un sans l'autre, si l'un s'mangeait une GAV l'autre suivait. On a appris à marcher en même temps, quitter l'école ensemble et rentrer dans le milieu du haram à 2 mais y'a 5 mois nos chemin se sont séparer...

Khoya si tu m'entend sache que tu me manque, khoya depuis que t'es parti WAllah sa va plus, j'me suis enfoncer dans le biz, y'a que ma bouteille et mon zdeh pour m'faire oublier l'histoire d'un instant mais ton image me reste encré dans le veau-cer. La rue me dévore petit à petit souvent j'pense à te rejoindre astaghfir Allah mais j'me dit que toi, comparer à moi, ton coeur était pur et que tu avais ta place au paradis alors que moi à coup sur j'brulerais dans les flammes de l'enfer.

J'pourrais pas dire que je suis musulmane car je ne prie pas, je baigne dans le haram, j'ai tout les comportements contraire de l'Islam mais j'ai foi en Allah et je Le crains malgré tout.

Breff, j'rentre chez moi comme dab la Yemma qui cris parce que sa fille rentre tard... Yemma si tu savais que tous ça j'le fait pour toi, pour que tu ne manque de rien, certe j'suis un bonhomme j'assume tout sans problème mais te voir un jour dans le besoin et la seule chose que je n'assumerai pas... J'veux juste t'offrir le palace dont tu rêver, celui que mon chien de géniteur te promettait, mais pour tous sa faut les lovés et il existe peu de moyen d'en ramener en quantité quand tu vie en cité...

J'crois beaucoup en l'chiffre, peu en l'hommeWhere stories live. Discover now