ma seconde

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Septembre 2013, mon frère est en Algérie pour six mois et pour ma part je rentre finalement en seconde, au lycée, ma classe est géniale et il y a un mec que je trouve CA-NON malheureusement il est hétéro.
En revanche il y a un garçon très efféminé dans ma classe, pas de doute à son sujet..
Il y a Marie dans ma classe, elle le fut aussi en 3e mais l'on ne se parlait pas, arrivé au lycée, l'on passait la majorité de notre temps ensemble.
À cette époque je commençais à avoir le désir de vivre ma vie d'adolescent, d'aimer qui je veux aimer et d'avoir mes expériences, je n'avais jamais eu de copains, et je n'avais jamais embrassé de garçons.
De sorte que le 15 février 2013 -eh oui j'ai retenu la date- j'ai fait mon premier mini-coming-out à deux amis, leur racontant la bouse dans laquelle j'étais avec une famille musulmane à l'ancienne et homophobe.
À vrai dire, leur dire ne m'avait rien fait sur le moment, cependant à partir de cet épisode, je commençais à me libérer, je mis même au courant quelques autres personnes.
Ainsi, je rencontra Florian, celui qui me vola mon premier baiser, j'eus mes premières expériences sexuelles et je rencontra Teilo, ce jeune garçon si intéressant.
Durant ces quelques mois, j'étais vraiment heureux.
J'avais toujours ma petite lueur innocente d'enfants, je me sentais libre avec mon aîné à l'étranger.
Cependant il rentra, et il ne fallut que peu de temps pour qu'il voit des messages sur mon téléphone -qui me voue aux soucis- et qu'il me frappe de nouveau et me prenne mon portable, jusqu'à ce que ma été intervienne et me dise d'aller partir au travail de mon père pour me réfugier, elle me demanda des explications sur ce qu'il se passait mais je ne répondais pas.
Jamais je n'ai autant pleuré, le visage gonflé et le coeur gros, je rejoins mon père à son travail et resta dans sa voiture jusqu'à la fin de son service à 22h.
Lui aussi tenta de découvrir pourquoi mon frère s'était acharné sur moi.
Il me lâcha un "T'es homo?! Je vois pas pour quels autres raisons ils te frapperaient, si c'était pour ça ça serait normal c'est dégueulasse c'est haram (mal/pêché)"
Je réfuta bien évidemment.
Malheureusement arrivé chez moi, je compris que mon frère l'avait dit à ma mère, parsemant l'histoire de mensonges d'ailleurs, tout comme je l'entends raconter à mon père..
Le calvaire venait de commencer..

La vie de rebeu gayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant