NIAN [Tome 1] : Dans ma peau

Chap 21 - La boite de Pandore

PDV Nina

Je posais mon verre de champagne sur la table pour me lever. Il me dévisagea surpris. Je le regardais avec un sourire rassurant puis lui tendis la main. En silence, Il posa son verre sur la table et la saisit. Il se leva et je me blottis dans ses bras de manière à ce qu'il m'enlace par les épaules et moi par la taille.
Sans rien dire nous avancions vers l'ascenseur. A l'ouverture des portes nous y montions. A l'abri des regards indiscrets, toujours la tête dans ses épaules je me collais face à lui et entourais sa taille de mes deux bras. Je me gardais bien de le regarder. Il passa son deuxième bras autour de mes épaules et me serra fort contre lui.
Nous ne bougions plus, là, dans les bras l'un de l'autre, le temps était comme suspendu ... A l'ouverture des portes, avec un regard décidé, je levais mes yeux vers lui, puis en me décollant attrapa sa main pour entremêler mes doigts avec les siens et le conduisais vers ma chambre. Il me suivait toujours sans rien dire, j'ouvrai la porte de ma chambre. Il m'attira vers lui, me regarda.

- Nina ?

Je ne le laissais pas finir et resserra l'étreinte de mes mains pour l'attirer à l'intérieur et lui dit.

- Oui, entre...

Il y eut beaucoup de délicatesse dans les moments qui suivirent. Il me laissa fermer la porte puis s'approcha de moi doucement. Il posa sa main sur ma nuque et m'attirera vers lui. Avec son autre main, il amena mon visage à quelques millimètres du sien. Nous laissions, nos regards se parler. Puis, il vint poser ses lèvres sur mes lèvres avec beaucoup d'amour et nous nous embrassâmes.
Il n'était plus question de baiser de cinéma, mais de nous. Je passais mes bras autour de sa taille et commençais à lui caresser le dos. Il me massait la nuque et faisais voyager son autre main le long de ma colonne vertébrale. Nos langues ne se décollaient plus. Je remontais mes mains le long de son corps pour arriver dans ses cheveux et pressais son crâne pour qu'il continue.
Sa main câlinait les abords de mes omoplates, je la sentais se concentrer sur ma peau autour de la fermeture éclair de ma robe. Il cessa de m'embrasser pour que je le regarde. Il voulait mon approbation pour ce qu'il s'apprêtait à faire. En guise de réponse, je passais mes mains sur son poitrail et en le regardant, ouvris les boutons de sa chemise. Sans le quitter des yeux, je laissais y pénétrer mes mains. Je caressais à présent son torse, avant de faire tomber le morceau le tissu.
Je venais de l'autoriser à poursuivre ses explorations sur ma peau. Il me caressa le dos avec intensité, alors que j'embrassai son sternum pour remonter vers son cou et retrouver le chemin de ses lèvres.
La passion nous gagnait tous les deux. Il ouvrit le zip de ma robe sans la laisser tomber et passa sa main dans mon dos maintenant dégagé. Il continua à en toucher, toujours aussi tendrement, chaque centimètre carré.
Nous n'avions plus aucun moyen de contrôle l'un sur l'autre. Nous souhaitions juste tous les deux nous donner du plaisir et échanger notre intimité.
Je laissais alors glisser ma robe. J'étais presque nue, seules mes parties intimes étaient encore cachées.
Je vins aussitôt me blottir sur son torse. Une vague de frisson nous envahit. Il m'enlaça et découvrit mon corps avec ses mains. Je faisais la connaissance du sien au travers de mes lèvres.
Nous nous aimions enfin.

Nos baisers devenaient de plus en plus appuyés. Toujours collés l'un à l'autre, il m'entraina vers le lit, où je m'allongeais pour le contempler se déshabiller. Son corps reflétait son envie. Il vint se mettre au-dessus de moi et m'embrassa. Je le guidais avec mes mains, vers des zones sensibles de mon anatomie. Il découvrit ma poitrine avec ardeur tout en laissant filer une de ses mains vers le bas de mon corps. Avec assurance, il caressait le haut de ma cuisse, puis mon entrejambe. Il faufila sa main vers ma toison et la massa. Je me cambrais de plaisir, et lui fis savoir par de faibles gémissements le bien-être qu'il me procurait. Je poussais un petit cri de satisfaction tinté de surprise quand je sentis son doigt s'aventurer à l'intérieur de mon jardin intime.
J'étais prête à le recevoir. Il le savait et retira alors le dernier triangle de tissu qui me vêtait encore. Je l'aidais à mettre sa protection, puis il vint se positionner au-dessus de moi. Sans cesser de m'embrasser, il se guida un chemin vers mon intérieur et ensemble, nous exprimions notre plaisir en nous unissant pour la première fois. Tendrement, il recommença ses assauts, jusqu'à ce que nos corps se cadencent naturellement.
Je l'embrassai, le caressai, l'encourageai à poursuivre notre ascension vers le plaisir. Le temps n'existait plus, seul nos corps dialoguaient entre eux de la satisfaction qu'ils s'apportaient. Puis, en toute harmonie, nous accélérâmes la cadence. Je sentis les muscles de ses fesses se contracter. Enfin, à l'idée qu'il s'approchait du moment où il ne pouvait plus faire machine arrière, ma libido s'envola avec lui vers l'extase.
Sa tête était enfouie dans mes cheveux. Nous étions enchevêtrés et reprenions notre souffle, sans vouloir bouger, pour profiter des derniers élans de plaisir que nos bassins nous procuraient. Je lui caressais le dos et lui massais le cuir chevelu.
Doucement, il se redressa sur moi en prenant bien soin de ne pas bouger le bas de nos corps. Puis nous découvrions chacun, dans le regard de l'autre, les yeux scintillant du bonheur.
Je n'avais pas envie qu'il bouge et le lui fit savoir. Il me caressa le visage en guise de réponse et me dit.