Chapitre 1 - Songe

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 — Tu as très bien entendu ! raille-t-il.

Je ne comprends pas très bien ce qui se passe, il se montre autoritaire et agressif tout à coup. Je n'ignore que Klaus est reconnu comme l'originel étant le plus craint, le plus impulsif. Il manque de patience, et peut se montrer cruel cependant, pas avec moi. Jamais avec moi.

Alors tout devient clair, ce n'est pas lui qui se trouve en face de moi, c'est à nouveau Silas. Il se joue encore de mes sentiments en copiant l'apparence de l'hybride originel.

 — Tu n'es pas Klaus... tu es Silas !

 — Oh ! je vois. Dès que je vais te bousculer tu vas me prendre pour lui, car tu oses imaginer que pour tes beaux yeux, je vais devenir le gentil et parfait vampire torturé à la Stefan. Celui que tu veux que je sois, n'est-ce pas ?

Une larme vient perler ma joue, c'est bien lui. Quelque chose là-bas, à la Nouvelle-Orléans, l'a changé. Enfin en réalité, il est comme il a toujours été, l'hybride originel indomptable. 

 — Comptes-tu rester dans cette ville sans intérêt avec ta petite vie minable ? Tu me déçois tellement, Caroline !

Désormais, avec lui je ne me sens plus du tout en sécurité et encore une fois il me pousse à bout. Je redresse la tête. Il est hors de question que je m'écrase. Je ne l'ai jamais fait et ne le ferai jamais.

— Si je reste ici c'est pour mes amis, il compte sur moi et moi au moins je connais la définition du mot amitié ! riposté-je dans la même intonation avec laquelle il a osé s'adresser à moi.

 — Tes petits camarades, parlons-en, tu veux bien. Dis-moi... où ils sont en ce moment. Quand Silas t'a malmené. Laisse-moi deviner... Trop occupés à faire du baby-sitting avec ce qui reste du double Petrova, n'est-ce pas ?

La confrontation prend de l'ampleur. Il veut jouer, nous allons jouer. Moi aussi, je peux le pousser à bout quitte à en oublier ma propre sécurité. Je compte le provoquer et c'est ce que je m'apprête à faire.

 — Et bien, disons que moi, je ne fuis pas mes responsabilités et ne m'enfuis pas alors que la barrière avec l'au-delà est prête à s'effondrer. Oh, mais peut-être que tu crains que tous les carnages que tu as faits, toutes les personnes que tu as tuées sauvagement ne reviennent te hanter. C'est pour ça que tu es parti à la Nouvelle-Orléans. As-tu peur, Klaus ? L'originel aurait-il perdu de sa splendeur ? Mikael avait raison, tu n'es qu'un lâche !

Lui parler de l'homme qui l'a élevé et qui ne l'a jamais aimé est une erreur. J'ai été trop loin et je le sais. Son visage et son regard s'assombrissent, les veines noires autour de ses yeux apparaissent.


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Il semble désormais totalement obnubilé par la rage. Il flashe sur moi et me mord le cou m'arrachant un cri de douleur.

Entre rêves et réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant