L'Alpha et l'Andalouse

3

Dans son regard je voyais de l'amusement  et une sorte de joie. Et la chose la plus Badasse que j'ai trouver à lui dire a été:

- Euh... Salut?

- Salut... Répond-il .

- Tu peux te... Commençai-je.

- Comment tu t'appelle? Coupa t il.

- Quoi? Hoquetais je.

- ton nom!

- Ro...rossio, bégayais je.

Oh mon dieu, je voyais un objet en métal qui brillait sous sa veste en cuir. Une arme... J'ai peur d'un coup.

- Rossio comment? Dit-il en remettant sa veste en place car il avait dû remarquer que j'avais vu son arme.

- Rossio Casanova... Dit-je.

- Okey cool... Souffla t il en souriant. Bon bah j'ai été ravi de faire ta connaissance et j'espère qu'on se reparlera mais je crois que ça va être le cas parce que on est dans la même classe! Ah et en fait mon nom c'est Sinamm... Finit-il en s'éloignant.

Ah très bien. Bah je peux dire que c'était la conversation la plus cool et la plus intéressante que j'ai eu de toute ma vie... Je vis Carmen relever sa tête par dessus la porte de mon casier et elle murmura:

-  j'ai flippé...

Bon je crois qu'on est un peu des peureuses mais là je me suis fait dessus quoi! Non mais oh! Jamais un mec n'est venu me gang bang entre des casiers avec une arme dans le jean merde! Je passa une main dans mes cheveux et fini par fermer mon casier. Je me dirigea vers mon cours d'histoire des arts. Je m'assis au dernier rang contre le mur de la porte et Carmen se mit devant moi. Le prof commença alors son récit sur je ne sais plus trop quoi car je ne l'écoutais pas vraiment... Soudain, la porte s'ouvrit et le directeur rentra suivis de près par Sinamm et l'autre gars que je ne connaissais pas. Son ami était un peu moins grand que lui, autour de mètre 85, avec la peau métisse et une coupe affro pas trop longue. Ces yeux étaient marrons et il était plus svelte que Sinamm. Il portait une veste en jean bleu, un simple tee-shirt gris quasiment blanc, un jean troué aux genoux bleu avec un effet usé et des vans bordeaux avec des lacets noir.

- Ah vous devez être les nouveaux élèves! Heu...

- Sinamm Estio...

- et Sohan Midra.

- bien! Et bien Sinamm allez vous assoir à côté de Carmen et vous Sohan, à côté de Rossio, poursuivit  le professeur en nous désignant de la main.

A contrecœur je l'avoue, je retira mon sac de la chaise à ma gauche. Sans un bruit, Sohan s'assit et commença à sortir ses affaires. Je le considérais du coin de l'œil et il se tourna vers moi et je lui jeta un regard du genre: « quoi? Tu veux ma photo?». Et à mon grand étonnement il me sourit et se retourna vers le prof. Puis je vis que Carmen c'était légèrement écarter ( et pas d'une façon très discrète) de Sinamm. Ce dernier a dû le remarquer car pour l'énerver ou l'intimider encore plus . Il posa sa main droite sur la cuisse gauche de Carmen. Cette dernière a sursauté et moi je me suis empresser d'écrire à mon voisin souriant: « dit à ton pote de pas toucher Carmen sinon je l'écouille». Il lu le mot et rigola. Je pu voir des canines plutôt pointues et des dents bien blanches. Soudain, il donna un coup de pied assez violent dans la chaise de Sinamm et lui donna le mot. Sinamm le prit puis après l'avoir lu se tourna vers moi. Il se décala pour montrer qu'il avait pigé... d'un manière limite éttonnante. 10 minutes plus tard, Sohan soupira puis tourna sa tête vers moi:

- Sérieux entre nous, t'en a quelque chose à battre de son cours? Me questionna-t-il.

- franchement? Non... Mais j'aimerais écouter quand même et tu devrais en faire autant! Chuchotai-je.

- Wow du calme'! J'essaye juste de détendre l'atmosphère... Rigola t il en levant légèrement les mains.

- Ha ouais? Et bah la prochaine fois, toi et tes quatre potes, ne venez pas nous insulter dans la rue et ne viens pas en cours avec une arme  dans le pantalon et la, on pourra peut être envisager de détendre l'atmosphère! Chuchotais-je assez... Énervée?

Pendant un long moment, Sohan ne dit rien. Il baissa la tête, poussa un gros soupir en serrant la mâchoire puis se tourna à nouveau vers le prof. Mais cinq minutes plus tard, il se pencha vers moi  et me chuchota :

- Si j'étais toi, je parlerais pas comme sa de mes potes et de moi, on fait partis d'un gang très dangereux et de plus, tu sais qu'on a des armes...

A cette phrase je me raidis, il ne comptait quand même pas vraiment me tuer pas vrai? Ni Carmen... Je regarda dans les yeux Sohan pour juger si c'était une blague et ça n'en était pas une. Je ravala difficilement ma salive et la cloche sonna. Je rangea rapidement mes affaires et sortis de la salle. Je parti à mon casier et Carmen arriva à son tour. Dans un silence complet je rentra chez moi avec Carmen. Elle me laissa devant l'entrée et parti. Je rentra chez moi, monta dans ma chambre, posa lourdement mon sac, balança ma veste et mes chaussures par terre puis tomba lourdement dans mon lit. Ma journée avait été merdique dans un sens...
Maintenant je savais que si j'ouvrais la bouche je risquait de me faire tuer. SUPER!