En arrivant alors en ville, je pouvais voir que Lauren était toujours à la même place mais cette fois-ci en train de dormir malgré tout le brouhaha qu'il y avait autour d'elle. Un tel boucan m'aurait complètement déranger dans mon sommeil mais elle devait être habituée à tout ceci. Avant d'aller la réveiller, je préférais aller lui chercher quelque chose à se mettre sous la dent afin qu'elle est plus de force pour la journée. Je ne savais ce que je voulais lui faire faire pour le moment, je savais juste que j'allais la ramener chez moi afin de prendre soin d'elle ne serait-ce qu'un petit peu.
Une fois servi, dans le même café au quel je venais le soir, je sortais de l'endroit, remerciant le serveur de sa gentillesse pour finalement marcher dans la direction de Lauren, qui n'avait pas pris la peine de se réveiller depuis le temps. C'était donc à moi de le faire. Je lui bougeais gentiment le bras, après m'être abaissée à son niveau, seulement ce que je faisais ne la faisait aucunement sortir de son sommeil. Je laissais un soupire sortir d'entre mes lèvres, comment pouvait-elle avoir le sommeil aussi lourd ? Comme ça, on pouvait lui voler ses affaires, elle ne s'en rendrait même pas compte.
" Lauren.. " L'appelais-je en la bougeant une nouvelle fois. " Lauren ! " Criais-je finalement contre son oreille, ce qui me valait un coup de tête de la concernée.
" Ce est moi ! " Argumentait-elle alors que je me massais le menton.
" Tu as la tête dur.. " Lui faisais-je savoir.
" Camila, Camila Cabello ! " Répondait-elle avec un sourire.
" Juste Camila, Lauren, juste Camila. " Essayais-je de lui faire comprendre.
" Juste Camila ! " Elle laissait un sourire sur ses lèvres.
Je secouais alors la tête à sa répétition, une impression de déjà vu en fait. Je me posais finalement à ses côtés, lui tendant le gobelet remplit d'un liquide tout bonnement différent de celui d'hier afin qu'elle en goute de toutes sortes. Je lui donnais tout en même temps une autre viennoiserie, ainsi, elle me remerciait avant de déjeuner en toute tranquillité, ou du moins, elle dévorait presque ce que je lui avais achetée. Pour tout dire, si je ne lui avais pas fait la remarque que le papier ne se mangeait pas, il y avait une forte chance pour qu'elle se nourrisse de cela aussi. Je me redressais alors, ne trouvant pas le sol confortable.
" Est-ce que tu veux marcher ? " Lui demandais-je avec un sourire.
" Je peux ? " Renchérissait-elle.
" Bien sûr que tu le peux ! " Rétorquais-je.
" Je veux bien. " Finissait-elle avant de se lever et de prendre ses affaires avec elle ainsi que ce que je venais de lui acheter.
Je la laissais faire un instant, étant déjà debout pour ma part, le sol n'était pas un endroit que j'affectionnais particulièrement. Je lui demandais d'un signe de main si elle voulait que je lui porte quelque chose, mais contre toute attente, elle refusait, me faisant comprendre d'entamer la marche là où je voulais aller. La marche était lente, je prenais mon temps. La marche était silencieuse, j'appréciais le fait d'être à ses côtés sans pour autant discuter. Je n'avais pas besoin de paroles pour combler ce silence, il n'était aucunement dérangeant, du moins, pas pour moi. Du coin de l'œil je l'observais, un sourire sur mes lèvres. C'était comme si elle découvrait les lieux, elle regardait tout autour d'elle. Peut-être qu'elle n'était jamais passée par là. Après tout, je l'emmenais simplement chez moi.
Une fois nôtre petite marche en silence, je m'arrêtais face à la demeure, qui n'était autre que ma maison. J'ouvrais le portail, avançant donc vers la porte, seulement, une impression de ne pas être suivit se faisait ressentir en moi, tout bonnement je me retournais et mon impression était totalement bonne, Lauren était toujours devant le portail, observant l'immense maison face à elle. Je l'appelais alors pour la ramener à elle afin qu'elle me suive jusqu'à l'entrée. C'était bien de la contempler, mais être à l'intérieur était encore mieux. J'ouvrais donc la porte, faisant découvrir l'énorme entrée, ou plusieurs portes étaient disposées afin de donner sur d'autres pièces, ainsi, au milieu, il y avait les escaliers qui menaient donc à l'étage.
CZYTASZ
Wretched Jauregui
Fanfiction« Wretched Jauregui, L'observation est une grande compétence de la nature humaine, sans cet atout, sans cette envie de regarder autour de soi, Camila n'aurait jamais posé les yeux sur la jeune fille posée de l'autre côté de la route. Mais pourquoi...
Chapitre 3
Zacznij od początku
