Il a fallu que ce soit mon élève

Une championne

Chris : Tu te souviens l'endroit où on allait quand on était gosse ?

Lauren : Avec notre cabane ?

Chris : Ouais, tu te souviens où elle est ?

Lauren : Évidemment !

Chris : On y va ?

Lauren : Ouais, on va voir ce que c'est devenu !

Lauren redonne un coup de kick et nous repartons, Chris et Taylor sont à nos côtés, nous traversons une sorte de forêt, il y a pleins d'arbres et des buissons partout, c'est très beau.
Nous arrivons à un endroit merveilleux, il y a un petit lac et au loin on peut apercevoir une falaise, il y a de la verdure partout, c'est vraiment magnifique. J'aperçois une sorte de cabane, c'est sûrement celle dont parlais Lauren et Chris. Je vois que Chris s'arrête et juste après Lauren fait de même. Je descend et elle met la béquille et descend à son tour. Je retire mon casque, Lauren en fait de même en l'accrochant sur le guidon de la moto, je fais donc pareil qu'elle et elle prend immédiatement ma main et entrelace nos doigts ensemble. On s'avance tous ensemble vers la cabane et Chris y rentre le premier.

Chris : Exactement comme dans mes souvenirs !

Lauren : Mis à part la pourriture...

Taylor : ça vous dit on va plutôt s'asseoir sur l'herbe près du lac ?

Lauren : Bonne idée.

On ressort tous de la cabane et on s'assoient près du lac comme Taylor l'a proposé.

Camila : C'est vraiment magnifique...

Lauren : On venait souvent ici quand on était petit, il m'arrivait même d'y aller seule pour me vider l'esprit...

Chris : Moi aussi, c'est vraiment un endroit *s'allonge dans l'herbe* paisible...

Lauren se lève et va chercher le sac que Taylor avait sur son dos tout à l'heure. Elle revient s'asseoir près de moi et ouvre sa combinaison pour laisser le haut de son corps découvert, elle portait juste une brassière de sport, avec d'autres gens, c'est sûre que j'aurais été jalouse et que je lui aurais fais fermer sa combinaison directement mais là c'était sa soeur et son frère donc je n'avais aucun souci à me faire. Elle farfouille dans le sac et en sort un débardeur blanc qui lui appartient sûrement.

Lauren : Tiens *me tend le débardeur*, je me suis dis que tu serais plus à l'aise avec un débardeur.

Camila : Merci mon coeur.

J'ouvre le haut de la combinaison et enfile le débardeur qui est un peu trop grand mais peu importe, il y a l'odeur Lauren dessus ce qui me fait légèrement sourire. Lauren tend un T-Shirt à sa soeur et Taylor l'enfile alors que Lauren avait reposer son regard sur moi.

Lauren : Pourquoi tu souris comme ça ?

Camila : Pour rien...

Lauren : Mais si dis-moi.

Camila : Non c'est bon t'inquiète.

Lauren : Dis-le moi !

Camila : Sinon quoi ? J'ai pas peur !

Lauren : Tu devrais...

Je n'ai pas le temps de réagir que je me retrouve allongée dans l'herbe avec Lauren assise à califourchon sur moi en train de me chatouiller. Je la supplie d'arrêter entre mes rires mais elle continue et se met à rire avec moi. J'en ai les larmes aux yeux.

Camila : Lau... Lauren... Je vais... Je vais te... le dire !

Elle arrête de me chatouiller et vient m'embrasser. Mes mains viennent se poser sur ses hanches et les siennes se posent de chaque côtés de ma tête. Elle passe sa langue sur ma lèvre inférieur pour demander l'accès à ma bouche et j'ouvre un peu plus la bouche et nos langues viennent danser ensemble sans vraiment chercher à dominer. Nous mettons fin au baiser par manque d'oxygène mais Lauren reste sur moi.

Lauren : Alors ?

Camila : C'est juste que ton débardeur à ton odeur...

Lauren : Awn... Et tu souriais pour ça ? C'est trop mignon !

*Ellipse jusqu'au soir*

Nous venions de rentrer chez les Jauregui, j'étais dans la chambre de Lauren en train de me changer afin de remettre les vêtements que j'avais mis pour venir. Lauren en faisait de même et une fois terminé elle vient m'enlacer par derrière en posant sa tête sur mon épaule droite et ses bras entouraient ma taille.

Camila : Merci...

Lauren : Pour ?

Camila : C'est merveilleuse journée, certes elle n'a pas bien commencé, mais après ça, c'était parfait.

Je me retourne et passe mes bras autour de son cou. J'approche doucement mes lèvres des siennes et nous échangeons un long baiser rempli d'amour avant d'aller dire au revoir à sa famille et de rentrer chez elle, le sourire aux lèvres.