Chapitre 21 Mères?

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Aurore s'est fait AVALER par un mur ! C'est un labyrinthe de fou ! D'abord, on erre dans un chemin pendant des mois et quelqu'un se fait aspiré par un mur. Jason tenta de passer au travers lui aussi mais rien à faire. Il n'y parvient pas.

— Comment a-t-elle pu se faire aspirer par un mur ? demanda Marc stupéfait
— Ce labyrinthe a sans doute été créé par Vlad, répondis-je, il a dû le rendre magique. 
— Mais Vlad n'est pas puissant à ce point, remarqua Oliver
— Nous devrions attendre Aurore ici, déclara Sirena, elle semblait dire que la porte se trouvait par ici.,
— Mais s'il s'agissait d'un piège ? demanda Jason
— Nous courrons assez vite pour y échapper, répondis-je

Quelques heures plus tard, une porte se créa dans le mur. Sur ses gardes, Jason l'ouvrit et y entra le premier. Il en ressortit en nous disant qu'il n'y avait aucun danger et qu'Aurore s'y trouvait. Je la vis qui semblait terrorisé.

— Aurore ? murmurais-je

Elle sursauta.

— Que se passe-t-il ? demandais-je
— J'ai juste été victime d'une hallucination qui semblait réelle, répondit-elle comme si elle tentait de se rassurer elle-même. 
— Qu'as-tu vu ?
— Un garçon, répondit-elle

Elle se leva et nous pointa la porte.

— C'est la sortie, expliqua-t-elle
— Tu nous chasses ? demanda Catalina
— Non je vous indique seulement par où sortir lorsque vous en aurez envie, répondit Aurore

Je regardai autour de moi. Le décor semblait plus que réel. Sur le sol, un sentier de galet argenté zigzaguait parmi l'herbe vert émeraude. Des roses blanches serpentaient les murs. Elles étaient reliées par une tige dorée. Une fontaine de pierre grise se trouvait au centre contenant une eau limpide qui reflétait la lumière du soleil. Devant se trouvait le banc de marbre blanc sur lequel Aurore était assise plus tôt.

— On dirait que nous sommes dans un conte, dis-je

Aurore sourie.

— Cette pièce a pris la forme de mon imagination, dit-elle, mon songe m'a expliqué qu'une pièce identique à celle-ci m'appartenait.
— T'appartenais ? demanda Catalina
— Oui, répondit Aurore
— Comment ça ? demanda la fille du feu
— Je ne sais pas, répondit l'autre
— Et si on poursuivait cette épreuve ? demandais-je

Nous quittâmes la pièce pour nous rendre dans l'arène.

— Je me demande quelle sera l'épreuve, dit Catalina

Rapidement, du feu nous encercla et s'avança vers nous. Oliver et Catalina firent de leur mieux pour le maintenir en place. La pluie arriva rapidement et à notre grand étonnement, elle n'éteignait pas le feu. En revanche, le niveau de l'eau montait à une vitesse folle et Marc et Sirena tentait de l'empêcher de nous noyer. Comme pour les déstabiliser, le vent se mit à souffler dans toutes les directions. Aurore et Arnaud avait peine à maintenir leur équilibre et empêcher le vent de nous faire chavirer. Le sol se mit à se rapprocher de nous nous rapprochant ainsi du feu qui nous encerclait. Jason et moi nous empressâmes de la remettre à la normal.

— Mais que se passe-t-il ? demanda Marc en criant.
— Aucune idée, répondis-je de la même manière.

Bientôt, les forces furent trop puissantes pour nous.

— C'est la fin ! s'écria Catalina paniquée.

Nous nous rapprochâmes tous, prêt à mourir ensemble. Soudainement, quatre femmes descendirent du ciel.

— Vous nous avez sauvé ? demanda Aurore
— Bien sûr, répondit l'une d'elle, je n'allais tout de même pas laisser ma fille mourir, vaincu par son propre élément. 
— Excusez-moi, mais qui êtes-vous ? demanda Oliver
— Je m'appelle Diana et je suis la mère d'Aurore. 
— Mais c'est impossible ! protesta la concernée, ma mère se nomme Ginette. 
— Elle t'a adopté, expliqua Fan, comme chacun d'entre vous. 
— Donc Gabriel n'est pas mon frère ?
— Il est ton demi-frère, répondit la dame, mon fils ainsi que celui d'Anatole.

Je regardai la dame qui parlait avec mon amie. Ses cheveux étaient de couleur argenté et ses yeux aussi bleus que le ciel. La deuxième avait les cheveux noirs et les yeux bruns. La troisième, les yeux bleu océan et les cheveux blond châtain et la quatrième, les cheveux roses et les yeux vert émeraude. 
La dame aux cheveux noirs me regardait elle aussi. Je détournai donc le regard. Elle s'approcha de moi.

— Ne me fuis pas Holly, je suis celle qui t'ai mis au monde, dit-elle
— Qui êtes-vous ? demandais-je
— Iris, répondit-elle

Je pu voir que chacune de mes amies étaient avec l'une des dames.

— Je suis la déesse de la douceur, la fraternité et la prospérité, dit-elle

Je la regardai interloquée. Une déesse ? Sûrement une autre blague. Avec tout ce qui nous arrive, normal que j'hallucine.

— Tu n'hallucines pas, dit-elle
— Si vous êtes ma mère pourquoi avoir attendu que je sois en danger de mort pour venir me voir ? demandais-je
— Ce n'était jamais le bon moment, répondit Iris, je dois te laisser.

Les quatre femmes s'évaporèrent.

— C'était bizarre, dit Catalina
— Très bizarre, approuva Sirena
— Mais qui était ces femmes ? demanda Jason
— Elles se prétendent être nos mères et la mienne une déesse, répondis-je
— La mienne m'a dit la même chose, déclara Aurore
— Au moins, elles ont mis fin à cette épreuve de malheur, dit Oliver
— Mais pourquoi Vlad nous fait-il faire tout ça ? demanda Arnaud
— Pour vous tester, répondit une voix

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Coucou!
Alors, d'après-vous, qui est la dernière personne qui a parlé?

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