Chapitre 2 : Kidnapping.

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« Cette nuit »
« هذه الليلة »

Nous étions en début Mars, le noir recouvrant la totalité du ciel, seul les lampadaires éclairés les quelques passants.
Je suis de nature froussarde donc le fait qu'il soit vingt heures passé et qu'il fait nuit noire et bien... ça me faire plus peur qu'autre chose.

Heureusement que je ne vis pas très loin. Je loue un petit studio à dix minutes de marche de mon école.

Voilà donc un peu plus d'une minute que j'arpentai un ruelle déserte lorsque je sentis une main imposante recouvrir la moitié de mon visage.

Je cru faire une crise cardiaque.

Je commençais à hurler à l'aide mais la personne me rua de coups au ventre. Après avoir fini de me frapper, il -je suppose que c'est un homme vu sa force- me ramena dans une voiture où se dégageait de nombreux rires gras.

Mon corps perlé de sueur froides sur mon épiderme chaud. Je pleurais silencieusement la douleur et le sort qui m'attendait. Mes pensées se bousculaient. Je suis trop froussarde pour tenter quelque chose qui pourrait accélérer ma sentence.

Tout se passa très vite : mon agresseur me jeta dans une voiture, à l'arrière où il se trouvait déjà trois hommes. Devant, il y avait un conducteur et mon agresseur se plaça dans le siège passager.

Le regard des cinq hommes déshabillait chaque parcelles de mon corps.

- Je vous en supplie laissez moi partir. Dis-je en pleurs.

- Pleure pas ma jolie, on a même pas encore commencés. Dit le conducteur.

- Tu verras, on te feras monter au septième ciel. Dit un autre homme.

- Tu vas nous en redemander. Dit l'homme à mes côtés.

Les voix graves se mélangeait entre elles. C'était tellement déroutant, tellement horrible que les ongles que je rongeais laissait place à au sang.

Durant le trajet, l'homme à mes côtés me plaça un vieux tissus aux niveaux des yeux. Ils en profita bien sûr pour me carresser la nuque vulgairement. Mes sanglots silencieux reprirent de plus bels.

Le vieux tissus fin ne recouvrait pas totalement mes yeux, pour ne pas qu'ils le remarquent je cacha leur imprudence à l'aide des quelques mèches de ma chevelure. Étant donnée que j'ai une très bonne mémoire, je pus retenir le chemin qu'il prirent pour me ramenait devant une veille maison au portail gris.

J'espérais seulement qu'il ne feront rien de ce que je pense...

« Cette nuit » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant