Chapitre 5

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Je restai plantée là  ne sachant pas où aller et que faire. Je sentis soudainement un picotement dans ma nuque, j'avais l'impression d'être observée. Je regardai à l'entour de moi, je ne reconnaissais personne. La panique me paralysa un court moment. Il fallait que je bouge et vite. Subitement, je me mis à courir comme si ma vie en dépendait, la sensation persistait. J'augmentais la cadence, mon souffle se fit de plus en plus court, j'évitai de justesse une voiture en traversant.

Au bout de quelques minutes intenses, la sensation s'estompa. J'étais à quelques rues de chez moi, je m'empressai de rentrer. Une fois barricadée, je jetai mes sacs dans le fauteuil et je regardai par la fenêtre. Je vis une personne habillée en jogging noir, un pull à capuche de la même couleur. Je ne pouvais pas distinguer son visage sa capuche la lui cachait. Je me retournai et pris mon GSM pour prendre une photo mais la personne s'était déjà volatiliser. Je scrutai mais ne vit rien. Je mis ma veste au porte-manteau et vis une lettre sous ma porte. 

Ce papier me rappelait vaguement quelque chose... Ah cette écriture soignée, sensuelle...Aiden. Mon cœur s'emballa. Était-ce lui qui m'avait suivis ? Certainement pas, un homme de sa trempe n'avait pas que ça à faire et ne se chargeait pas de ça, il aurait plutôt envoyé son personnel. J'ouvris délicatement l'enveloppe et sortit la carte.


« Ma douce Ashley, pardonne-moi ce comportement déplacé. Je sais que je t'ai déçue, mais je ne suis pas bon pour toi. Il est plus facile de faire fuir les gens plutôt que de les apprivoiser. Je suis un loup solitaire et l'agneau que tu es, je n'en ferais qu'une bouchée. Je t'ai laissé un petit présent en guise de pardon, porte-toi bien. Aiden Stone ».


Je retournai l'enveloppe, un magnifique collier tomba dans ma paume. Je l'examinai attentivement, il était en or blanc, il y avait une pierre d'ambre avec des dessins dedans.  Des feuilles étaient disposées de chaque côté et une rose en bas au centre. Il est magnifique, je ne pouvais pas accepter un tel cadeau. Je vis également son adresse, je pris un morceau de papier et gribouillai un mot.


« Mon tendre Aiden, ce n'est pas avec des mots doux ou des cadeaux que vous m'achèterez. Pour se laisser apprivoiser, il faut être tout deux consentants et je ne le suis pas. Faites attention, la prochaine fois je peux mordre. A bon entendeur, portez-vous bien Monsieur Stone ».


Je la glissai dans l'enveloppe, inscrivit l'adresse. Au rez-de-chaussée, il y avait un service de livraison rapide, j'allai donc porter l'enveloppe au coursier. Celui-ci était grand, il portait un jeans clair, un t-shirt gris/noir et une casquette noir. Il me fit un sourire, prit son vélo et partit. 


Je pensais à Aiden, il fallait que je l'admette; j'adorais me montrer piquante mais uniquement loin de lui, sinon je baissai les armes. Il a cette manière troublante de me désarmer . De nouveau chez moi, je fis quelques recherches pour trouver du boulot. Une demi-heure plus tard, on sonna à ma porte. Le coursier me tendit une lettre, je lui demanda de patienter. Je l'ouvris.


« Mademoiselle Lowe, je ne peux pas dire le contraire, sinon ce serait une offense à votre intelligence. Ne sous-estimer jamais votre adversaire,  Ashley, il pourrait bien vous surprendre. Sachez que je n'attends que ça que vous mordiez, mordez-moi sans ménagement, j'en ferai de même. Aiden.S »


Cet homme allait me rendre dingue, ce petit jeu m'excitait terriblement.Je devais vraiment être cinglé pour jouer à un jeu pareil. Je m'empressai néanmoins de lui répondre.


« Monsieur Stone, sachez que j'analyse les moindres faits et gestes de mes concurrents. Je sais donc à quoi m'attendre. Et je peux dire que je n'ai pas peur de vous. Ma peau douce et tendre n'est pas à votre portée,  Aiden,  je vous l'ai dis, vous n'y goûterez pas. Ashley.L »


Je la mis sous enveloppe et la donna au coursier. Après le départ de celui-ci,  je décidai d'aller prendre une bonne douche. Après le marathon de cet après-midi, je ne sentais pas la rose. Une fois douchée, je mis des sous-vêtements assortis, un mini short en jeans et un chemisier blanc. Je ne comptais plus sortir alors je m'étais mise à l'aise. Le magnifique collier traînait sur la table, je le pris et le contemplais. Il était magnifique, ce serait une offense de le laisser traîner, je préférai le mettre. Une bonne heure après, la sonnette retentit, je couru jusqu'à la porte. Je l'ouvris, pris l'enveloppe et déchira le côté pour accéder à la lettre.


« Ashley, vous m'avez sous-estimé. Je vous avais prévenue, maintenant, il est trop tard pour faire machine-arrière ».


D'un coup, le coursier se jeta sur moi  me plaquant contre le mur. Je me débattis tant bien que mal, sa casquette tomba. Aiden... Ses yeux me pénétraient, d'un coup il m'embrassa. Je me perdis dans ce tourbillon infernal. Il me porta et m'allongea sur le tapis près de la cheminée. Nous n'avions jamais rompu notre baiser, je sentis ses mains sur mes seins. Il se positionna au-dessus de moi, m'arracha ma chemise et l'envoya à l'autre bout de la pièce.

 Il passa sa main sur ma cicatrice, j'eus envie de l'enlever mais je le laissa faire, il fallait qu'il voit. Son comportement était bestiale, je vis une telle intensité dans ses yeux que j'en eus le souffle coupé. Il m'embrassa la gorge puis me mordilla le lobe de l'oreille. Tout s'était passé si vite, je n'avais pas eu le temps de réagir. A vrai dire, ce n'était pas pour me déplaire.


- Vous êtes à moi, me susurra-t-il.


Je n'avais plus la force de lui résister, il était comme une tornade impossible à éviter. J'étais fatiguée de lutter, je le voulais .Un grognement de plaisir sortit de ma gorge. Sa bouche descendit sur ma poitrine, il fit sortir d'un geste bref mon sein, il titilla mon mamelon avec ses lèvres expertes. Il passa à mes côtes, les embrassant chacune. Il caressa doucement mon tatouage avec son pouce. Sa bouche descendit jusqu'à mon aine où il embrassa mon autre cicatrice. Je perdais pied, ma tête bourdonnait. J'attrapai son visage et le remonta jusqu'à mes lèvres, on s'embrassa passionnément. On fit un rouler bouler, je me retrouvai au-dessus. J'enlevai son t-shirt, sa musculature était impressionnante, on pouvait voir ses veines ressortir de ses avants-bras. Un tatouage se trouvait sur ses côtes. Soudain, j'entendis la porte claquée.



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L'inarrêtable Ténébreux - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant