L'impossible devient possible

Chapitre 10

-Non...Je suis vierge.

Son regard change. Quoi je l'ai choqué ? Bon bah voilà tout est dit. Il voulait que du sexe...

-C'est génial !

Génial ?

-Quoi ?

-Bah oui ! Enfin oui et non.

WTF !?

-Non parce que j'aime vraiment ça et oui parce que...j'ai envie d'être ton premier.

-Waouh...

-Waouh ?

-Oui enfin bref on change de sujet !

-Pour en revenir à mon « envie », regarde mon pantalon.

QUOI !? Mais il est fou !

-Allez fais moi confiance.

Je baisse mes yeux et...OH MON DIEU !

Il a dû voir mon regard puisqu'il éclate de rire.

Il me relève la tête et il chuchote :

-C'est rien d'accord ? Enfin...Déjà apprenons à nous connaître et ensuite on verra...

Il m'embrasse doucement et je ne sais pas quoi penser...

...

Arrivée devant mon lycée, après un dernier bisou, un échange de numéro et une promesse de ce voir le soir même, je rentre dans la cour.

Je cours vers la bibliothèque. Je repère Madame Salma.

-Madame !

-Anastatia ? Tu n'as pas cours ce matin je te rappel !

-Madame...Regardez ces livres !

Je lui montre les livres que Monsieur Robert m'a gentiment légués. Madame Salma écarquille les yeux.

-Mais...ces livres...Il coûte une fortune ! Ce sont tous les premiers exemplaires...Qui t'a donné ça !?

Elle à l'air inquiéte.

-Un monsieur...Monsieur Robert Marchand.

Elle lâche instantanément les livres, qui eux, tombent au sol.

- Madame ?

-Rentre chez toi Aanstatia.

Son ton est glacial. Je ne discute pas et je rentre chez moi avec mes livres.

....

Je sens que tu vas passer un mauvais quart d'heure !

Je suis devant mon immeuble et moi aussi je pense que je vais très mal finir...

Le stresse monte et j'essaye de trouver un semblant d'excuse. Je suis devant ma porte. Silence. Je l'ouvre. Toujours le silence. J'entends des pleurs.

-Anastatia !

Ma mère me saute dessus et elle pleure sur mon épaule. Voir ma mère pleurer c'est rare. !

-Maman...qu'est ce qu'il y a ?

Elle renifle et respire un bon coup.

-Ton...Ton père est à l'hôpital. Depuis ce matin. Il est en mauvais état. Il...Il a un cancer...

Et là mon monde s'arrête. Mon père...hôpital...cancer...

Je repousse ma mère et je dévale les escaliers avec les joues envahit de larmes.