Chapitre 19 ➕

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Dans la peau d'Alex:

Assis dans mon refuge personnel, où la pénombre garnit ma solitude, dans se vaste espace qui n'est que mon bureau, le temps se déchaîne annonçant une tempête des plus dévastatrice.

moi: Quel temps de chien... marmonnais je.
Toner: T'as oublié qu'on vient d'une race de chien ???
Moi: Ferme la Toner, je suis pas d'humeur .. rétorquais-je a fleurs de peau.
Toner: MAIS LA FERME ENCULÉ, C'EST A CAUSE DE TOI QUE MA COMPAGNE EST LOIN DE MOI.
Moi: Ta gueule, je suis dépassé n'en rajoute pas toi aussi.
Toner: Fais toi pardonner au plus vite je vais devenir fou ...

Il manquait plus que lui, c'est pas comme si je ne culpabilisais déjà pas assez ...

Toner: En tout cas elle a prouvé que ce n'était pas une soumise.
Moi: Ce qui ne me facilite pas la tâche.
Toner: Marque la Alex, j'en peux plus, je veux que tout le monde sache que c'est la mienne .
Moi: Si sa ne tenais qu'a moi, j'aurais déjà marquer chaque partie de son corps .
Toner: Alors grouille ta race, si c'était une louve je t'aurais montré moi comment faire avec elle.

Une clope à la main, j'aspire cette nicotine, savourant ainsi cette substance empoisonnante tant proscrite par les médecins, qu'elle joie d'être un surnaturel par moment ... Pensais je aux effets meurtrier de cette dernière, que je n'aurais guère grâce à mon côté sur-humain.

Je me pose devant ma fenêtre, jugeant d'un œil attentif le temps qui se déchaîne à l'extérieur.
Un éclair illumine le ciel suivit d'un orage qui fit tremblé la villa.

La peur envahie mon système jusqu'à la racine, Rosalie en est la source, j'en suis sûr.
Mon loup s'agite, grogne et tourne autour de lui même, faisant fulminer mes nerfs au passage.
Notre âme sœur est en détresse, il faut que je la rejoigne au plus vite.
Le temps que je franchisse la porte, un bruit strident retentit dans toute la maison, portant le coup fatal à mon cœur.

Je parcours les étages d'une vitesse que je ne soupçonnais point, grimpant les escaliers quatre par quatre voulant à tout pris la rejoindre.
Je débarque dans la chambre de Julie en furie découvrant ma Rosalie roulée en boule dans plusieurs couvertures, elle bouche ses oreilles avec ses petites mains tremblantes. Elle suffoque, pleure toutes les larmes de son corps .

Je me précipite vers elle, la serre dans mes bras, mes mains entreprennent des caresses aléatoires voulant ainsi l'apaiser, mais surtout la rassurer, ne serais ce qu'avec ma présence.
À ma plus grande surprise, elle ne se débat pas mais bien au contraire, elle se laisse faire docilement.

Moi: Chut princesse c'est qu'un orage je suis là ... murmurais je à son oreille.

Elle me serre contre elle instinctivement et elle niche sa tête dans le creux de mon cou, tel un chaton effrayé voulant disparaître dans la chaleur de mon étreinte.
Je lui caresse les cheveux et hume son parfum qui ma fortement manqué.
Je la porte comme un bébé vers notre chambre où je m'assois sur le bord du lit toujours avec elle dans mes bras ...

Elle repose sur mes genoux en s'agrippant à moi comme si j'étais sa peluche ou sa bouée de sauvetage, vous voyez !
La où on s'accroche, à cette corde où notre survie dépend ... c'est ainsi qu'elle s'accroche à moi.

Elle finit par se calmer, étouffant ses plaintes. Je maudis se mauvais temps.
Je la porte jusqu'à la salle de bain pour rafraîchir sa mine déconfite.

L' amour d'un alpha possessif  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant