Georges, le monde et moi.

Remerciements.

Je commence environ cinq histoires par mois, la plupart d'entre elles ne sont pas du tout exploitables. Georges l'était (c'est beau comme phrase).

Plus sérieusement, Georges, c'est parti d'un délire, l'envie de créer un personnage « traducteur », quelqu'un dans lequel chacun pourrait se retrouver et trouver des réponses à ses questions.

Tadam ! Priam est né. Si on me posait la question « Pourquoi avoir choisi une histoire entre deux garçons et pas une histoire hétérosexuelle ? », je répondrais que parce qu'on n'apprend jamais autant sur soi-même que quand on sort de sa zone de confort. Cette devise s'applique autant à Priam qu'à moi.

C'est bête à dire, mais en écrivant, en forçant Priam à se poser toutes ses questions, j'ai été obligée d'y réfléchir moi-même et j'ai autant grandi que lui, j'espère que vous aussi.

Je ne pourrais jamais assez vous dire merci, d'abord parce qu'à chaque chapitre, j'avais le plaisir de vous retrouver. Les lecteurs de Georges ont été tellement fidèles, beaucoup sont arrivés en cours de route mais à chaque publication, je retrouvais les mêmes pseudos. Merci à vous tous, même ceux qui ne se sont jamais manifestés. Je ne vais pas pester contre vous « han franchement les lecteurs fantômes ça m'énerve », vous êtes tout aussi importants, merci à vous aussi.

Je peux comprendre que la fin peut ne pas être « satisfaisante » pour tout le monde, mais je ne suis pas le genre à faire dans « ils vécurent heureux et eurent plein d'enfants », au cas où vous ne l'aviez pas déjà remarqué. J'ai préféré une fin ouverte, peut-être aussi parce qu'un jour ou l'autre, on pourrait les revoir...

Il y a peu de temps, j'ai eu une idée, je me suis dit que ce site regorgeait d'adolescents un peu coincés entre l'enfance et la vie d'adulte. Alors j'ai décidé de mettre en place ce que je vais appeler les lettres à Priam.

Comme vous avez pu le voir, le dernier chapitre est un mail dans lequel apparaît les adresses de Georges et Priam. L'adresse de Georges n'est pas en fonctionnement, mais celle de Priam existe pour de vrai.

Si jamais vous voulez partager un moment de votre vie, demandez un conseil ou tout simplement parler dans le vide, envoyez-lui un mail.

Ces mails sont désormais répertoriés dans un recueil appelé "Lettres à Priam" et présent sur mon profil. 

À nouveau, un grand merci.

Illana.