Chapitre dix-huit.

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A « Cameron. »: Hey Cameron, c'est Luke. C'était pour te prévenir que je ne viendrais pas à la fête ce soir...Je dois garder Jack et Michael est tellement... je n'ai même pas les mots. J'espère que tu ne m'en veux pas, en tout cas amuse toi bien. xx

Je voulais aller à cette fête, sincèrement mais j'avais encore moins envie de laisser Jack tout seul. Michael serait près à le laisser à la maison sans surveillance mais je ne pouvais pas me le permettre.

C'est sur mon lit, Jack à mes côtés que j'envoie ce message à Cameron. Nous étions tout les deux allongés regardant fixement ce plafond dans cette pièce qui était devenue ma chambre au fil des jours. Je me demande toujours à quoi Jack pensait. Est-ce qu'il pense à son repas ? Ou bien à une fille qu'il aime bien à école ? Depuis que je suis ici j'enchaine crise de larmes sur crise de larmes. On aurait pu croire que je n'étais fait que de déchirures, que j'étais un simple humain qui attendait que la vie passe autour de lui sans rien faire. Ma tête contre celle de Jack j'entendis la porte se claquer et je fermai les yeux en soupirant, les ré-ouvrant quand je reçu un message.

De « Cameron. »: Hey Luke. Je comprend, de toute façon si tu n'y vas pas je ne veux pas y aller non plus... Je peux venir chez toi alors ? Ou plutôt chez Michael, enfin bref c'est pareil. J'amènerais quelques bouteilles. ;) Vers 21h ça te vas ?xx

A « Cameron. »: C'est parfait. Je commande des pizzas alors.

Je souris à moi même et regarda l'heure: vingt heure trente. Jack devait aller au lit sinon il serait fatigué. Et seul dieu sait à quel point Jack est énervant quand il est fatigué. Il peut pleurer pour un oui ou un non – mais ça, moi aussi. Il crie et casse ses jouets, il ne veut pas manger et fait la tête en permanence. Alors depuis que je sais de quoi il est capable je le couche tôt.

« Jack, c'est l'heure d'aller au dodo. » Je regardai à nouveau l'heure sur mon téléphone.

« Non Luke... s'il te plait. » Il fit une moue et je souris.

« C'est vraiment l'heure bébé. En plus un copain à moi va venir à la maison, et je veux que tu dormes sinon tu seras fatigué demain pour l'école. » Je me levai lui tendant la main.

« Est-ce que ton petit-copain vient à la maison ? » Il sauta sur mon lit en souriant de ses dents imparfaites.

« Non, ce n'est pas mon petit-copain. » Je roulai des yeux en rigolant.

Jack attrapa ma main et je le soulevai en sac à patate en rigolant. Il gigota dans mes bras mais je ne bougeai pas, le serrant contre moi. Cet enfant était le meilleur, j'en étais convaincu – à part quand il était fatigué. Je le portai jusqu'à son lit pour le lancer dessus en éclatant de rire, un rire vrai, un rire cristallin et rauque à la fois. Je rabattis les couvertures sur son petit corps et l'embrassai sur le front avant d'allumer sa veilleuse.

« Bonne nuit, bébé. Viens me voir si tu as un problème. Je t'aime. » Je souris contre la chaleur de son front avant de passer la porte.

« Je t'aime aussi. » Un dernier souffle et il sombra dans le pays des rêves.

Une vague de chaleur m'envahit et je souris à l'entende de ces trois mots. Je sentis mon cœur se réchauffer, repensant à la petite voix qu'il avait eut en chuchotant, presque dans un murmure silencieux, ces mots tant attendue. J'ai souris à moi même retournant dans ma chambre.

Les choses les plus simple sont les meilleurs.

Je me suis allongé sur mon lit me jetant presque dessus. Cameron allait venir à la maison. Mais est-ce que je pouvais appeler cet endroit ma maison ? C'est vrai que j'étais la depuis un moment mais il y avait encore cet aura qui protège tout le monde du monde extérieur, comme une carapace forgée à mesure que le temps passe. Cet orra empestait, nourrissant mes narines de cet odeur. C'était comme si Michael était cet aura, au fur à mesure de nos disputes, cet odeur me poussait loin de la maison.

J'étais près de la porte.

Au bout de quelques minutes il y a eut ce bruit. Une fois. J'ai relevé la tête mais rien. C'était un bruit contre la fenêtre, pourtant fermée. Un petit « ploc » comme si on lançait un caillou. Je fronçai les sourcils, regardant l'heure: vingt et une heure. Deuxième fois. Je soupirai en me levant regardant par la fenêtre. Cameron était là, cherchant un autre caillou à me lancer. J'ai ouvert la fenêtre attendant qu'il relève la tête.

Il était beau dans sa veste nike et ses super stars.

Il a relevé la tête, la main prête à lancer un troisième caillou contre ma vitre mais dès qu'il me vit il sourit abaissant sa main pour jeter son caillou.

« Je viens t'ouvrir. » Je souris une dernière fois avant de dévaler les escaliers pour aller lui ouvrir la porte.

Une fois la porte déverrouillée il rentra et enleva sa veste que je posai sur le canapé et pris les bouteilles qu'il avait apporter pour les monter dans ma chambre, Cameron juste derrière moi.

La soirée ne faisait que commencer.

Happy ending. [Muke]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant