24: nuit cauchemardesque

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"Et si Woody était aussi mal que les autres?"

Jeff en multimédia

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PDV Luckas:

Il était environ quatre heures du matin quand Blek arriva avec le premier corps. Il tenait Freddy dans ses bras et le déposa sur une des tables d'opération. Le Doc s'approcha directement vers lui pour évaluer son cas et lui posé un drain pour lui enlever la poudre de Diamant Noir. Je sortis immédiatement hors du bâtiment pour subvenir aux besoins des autres. James me suivait aussi pour donner un coup de main. Les deux portières arrières de la voiture étaient grande ouverte ainsi que celle du conducteur. Je laissai le Roi prendre les hommes qui étaient étalés sur la banquette et j'ouvris le coffre. Quand il y avait une attaque aussi dévastatrice, il n'y avait jamais assez de place pour caser tout le monde dans l'automobile donc le coffre était souvent requis. Quand il fut ouvert, je vis Maïk et Woody, l'un sur l'autre et complètement inconscient. Je pus de même constater que même si mon cher "frère" n'était pas conscient de ces actes, il avait les mains bien positionnés sur les attributs que seule une femme pouvait avoir et que Woody avait très généreusement. Il ne s'en rendait peut être pas compte mais une pointe de jalousie m'assaillit.

"Luckas, stop! Tu arrêtes de faire le con, tu n'es pas jaloux. Tu n'es pas jaloux. Tu n'es pas jaloux. Mais bordel, pourquoi diable, la touche-t-il de la sorte!"

Il semblerait que l'auto conviction n'était pas mon fort. Je outrepassai l'intervention inattendue de mes testostérones et soulevai Maïk de l'habitacle. Je le portai jusqu'à la salle d'opération. Doc avait déjà classé Freddy, et Toby et il ne manquait donc plus que Jeff et Woody. Je déposai Maïk sur une table et repartit au pas de course dans l'autre sens. Blek avait Jeff dans ses bras et je pris délicatement Woody dans les miens. Elle paraissait si fragile ainsi que j'avais peur de la briser dans mes gros bras de bucheron. J'avais l'impression d'être un ours dans un magasin de porcelaine. Bien que la porcelaine en question était capable quand elle ne comatait pas de me briser la nuque sans aucune problème. Je rentrai au plus vite dans la bâtisse pour la mettre au chaud bien que le froid de cette fin de septembre ralentissait son métabolisme et également la propagation de la poudre. Elle était gelée et semblait aussi morte que l'était Maggie. Je ne pouvais pas. Je ne pouvais absolument pas perdre une deuxième femme. D'abord ma sœur, et après Woody. Il m'était impossible d'imaginer qu'une seule des personnes de cette maison ne verrait plus jamais ma vieille tête de grincheux! Mais cela, personne ne devait le savoir. Je traversai la pièce aux Tableaux et descendis les escaliers cachés derrière la bibliothèque s'y trouvant. Je passai l'étroit couloir qui se traversait en à peine quelques secondes mais ses secondes ci me paraissaient être des heures. Pour finir, j'arrivai enfin dans cette gigantesque salle d'opération. Tous les médecins s'activaient à leur tâche et personne n'avait encore remarquer le femme dans la pièce. Je regardai le moniteur qui montrait les paramètres vitaux de mes amis et je cherchai celui qui avait les meilleures constantes. Freddy. Cela tombait bien car il y avait justement le Doc qui s'occupait de lui.

- Hé Doc, Freddy est le plus constant de tous. Occupe toi des gens que tu n'as pas encore vu. Jeff et Woody viennent d'arriver. Bouge tes fesses et viens t'occuper d'eux.

Il n'était pas très content que je lui donne des ordres. Ces toubibs ne supporteront jamais la moindre critique! Mais il s'avança quand même vers Woody et demanda à son collègue de s'occuper de Jeff. Il la brancha avec une multitude de câbles dont je ne connaissais pas l'utilité et qui me faisaient un peu flipper mais après tout, c'était lui le professionnel. Jeff, lui, aurait su me dire exactement la fonction de chacun d'eux. J'en étais sûr! C'était un peu la tête du groupe. Il était certainement le plus intelligent de nous tous! Il avait beaucoup voyagé et vu plus de choses dans sa vie que quiconque. Sa timidité était peut être son seul et plus grand défaut. Sa vie n'avait pas toujours été rose et il en avait bavé bien plus qu'à son tour. En peu comme chacun des gars se trouvant dans cette pièce mais lui, non seulement son enfance n'avait pas été de tout repos mais même lorsqu'il avait cru enfin avoir droit à un peu de bonheur avec sa femme, celle ci s'était faite vendue aux Anciens et tuée après d'innombrables années de tortures. Il ne s'en était probablement jamais remis. Les Anciens ne nous facilitaient pas la vie... Ils n'avaient jamais vraiment apprécié d'être remplacer suite au couronnement de James II. Ils nous en avaient toujours voulu et avaient sombré dans la violence et les abus extrêmes. Cependant, d'après le Roi, ils avaient désormais l'intention de nous anéantir pour de bon. Ils étaient de plus en plus présent sur le champs de bataille, ce qui n'était pas toujours simple à gère en plus des Mitraxdores. Ceux ci ne reculaient d'ailleurs devant plus rien. La poudre de Diamant Noir! Et pis quoi encore! Je n'arrivais pas à croire que ces créatures étaient, à la base, des vampires aussi normaux que nous. C'était impensable la façon dont ils avaient réussi à se métamorphoser et à se démarquer de notre espèce. Leur puanteur était extrêmement et leur teint blême ne faisait jamais exception. Leur dangerosité était des plus féroce et leur ingéniosité était sans borne! Heureusement qu'il existait encore un poignée de guerriers tels que moi pour protéger notre communauté. Bien que le travail était plus ardu que jamais! Je regardais autours de moi. Cinq tables d'opérations étaient occupées des corps inanimés de mes amis: Freddy, Maïk, Jeff, Toby et Woody. Les médecins leur tournaient autours et s'activaient à les soigner au mieux possible. Seul James, Blek et moi regardions la scène sans rien faire. James scrutait, impassible ce qui se passait devant lui. Il était droit, ne bougeait pas et restait de marbre. Il réfléchissait. Il ne le laissait pas paraître mais en étant celui qui le connaissait depuis le plus longtemps, je savais que le circuit qui se trouvait dans sa tête était parcouru à mille à l'heure. Son cerveau sur chauffait. Quant à Blek, il se dandinait. Il mettait son poids sur un pied puis l'autre, il ne tenait pas en place. De temps en temps, il faisait un pas en avant, mais reculait à chaque fois. Il tournait la tête dans tous les sens pour tenter de voir absolument tout ce qui se passait et ne rien louper.
- S'il vous plait, messieurs, vous pouvez aller attendre dans une autre pièce, on a besoin d'espace et votre stress n'arrangera pas la situation, nous demanda le Doc.
Blek sortit aussitôt de la salle. Je pensais qu'il devait être trop agité pour rester une seconde de plus dans cette pièce. James, lui, s'arrêta sur le pas de la porte et se retourna vers moi. Je n'avais toujours pas bougé. Je n'avais rien pu faire pour Maggie. Je ne voulais pas rester à l'écart pour eux cinq. Je ne pouvais m'empêcher de regarder Woody, inerte.
- Luckas, tu ne peux rien faire, alors laisse les médecins faire leur travail et viens.
Je me sentis pousser vers l'arrière et James avait ses bras autours de moi et m'attirait vers la sortie. Je n'avais la force ni de marcher moi même ni de protester. Je sortis de la salle en marche arrière et je vis peu à peu la porte se refermée derrière moi et faire disparaître l'effluve de mort qui régnait entre ces corps de chair froide qui luttait entre deux monde. Je me dirigeai vers la pièce du bar et allai me prendre une corona dans le mini frigidaire s'y trouvant. Je la décapsulai avec le rebord de la table basse et m'écroulai sur le grand canapé, à côté de Blek. James avait rejoint son bureau.
- On se fait un billard?me demanda le seul revenu de la bataille de cette nuit.
- De toutes façons, on a rien a faire, alors autant de laminer aux boules!
Blek adorait jouer au billard mais il semblerait que ce jeu ne l'aimait pas vraiment. Il perdait chaque partie et, ma fois, je gagnais toujours. On se leva donc pour commencer le jeu. A la fin de la deuxième partie, Blek était dévasté par ses défaites. Il marmonnait dans sa barbe et moi j'étais mort de rire de le voir ainsi. Il détestait perdre et pourtant, il connaissait souvent le sentiment de défaite lors de ce jeu. Malgré sa mauvaise humeur, il finit quand même par me rejoindre dans mon hilarité jusqu'à ce que nous entendions James approcher.
- Jeff et Woody se sont réveillés en pleine opération.

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bonjour, bonjour,

Voilà ce nouveau chapitre, j'espère qu'il vous aura plu.
Je voulais en profiter pour voir dire un immense MERCI!!!!!!!!!! De tout mon cœur, je vous remercie d'être 18k de lecteurs!!!!! Vous êtes fous!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Sincèrement, merci beaucoup, beaucoup! Vous pouvez pas savoir a quel point ça me touche!!

Et je tiens également à remercier @PreitaKerkour qui me fait toujours super plaisir avec ses beaux commentaires!!!! Alors merci!

J'espère que vous continuerai à lire mon histoire et à la commenter!

Bisous, bisous,

Patchjenny❤️

la Soeur du RoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant