15 décembre 2015.

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J'ai acheté plusieurs calendriers de l'Avent aujourd'hui, j'ai bouffé les dix-sept premières cases d'une des boîtes achetées.

J'ai fini par tout manger, y compris les autres boîtes.

J'ai tout mangé, je n'ai laissé aucun morceau.

C'est drôle, j'ai fait une crise de foie ou un truc du genre. J'ai été hospitalisé.

Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai tout mangé. Peut-être que j'ai cru que ça agissait comme des médicaments, que si j'en prenais un peu plus que autorisé, j'en finirais peut-être avec cette vie comme j'en ai fini avec ces chocolats ? Peut-être, je ne sais pas. Après tout, que sais-je vraiment ? Ma vie n'a toujours été que mensonges et bercée douces illusions. Je suis certainement la personne la mieux placée pour dire ca.

Je ne sais pas pourquoi je suis autant triste, en colère et encore moins rancunier.

C'est vrai ca pourquoi je ressens ce sentiment acre remonter dans ma gorge ? Laissant derrière lui une trainée acide qui donne envie de vomir ?

C'est vrai ça, pourquoi ?!

Cette horrible sensation qui te ronge les entrailles, au plus profond de ton être. Je ne sais pas. Pourquoi ça tombe sur moi ? Pourquoi tu ne prends pas un peu des responsabilités qui pèsent sur mon dos ?

Je n'ai rien contre toi.

Oh si, qu'est ce que je raconte ? Tout ce qui m'arrive, et qui m'arrivera par la suite sera uniquement de ta faute.

J'aurais aimé continuer simplement de t'aimer simplement mais tu ne me rends pas la tâche facile.

La continuité n'est sans doute pas parfaite, je peux paraître confus, et c'est parce que je le suis.

Et si la visibilité n'est pas claire, c'est sans doute parce que j'écris à l'aveugle. J'ai remarqué que ça m'aidait à bien extérioriser mes sentiments.

Je veux dormir mais trop de choses se bousculent dans ma tête, créant un ouragan de pensées noires et tristes.

Je veux aussi arrêter de penser à toi mais pas facile lorsque tu obstrues toutes mes pensées -noires et tristes- et que je t'écris chaque jour une lettre.

Je suis fou, hein ?

Je ne mérite pas de vivre, hein ? Dis moi.

Je t'aime, je te déteste ? Je n'en sais fichtrement et bougrement rien.

Je n'en sais plus trop rien mais une chose est sûre, claire et nette dans mon esprit : je t'aime.

Ou peut-être pas, même la chose sur laquelle j'étais sur et certain s'embrouille dans ma caboche.

A bientôt, je n'espère pas.

Naïvement, Joshua Dun ou la personne qui croyait être celle qui occupait tes pensées et faisait accélérer tes battements de cœur.



Les effluves de l'alcool bu la veille remonte lentement et douloureusement le gosier de Tyler.

Lire ça, lui avait donné l'envie de gerber. Tant il était dégoûté par lui-même.


Et dire, que ce jour-là, il était tellement occupé par sa famille, occupé à rire et à aimer, alors que Josh crevait peut-être dans l'hosto.

Nouvel effluve ; putain, ce qu'il se détestait, maintenant ...

Beurk, beurk, beurk.

Putain, Josh, je suis tellement désolé. Pitié, pardonne-moi. Pitié, pitié. Je t'aime, Josh, oh mon dieu, si j'l'avais su plutôt, nous serions heureux ; TU seras heureux.

Je t'aime, putain, j'aurai dû le savoir, c'est pas si difficile que ça, merde.

Padonne-moi Josh, mais j't'aime tellement que ça me crève le ventre.

JOYEUX NOËL JOSHWhere stories live. Discover now