Je pris une grande inspiration et pressai la détente.
pdv Henry :
Je me réveillai dans un lit d'hôpital, encore un peu sonné.
-Eh ! regardez qui se réveille enfin. chuchota Mary-margareth en se levant. Comment te sens tu ?
-Un peu sonné, mais ça va. lui répondis-je.
Trois heure plus tard on me laissa sortir de l'hôpital. Mary-margareth et David me racompagnèrent au loft. Une fois rentré, je montai dans ma chambre sans prononcer un mot. Je passai une heure allongé sur mon lit à fixer le plafond.
Puis je me levai, attrapai mon sac et ma veste.
-Où est-ce que tu vas comme ça ? me demanda mon grand-père.
-Il faut que j'aille faire un tour, j'ai.....j'ai besoin d'air.
-D'accord, mais rentre avant 16h00.
-Ok ! lançai-je, en fermant la porte.
Je me dirigeai vers le cimetière, j' eu besoin d'aller sur la tombe de mes parents. Je me rendis d'abord sur la tombe de mon père, je lui parlai, je lui expliquai tout ce qu'il s'était passé depuis sa mort. Ensuite je partis en direction de celle de ma mère. En arrivant je vis une flaque de sang à à côté de la tombe. Je m'approchai lentement. Je pensai que c'était un animal qui en avait tué un autre pour se nourrir. Mais ce que je découvris était une toute autre chose. Une horrible chose.
C'était ma mère, Régina, étendue sur la tombe d'Emma, une arme à la main, un impact de balle dans la tempe gauche. Une trainée de sang qui était à l'origine de la flaque au sol.
Au début, je restai planté là à regarder le massacre, puis une larme dévala ma joue pour attérir sur le sol. Je partis en courant jusqu'au loft. J'étais en larme quand je rentrai.
-Henry, qu'est-ce que tu as ? me demanda Mary-margareth.
-Elle est........elle est......
-Elle est quoi ? Henry de qui parles-tu ? interrogea David.
-Elle est morte ! lachai-je en essayant de me calmer.
-Emma, oui on sait, mais ça va aller, tu...
-Non pas Emma, Régina ! le coupai-je.
-Quoi ? Oh mon pauvre ! Ça ira, on va s'en occuper et on va s'occuper de toi ! dit Mary-margareth en me prenant dans ses bras.
Mais malgré ce que venait de dire Mary-margareth, je n'étais maintenant ni plus, ni moins qu'un simple orphelin.
FIN
