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Est ce que j'avais bien entendu ? Non, cela ne pouvait pas être vrai.

Moi : Quoi ?

Bryan : Tu- Je ne suis pas jaloux d'Harry Beth.

Moi : Oui, mais, comment ça 'jaloux de soi-même' je ne suis pas sûre de comprendre. Dis-je inquiétée.

Bryan : Je veux dire ce que tu as compris Beth.

Moi : T-tu veux dire tu es Ha-. Balbutiai-je. Non mais ce n'est pas vrai. Dis-je en me levant.

Bryan avait la tête baissée.

Moi : Bryan... Comment cela peu être vrai? Enfin, je veux dire tu- vous n'avez pas le même physique.

En fait, je savais qu'il ne mentait pas, parce que ce n'est pas son genre de blagues. S'il le dit, c'est que c'est vrai. Depuis que je l'ai rencontré. J'avais toujours eu des soupçons sur ce sujet, mais je les repoussais loin de ma tête.

Plusieurs choses ont appuyé mes soupçons, mais quand je me souviens que Bryan et Harry n'ont pas le même physique, tout s'évanouit, comme si cela n'avait jamais existé.

La voiture. Les tatouages. Le caractère autoritaire. Les yeux. Les lèvres. Mon surnom que seul Harry aimait. Il me comprenait quand je parlais sans arrêt d'Harry. Il me disait qu'il n'était aucunement blessé, au contraire. Et j'avais même cru voir un petit sourire sur le coin de ses lèvres un jour, après avoir dit que j'aimais toujours Harry. Et enfin, mon cœur. Il n'avait pas accepté d'oublier Harry mais perdre Bryan non plus. C'était pourquoi j'avais senti que je les aimais tous les deux, en fait, je n'aimais qu'un seul et unique...Harry.

Moi : J-je ne sais pas quoi faire, suis-je sensée te crier dessus ? Ou te serrer dans mes bras et te dire combien tu m'as manqué même si je te voyais tous les jours. Ou peut être les deux. Je suis perdue. Dis-je les larmes aux yeux.

Je suis certainement très heureuse d'entendre cette nouvelle, mais aussi, très triste, et c'est ce qui me rendait confuse, je ne savais plus quoi faire, ni dire, j'avais besoin du temps, mais avant tout, je voulais bien des explications.

Moi : Tu m'explique au moins ?

Il souffla et rebaissa sa tête.

Bryan : Quand je t'avais écrit cette lettre, j'avais mal au plus haut point, non pas parce que j'allais te donner mon cœur, mais parce que j'avais peur. J'avais tellement peur de te faire souffrir, je t'aimais, beaucoup plus que tu ne le croyais. Au point de t'offrir ma propre vie, donc je disais, je t'écrivais cette lettre. Dans ma chambre d'hôpital, il restait environ 6h avant l'opération. Quand je sentis une douleur au niveau de mon crâne, plus tard, j'avais compris que c'était une histoire de gangs, quand j'étais dans le gang de Zayn, j'ai dû tuer quelques personnes, et ceux là, qui m'ont kidnappé, voulaient se venger pour leur frère, et donc ils avaient pensé qu'on m'enlevant, ils allaient me faire souffrir parce qu'il n'y aura plus de donneur, et du coup tu vas mourir, mais j'avais réussi à m'échapper après deux heures, il ne restait que quatre heures et je paniquais, je courais vers je ne sais où, j'ai réussi à trouver la route, je faisais de l'auto-stop, mais il a fallu que je tombe sur mes kidnappeurs, alors ils m'ont embarqués avec eux, j'avais peur pour toi, je me débattais, mais ils étaient quatre contre moi, je n'y pouvais rien, et pour me "punir" de m'être échappé, ils ont décidé de me brûler, vivant..

Je hoquetai de surprise.

Moi : T-tu t'es encore échappé ?

Bryan : non, je ne pouvais pas, heureusement, ils ne m'ont pas brûlé directement, ils m'ont enfermé dans une chambre, et ils ont allumé le feu, donc je me suis retrouvé coincé entre quatre murs. Mais je n'avais pas baissé les bras, et j'avais décidé de trouver une solution pour m'échapper, encore. J'avais donc commencé à chercher partout sur quelque chose indéfinie, juste quelque chose pour m'aider à sortir d'ici, dans l'un des tiroirs, j'ai trouvé un téléphone. T'imagines? J'avais trouvé UN téléphone, Dieu avait décidé de m'aider et de prolonger ma vie, et j'en suis très reconnaissant. Donc, j'avais appelé le numéro des secours, mais il n'y avait pas de carte, alors j'ai essayé d'appeler un numéro en urgence, qui nécessitait pas de carte, je suis tombée sur quelqu'un qui travaillait dans un centre d'appel ou je ne sais pas quoi, et je lui ai demandé d'appeler les secours en lui donnant approximativement l'adresse du lieu où ils me gardaient retenu, puisque tout ce que je savais c'est que à gauche il y'avait une forêt et à droite une clairière, et je lui ai expliqué ma situation, après quelques longues minutes, ils sont arrivés, mais c'était un peu trop tard, étant donné que mon visage était presque tout brûlé, j'arrivais plus à respirer tellement j'étais fatigué, mais j'avais tenu le coup, pour toi. Tu avais besoin de moi et je ne pouvais pas te laisser tomber. Arrivé à l'hôpital, j'étais tout de suite pris en charge, j'avais demandé le médecin qui allait m'opérer, je lui ai dit de te donner mon cœur quoi qu'il arrive, et de ne pas perdre son temps à soigner mes blessures, parce qu'en tout cas je mourrai. Il semblait hésiter, puis il réfléchissait pendant un moment avant de me dire "Monsieur Styles, je ne vous laisserai pas tomber".

Il souffla.

Bryan : quand je me suis levée un matin, j'étais dans la même chambre d'hôpital, j'ai réclamé avoir besoin d'aide, parce que je ne comprenais pas qu'est que je faisais sur un lit, vivant. Donc le médecin entre. Je me suis mis à crier sur lui, parce qu'il ne faisait que de perdre du temps, au lieu de te sauver toi, puisque j'avais le visage plein de bandages, et tu sais ce qu'il m'avait dit?

J'hochai la tête de droite à gauche.

Bryan : Il m'a dit qu'à la dernière minute, un donneur s'est proposé, il était au dernier stade de sa maladie, et il voulait bien t'aider et t'offrir son propre cœur, mais comme je t'avais déjà donné le mien, le médecin a dû l'utiliser pour moi, parce que selon lui , je cite ''je trouve que vous et Mme Beth, vous aimez beaucoup , et je ne peux pas voir tant d'amour s'écrouler comme s'il n'a jamais existé, j'étais impressionné par votre choix, à 18 ans, donner sa vie à quelqu'un n'est pas très facile et je vous félicite pour votre courage Monsieur Styles" j'étais très content de pouvoir te revoir, après quelques jours, je m'étais partiellement rétabli, et ils devaient enlever le bandage autour de mon visage, j'étais si stressé, après, quand je me suis vue pour la première fois, sous le choc, j'avais jeté le miroir, j'ai demandé des explications, encore. Et c'est le même médecin qui m'avait répondu. Il m'avait dit que mon visage était presque tout brûlé, sauf mes yeux, et mes lèvres. Et la même famille avait décidé de donner la peau de l'homme qui allait mourir, et c'est sans oublier bien sûr tous les autres membres de son corps qui on été admis au coffre de l'hôpital. Il m'avait dit que c'était une sorte de récompense du Seigneur pour tout ce que j'avais prévu de faire.

J'étais ému. J'ai même versé quelques larmes.

Moi : Tout ça... A-à cause d-de moi. Dis-je en éclatant en sanglot.

Bryan/Harry : Non, je t'interdis de dire ça ! Dit-il d'une voix qui se voulait le repprochement, mais sa voix se brisa à la fin.

Moi : J-je suis désolée B-Harry.

Harry : Chut. C'est bon, tout est fini.

Je commençai à me calmer.

Moi : Mais, pourquoi tu n'es pas venu ? Après ton opération ?

Harry : j'y suis allé, mais t'étais déjà partie, et le médecin m'avait dit que c'était une occasion pour recommencer une nouvelle vie sans pour autant t'oublier, et qu'il était presque sûr qu'on allait se rencontrer, d'une manière ou d'une autre, c'est donc pourquoi j'avais commencé des études en architecture. E-et on s'est rencontré.

Je soupirai pour essayer de calmer ma respiration.

Moi : Je-tu m'as manqué.

Harry : Toi aussi.

Moi : Vraiment ?

Harry : Vraiment. Dit-il en m'enlaçant avec ses bras.

Je restai dans ses bras, toujours aussi choquée, j'avais besoin de temps pour digérer toutes ces informations, j'espère qu'il ne le prendra pas mal.

Mais pour l'instant, je ne voulais pas gâcher notre premier moment depuis des années.

Je me contentai de le sentir près de moi, cela m'était amplement suffisant. Et je ne voudrais pas devenir celle que j'étais avant, après sa 'mort', pour rien au monde, je voulais juste qu'on soit l'un à côté de l'autre, l'un soutenant l'autre, qu'on vive ensemble, jusqu'à la fin de nos vies.

Je demandais juste qu'on soit heureux.


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HELLO !! <3

VOILAAAA UN CHAP MOUVEMENTE HEIN ;))

Et voilà le compte à rebours commence, la fic touche à sa fin..

Je publierai demain ;) Bisous :*



-B E T H»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant