De jour en jour, mon esprit était toujours autant chamboulé. Pourtant avec le temps, je pensais que cela s'arrangerait, que tu sortirais de mes pensées et que je reviendrais moi-même; le gars sans sentiment, toujours les pieds sur terre et le cœur sans blessures.
Mais mes plans ne se sont pas déroulés comme prévu, car même quelques jours après ce foutu regard, j'étais dans le désarroi, le flou le plus total.
Tu commençais à prendre possession de mes rêves, tu chamboulais déjà mes journées et là tu prenais mes nuits si paisibles, à un point où un rien me ramenait à ton image, et ton visage d'ange était imprégnait dans mes yeux.
Mais la chose qui me perturbait le plus dans cette affaire, c'est que tu n'étais pas indifférent, j'ai eu l'impression que tu ne restais pas de marbre face à cette histoire et j'ai encore des doutes à l'heure actuelle.
Lors des récréations ou même dans les couloirs entre deux cours, tes yeux se posaient sur moi, de manière discrète mais pas si discrète que ça au final car moi-même, j'étais dans l'obligation de te regarder, et je te voyais. Tu enlevais ton regard posé sur moi quand je te prenais la main dans le sac, et vice-versa.
J'étais heureux, de te surprendre entrain de me regarder, t'étais mignon à essayer de te cacher entre tes amis tous beaux les uns que les autres pour éviter d'être remarqué.
Hélas, des films se sont créés dans ma tête, et cette histoire a commencé à me faire perdre la tête, s'est à ce moment-là que je suis devenu complètement fou, fou de toi.
