La Prophétie (Klaus Mikaelson fiction)

Nouvelle espèce

Dans la voiture sur le trajet du retour, je ne pouvais pas détacher mes yeux d'Elijah. La lumière des lampadaires éclairait son visage et faisaient briller ses yeux marrons.
Il se mit à sourire puis à rire.

-Je vais finir par croire que j'ai le nez pas droit, rit Elijah.
-Désolée, je ne sais pas ce qui me prends..., m'excusai-je.

Je détournai le regard pour le porter à la route en face de nous. Je sentis le regard d'Elijah sur moi ce qui me donna un coup de chaud.

-Elijah, je suis amoureuse de Klaus, lâchai-je qu'il s'y attende.

Elijah perdit son sourire et fixa durement la route.

-Mais je ne sais comment expliquer l'attirance que j'ai pour toi...

Les sourcils d'Elijah s'arquèrent à mes mots.

-Mais tu connais l'histoire et tu comprends que je ne peux pas...

Elijah allait me répondre mais trois silhouettes apparurent sur la route. Elijah dû freiner d'urgence et on faillit "dérailler". La voiture s'arrêta tout juste à quelques mètres des trois personnes. C'était trois femmes.

-C'est quoi ce ..., commença Elijah.

Il s'arrêta quand ces femmes levèrent leur mains et commencèrent à réciter une incantation. Je sentis mon cœur battre de plus en plus vite, ma respiration aussi s'accéléra.

-Anna ? s'inquiéta Elijah.
-Elles sont là pour moi..., réussis-je à dire.

Elijah sortit de la voiture pour les arrêter mais il fut vite mis K.O.
Je sortis à mon tour de la voiture avec beaucoup de mal. Je sentais mon corps s'affaiblir.

-Pourquoi ?! criai-je.
-Cet enfant va déséquilibrer la nature s'il voit le jour, nous nous devons d'empêcher ça ! dit l'une des sorcières.

Je m'écroulai sur mes genoux en criant de douleur.
Puis d'un coup, je sentis une puissance venir de mon ventre. Ça me fit d'abord mal puis je sentis cette puissance sortir et les sorcières furent projetées 10 mètres plus loin. Je ne compris rien à ce qu'il venait de se passer. Le mal que j'avais avait disparu. Les sorcières ne se relevèrent pas et je me ruai sur Elijah.
Il était inconscient.

-Elijah ! le secouai-je.

Je pris son visage entre mes mains et je lui donnais des petites tapes pour essayer de le réveiller.
Il ne se réveilla pas. J'ouvris la porte de la voiture arrière et je tirai Elijah, non sans mal, sur la banquette arrière.
Je refermai la porte et en regardant vers l'endroit où les sorcières étaient. Et je les vis l'une d'elles se relever alors je me dépêchai de prendre le volant et de démarrer à la vitesse éclair.
Ma respiration était saccadée, j'étais sous état de choc. Je savais que c'était mon bébé qui m'avait sauvée, ce qui était juste incroyable.
J'arriva devant le manoir à Mystic Falls après 15min et je sortis en trombe de la voiture.

-Klaus !! criai-je à plein poumon pour qu'il m'entende de l'extérieur. Klaus !!

Ce dernier déboula à toute à l'allure de l'intérieur du manoir, le regard paniqué en me voyant en pleurs.
Je me dirigeai vers la porte arrière passager et montra Elijah toujours inconscient.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? me demanda Klaus. Tu n'as rien ?
-Non, le bébé m'a protégé...

Klaus fut perturbé par mon explication mais il passa vite à autre chose et appela sa sœur pour l'aider avec Elijah.

-Oh mon Dieu, Elijah ! s'exclama Rebekah. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

Rebekah avec l'aide de Klaus prirent Elijah et l'emmena dans le salon.

-Je ne sais pas trop, commençai-je à expliquer. On roulait sur la route de Mystic Falls quand d'un coup trois femmes apparurent devant nous. On a dû freiner pour les éviter et elles se sont mises à faire une incantation. Ces sorcières étaient là pour moi et Elijah a voulu les arrêter mais il a perdu connaissance... Il ne s'est passé réveiller depuis...

Je regardais le corps d'Elijah inerte et je me sentis encore une fois coupable de son état.
Klaus se plaça devant moi en me prenant par les épaules pour essayer de me calmer.

-Et tu dis que c'est le bébé qui t'a sauvé ? me demanda-t-il.
-Oui, je ne sais pas comment mais les sorcières ont été projetés 10 mètres plus loin, j'ai pu embarquer Elijah et partir.

Rebekah et Klaus me regardaient vraiment décontenancés, ils ne savaient pas s'ils devaient me croire ou pas.
Mais ils n'eurent pas le temps d'y réfléchir car Elijah ouvrit les yeux et prit une énorme bouffée d'air.
Rebekah se rua sur son frère pour s'assurer qu'il allait bien.

-Elijah..., dit Rebekah.

Ce dernier se releva sans rien dire. Il était blanc comme s'il avait vu un fantôme.
Il vint se placer en face de moi à quelques centimètres, ce qui au fond de moi me gênait devant Klaus, et il s'accroupit pour être à hauteur de mon ventre arrondi.

-Cet enfant, commença Elijah absorbé, cet enfant sera une nouvelle espèce d'être surnaturel...
-Mon frère, tu as reçu un coup sur la tête ? rit Klaus.

Elijah leva les yeux sur lui, plus que sérieux et se remit debout.

-Je l'ai vu, expliqua Elijah. Lorsque j'étais inconscient, cet enfant m'a fait rêver...

On se regarda tous perplexes. Puis je sentis mes jambes s'affaiblirent sous le poids de mon corps. Klaus le vit à temps pour me rattraper dans ses bras.

-Doucement, ma douce, lâcha-t-il. Ce fut une longue soirée, tu devrais aller te coucher...

J'hocha la tête et Klaus me prit dans ses bras pour me monter dans ma chambre après avoir salué son frère et sa sœur.
Klaus allait vers ma chambre celle que je ne partageais pas avec lui.

-J'aimerai dormir à tes côtés, Klaus, lui dis-je.

Klaus me regarda longuement avant de me sourire et d'accepter ma requête. Il fut demi-tour et m'emmena dans sa chambre.
Il me déposa délicatement sur le lit et s'assit à mes côtés.

-Comment s'était ? me demanda-t-il en me parlant de ma meute.
-Surprenant... Ils m'ont juré loyauté et protection envers et contre tout.
-C'est bien, comme ça, nous avons un allié en plus.

Klaus détourna le regard et je compris que ma réponse n'était pas vraiment celle qu'il voulait entendre.
Je déposai ma main sur sa joue gauche et le força à me regarder. Je souriais.

-Il ne s'est rien passé entre moi et Elijah, lâchai-je. Tu n'as pas à t'en faire !
-Oui mais comprends moi... Je ne veux pas que ça recommence !

Il baissa les yeux pour ensuite les plonger dans les miens. Je voyais ses larmes arrivées. J'attrapai son visage entre les deux mains et avec mes pouces je le caressais tendrement.

-Et ça n'arrivera pas, continuai-je. Tu sais pourquoi ?

Klaus hocha négativement la tête.

-Parce que je t'aime ! Et que je ne suis pas Annabelle d'y a mille ans ou des années 20...

Je souriais parce que je me rendis compte que j'aimais Klaus du plus profond de mon cœur.
Je posai mes lèvres sur les siennes passionnément pendant de longues minutes.

-Je t'aime aussi, Annabelle Vairou, lâcha Klaus rassuré.

Je m'allongeai sur le lit en attendant que Klaus me rejoigne mais au lieu de ça, il se leva et se dirigea vers la porte.

-Où vas-tu ? demandai-je curieuse.
-J'ai une petite chose à régler, me dit-il avant de me souhaiter une bonne nuit et de partir.