Forbidden love. (relation prof/élève)

Chapitre 18 : Tu ES belle

CE CHAPITRE N'EST PAS ENCORE BIEN MODIFIÉ, J'AVAIS PLUS DE BATTERIE DONC JE VAIS CORRIGER DEMAIN. DONC JE SUIS DÉSOLÉE SI IL Y A DES FAUTES. 

Le chapitre sera sur le point de vue de Romain Stevenson ! Je vais juste raconter ses vacances au tout début (quand il ira voir Mélanie) et le réveillon de la nouvelle année 2015 qu'il a passé avec Sophie.

Chanson du jour : Gone too soon de Simple Plan !

Je dédicace encore une fois ce chapitre à Sousou22 parce qu'elle est... cool. :D <3

Bonne lecture sinon. :D

POINT DE VUE DE ROMAIN

J'étais devant la porte d'entrée de son appartement, des fleurs à la main. Avec un peu de chance, Mélanie n'a pas déménagé de l'appartement ou je vivais avec. Avec un peu de chance... J'espère qu'elle aime toujours les roses rouges. Je ne l'ai pas prévénue, en voulant lui faire une surprise, bonne ou mauvaise. J'ai ébouriffé mes cheveux une dernière fois, avant de sonner. Avant même que la porte d'entrée s'ouvre, j'avais déjà tendu le bouquet de fleurs. Ça n'était pas Mélanie mais une vieille dame qui m'a accueilli. Elle devait avoir autour de 80 ans. Elle m'a arraché le bouquet des mains. 

''C'est pour moi ? Merci cher inconnu.'' elle avait beaucoup de rides. Petite, un peu ronde et aux cheveux blancs. Elle avait une verrue sur le menton, avec un long poil qui dépassait et un peu de pus qui sortait. Elle me fit un sourire, le peu de dents qu'elle avait était soit jaune soit pourri. 

''Euh non j'pense qu'il y a un malentendu.'' elle semblait triste.

''Ça fait des années qu'aucun homme ne m'a offert de roses, des années....'' ses yeux brillaient et des larmes allaient en sortir. Ah non je ne voulais pas la faire pleurer moi. 

''.... Bon d'accord, ces fleurs sont pour vous.'' son visage redevenait radieux. ''Connaissez-vous par hasard une Mélanie ? Mélanie Lefebvre ? Brune, aux cheveux légèrement ondulés, de taille moyenne ? Yeux gris ? Elle vivait ici.'' la vieille dame tourna sa tête de droite à gauche. ''Laissez tomber.'' j'allais m'en aller quand elle attrapa mon bras. Son étreinte était forte... pour une vieille. 

''Vous ne voulez pas entrer ?''

''Non merci.''

''Repassez quand vous voulez.'' elle me un clin d'oeil, me faisant grimacer. Je suis allé dans le parc à côté de l'appartement où on vivait avant et j'ai décidé d'appeler Mélanie. Le vent de 2 dégrés celsius effleura rapidement mon cou et mon visage qui n'étaient pas protégés. Ce parc n'a toujours pas changé. Il y avait toujours le bac à sable devant moi, sans des enfants en train de jouer par contre. A côté du bac à sable se trouvaient toujours les balançoires, et les toboggans. Je m'en souviens, il y a quelques années d'ici, c'était sur ce banc où j'ai avoué mes sentiments à Mélanie, où on s'est embrassés pour la première fois. Les papillons qui n'ont pas arrêté de voler dans mon ventre. Cette énorme sensation de bien-être... C'était aussi sur ce banc où on a rompu. Enfin elle a rompu. J'étais peut-être trop collant ? Trop amoureux ? Trop... quoi ? C'était comme si c'était hier. Je lui ai annoncée que j'avais obtenu mon premier poste de professeur d'anglais... à Paris. Elle l'a mal pris et a dit que de toute façon, je ne l'aimais pas. Je voulais qu'elle vienne avec moi, mais cette dernière a refusé, sous prétexte qu'elle ne voulait pas laisser le lieu où elle a grandi. J'avais eu tellement mal ce jour-là, et je ne pouvais pas refuser cette offre. J'ai sorti de la poche de mon manteau mon iPhone 4S, pour appeler Mélanie. Heureusement que j'ai gardé son numéro de téléphone, de plus elle ne le change jamais. Comment est-ce que je le sais ? Disons que ce n'est pas pour rien qu'on a vécu 2 ans ensemble. Le moment où son téléphone se mit à sonner fut un des moments les plus longs de ma vie. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries, quatre sonneries-