La Prophétie (Klaus Mikaelson fiction)

Drame familial

/Ellipse jusqu'au soir/

Je me réveillai petit à petit, je n'étais plus dans la cave des Lockwood mais j'étais allongée dans le lit, le même lit que le matin même.
J'étais chez les Mikaelson.
Je regardai mes vêtements, je ne portais la même chose que lorsque je suis partie ce matin. C'était un large t-shirt d'homme avec un short d'homme également. Je me tétanisai quand je remarquai que je ne portais plus de sous-vêtements !
Celui qui m'avait habillée, m'avait vu nue. Une certaine gêne s'empara de moi.
Je me levai mais je tenais de ma main droite le short trop grand pour moi et sortis de la chambre.
Je me dirigeai vers les escaliers et avant de les descendre, j'entendis deux voix.

-Tu es sûr que tu veux faire la même chose ? demanda la première voix.
-Je ne fais pas le même choix, Elijah, répondit-il la voix de Klaus. Je vais éviter de faire les mêmes erreurs.
-Elle n'est pas comme Annabelle, celle qui t'as trompé, dit Elijah. Elle est pure.

Après cette phrase, il eut un silence et je sursautai quand je vis Elijah et Klaus.

-On dirait que tu tiens vraiment à ce contrat, petite louve, s'exclama Klaus en souriant.
-C'était un accident ! me défendis-je en descendant les escaliers.

Il ne me répondit pas, il m'observait, j'avais sûrement l'air ridicule dans cette tenue.

-Où sont mes vêtements ? demandai-je finalement.
-Tu les as déchirés lors de ta transformation, m'expliqua calmement Elijah.

Je baissai les yeux genre en me demandant si c'était l'un des deux qui m'avait vu sans vêtements.

-Pourquoi ton cœur bat-il aussi vite ma douce ? me demanda amuser Klaus.
-Je me retrouve dans les vêtements de je ne sais qui et sans savoir qui me les a mis, lâchai-je finalement.

Mon questionnement fut sans réponse car quelqu'un frappa à la porte d'entrée des Mikaelson.
Klaus s'avança pendant que Elijah se plaça à côté de moi.

-Si tu veux je peux trouver des vêtements qui appartiennent à notre sœur pour toi, me chuchota-t-il.

Je hochai la tête en souriant pour le remercier et il me rendit son sourire. On se concentra ensuite sur la personne qui était au pas de la porte. Klaus ouvrit celle-ci mais je ne voyais toujours pas la personne.

-Qu'est-ce que vous me voulez ? demanda sèchement Klaus.
-Je viens pour vous parler d'une meute de loups-garous pour vous Mr. Mikaelson.

Je reconnu la voix de mon père. Klaus se retourna vers moi avec un petit sourire et ouvrit grand la porte. Et je vis mon père accompagné de ses deux bras droits.
Klaus se déplaça vers la droite pour les laisser entrer.
Mon père fit un pas dans le manoir et s'arrêta net en me voyant. Je n'osais rien dire et lui ne savait sûrement pas quoi dire.

-Ah oui, dit Klaus avec un petit rire, j'ai oublié de vous préciser que votre fille m'avait déjà proposé un contrat.
-Un contrat ? réussit à dire mon père.

Je baissai les yeux et mon père s'avança vers moi en me regardant de haut en bas.

-Et c'est quoi ces vêtements ?!
-Annonce lui, Annabelle, s'amusa Klaus.

Mon père me regarda droit dans les yeux, je sentais sa colère. Je ne voulais pas lui dire que j'avais brisé ma malédiction.

-Bon je vais vous expliquer, dit finalement Klaus alors que mon père ne me quitta pas des yeux. Votre fille est venue me voir la nuit passée pour sauver sa meute, elle voulait faire un pacte avec moi comme l'avait fait son arrière-grand-mère, me promettant ainsi de me servir et que je pouvais me servir de sa meute. Seulement j'acceptais à une seule condition... Qu'elle déclenché sa malédiction de loup...
-Tu as tué Jackson, interrompu mon père.

A ces mots, ma gorge se serra et mes larmes commencèrent à envahir mes yeux bleus. J'essayais de les vaincre.

-Tu as tué ton meilleur ami ! cria mon père. Tu as tué l'un des nôtres !
-C'était un accident ! criai-je de douleur.

Mon père leva la main au-dessus de ma tête, je savais ce qui m'attendait. Mais sa main n'atteignit jamais ma joue.
Je levai les yeux et vis Elijah tordant le poignet de mon père.

-Dans ma maison, on ne lève jamais la main sur les femmes, monsieur, dit-il calmement avant de lâcher la main de mon père.

Celui-ci fit deux pas en arrière, il me regardait d'un air dégoûté.

-Tu as condamné ta propre meute, ta propre famille, tes propres parents..., dit mon père avec toute la haine qu'il pouvait ressentir.
-Je n'ai fait que vous protéger et de protéger des gens innocents ! m'exclamai-je en lâchant mes larmes.

Mon père et ses compagnons sortirent et avant que Klaus ne ferme la porte, mon père dit la phrase qui brisa entièrement.

-Je ne veux plus jamais te revoir !

Mes jambes me lâchèrent quand la porte se ferma et Elijah me rattrapa par les épaules pour me soutenir.

-J'adore les drames familiaux ! se réjouit Klaus en se retournant vers nous.

Je lui lançai un regard noir remplis de larmes.

-Ne fais pas cette tête, ma douce. Parfois la rupture entre les parents et les enfants est brutale.
-Klaus, je pense qu'elle n'a pas besoin d'entendre ça maintenant, me soutint Elijah.
-Elijah, le gentil frère, toujours au secours des jeunes demoiselles en détresse, rit Klaus.

Je sentis une pointe de jalouse dans la voix de Klaus.
Elijah m'invita à trouver avec lui des vêtements pour moi alors que Klaus resta au rez-de-chaussée.
Elijah me passa un pull gris et un jeans noir qui appartenaient à sa sœur Rebekah que je ne connaissais pas encore.
Ensuite il me demanda si j'avais faim.

-Non, je n'ai pas vraiment le morale à manger.
-Pourtant il faut bien que tu te nourrisses, dit Elijah. Tu as vécu une journée éprouvante, tu as besoin de prendre de l'énergie.

Elijah ne me laissa pas le choix, on descendit à la cuisine. Il ouvrit la porte du frigo.

-Sers-toi, m'autorisa-t-il avec un sourire. Je te laisse je dois régler certaines choses.

Elijah quitta la cuisine et je me plaçai devant le frigo ouvert. Je parcourrai mes yeux sur les aliments et puis mes nerfs lâchèrent.
Des larmes coulaient à flot de mes yeux, je sentais une horrible douleur au niveau du ventre.
Je me sentais vide, vide d'amour, vie d'espoir.