Code Lyoko ; Place à leur vie d'adulte !

Chapitre XVII : Vitesse et accident font partis de la même famille

-Arrête papa... s'il te plait... répondit Gulliver.

-Non, je ne m'arrêterai pas. Tu as mis en danger ta vie, mais aussi celle de ta petite amie, qui est actuellement entre la vie et la mort ! continua William.

-STOP ! hurla Gulliver.

William regarda son fils et sortit de la chambre d'hôpital, énervé.

Gulliver était très touché par ce que son père lui avait dit.

Yumi prit le beau brun dans ses bras.

-C'est pas de ta faute, tu ne pouvais pas savoir... chuchota Yumi à Gulliver.

*Dans l'esprit d'Alice, plongée dans le coma.*

La jeune fille était assise au bord de la mer, il n'y avait personne, seulement elle. Le soleil se couchait, un magnifique spectacle.

-Alors, tu n'as pas écouté ta mère concernant la vitesse et les accidents ? fit une voix masculine.

Alice reconnu cette voix. Elle lui était très familière.

La jeune femme se retourna et se leva.

-Papa ! fit Alice.

Alice couru en direction d'Ulrich, son père d'origine.

La jeune femme fit un énorme câlin à son père.

-Qu'est-ce que je fais ici ? Et pourquoi je te vois ? J'entends des voix, celle de maman, de Tony, de Gulliver... mais je les entend de loin... de très loin... remarqua Alice.

-Tu as eu un accident avec Gulliver. Tu es dans le coma, et tu me vois, parce que je suis mort. Et je suis là pour t'aider à revenir à la vie... expliqua Ulrich.

-C'est tellement dur la vie sans toi... répondit Alice.

-Je sais. Mais tu penses que ta mère pourrait survivre sans toi ? demanda Ulrich à sa fille.

-Elle a bien survécu après ta mort... rétorqua Alice.

-Oui, elle était obligée. Maman devait s'occuper de toi, de Tara et de Manon. Elle devait être forte pour vous trois ! répondit Ulrich.

-J'ai grandis sans toi... Ca a été très dur. Tu me manques... J'en peux plus de vivre sans toi... C'est trop dur... Quand on me demande comment s'appellent mes parents... de dire que mon beau-père s'appelle "Tony" ou de dire que mon père est mort... à chaque fois que je dis ça, les gens s'excusent d'avoir posé cette question... j'en ai marre de tout ça... expliqua Alice.

-Je comprends. Mais ta mère a besoin de toi, tout comme ton petit ami, Gulliver. Ainsi que Sarah, la fille de Tony et ainsi que tes autres soeurs ... répliqua Ulrich.

-Mais j'y arrive pas... Tu me manques. J'ai dû apprendre à grandir sans toi... et je m'en suis toujours voulu. C'est de ma faute si tu es mort... Si je n'avais pas laissé ce fichu sac dehors, en pleine tempête... tu n'y serai jamais allé... expliqua Alice, en pleurant.

Ulrich s'approcha de sa fille, et la regarda droit dans les yeux.

-Alice, écoute-moi. Ce n'est absolument pas de ta faute ce qui m'est arrivé ! On ne pouvait pas deviner ce qu'il allait m'arriver, mais, sache que ce n'est absolument pas de ta faute ma puce, répondit Ulrich.

-Oui mais bon... je m'en veux... Et je sais que maman m'en veut aussi... elle ne me le dira jamais, mais au fond de moi, je sais qu'elle m'en veut... répliqua Alice.

-Alice, ta mère ne t'en veux absolument pas, et ça, j'en suis sûr, tu peux me croire, assura Ulrich.

-C'est vrai ? demanda Alice.

-C'est vrai, confirma Ulrich.

Ulrich prit sa fille dans ses bras et lui fit un câlin.

-Et maintenant ? demanda Alice.

-J'ai accomplis ma mission ! Et au faite, félicitations ! dit Ulrich.

-Félicitations ? questionna Alice.

-Tu comprendras... répondit Ulrich.

Tout à coup, une lumière blanche apparue et Ulrich partit en saluant sa fille.

*Dans le monde réel*

Alice ouvrit un oeil, puis deux.

Elle voyait tout trouble, il y avait énormément de lumière.

La jeune femme tourna sa tête et découvrit Gulliver assis à côté d'elle. Celui-ci dormait.

Elle tourna sa tête de l'autre côté et elle vit sa mère assise dans un fauteuil.

-Alice ? fit Yumi.

-Maman... chuchota Alice.

Yumi se leva du fauteuil et embrassa sa fille.

Gulliver se réveilla au même moment.

-Alice ? demanda Gulliver.

La jeune fille tourna sa tête en direction de Gulliver.

Gulliver se leva et prit la main de sa petite amie.

-Je t'aime, j'étais tellement inquiet... avoua Gulliver à Alice.

A votre avis, pourquoi Ulrich à dit "Félicitations" à sa fille ?