À l'entente de ma voix, les gardes se précipitaient vers mon père et moi. Ils m'attrapèrent par le bras mais je les poussais. D'autres gardes essayaient de lever mon père qui était sous le choc de mes paroles.

Mes sœurs se faisaient toujours un câlin mais en tremblant et pleurant.

"Monsieur -"

"DÉGAGEZ !! VOUS ÊTES VIRÉS OK ?! DÉGAGEZ !" Criai-je aux gardes.

Les femmes de ménage restaient au seuil de la porte et n'osaient rien dire.

Les gardes quittèrent la maison.

"QU'EST-CE QUE TU PEUX FAIRE MAINTENANT ?! HEIN ?! TU CROIS QUE JE NE VOYAIS PAS TES GARDES ME SUIVRE TOUS LES JOURS ?! ILS NE SONT PLUS LÀ ! TU VAS FAIRE QUOI MAINTENANT ? HEIN ? M'ENFERMER COMME MA MÈRE ET ME PRIVER DE TOUT ?! REGARDES TES FILLES ! REGARDES COMMENT ELLES TREMBLENT ! T'ES CONTANT ? REGARDE MOI ! REGARDE MAMAN ! REGARDE TOI ! T'ES CONTANT DE NOUS FAIRE SUBIR TOUT ÇA !? HEIN ?!"

Mon père était toujours sous le choc. Il n'osait même pas me répondre. J'étais dur avec lui, mais je n'en pouvais vraiment plus. J'entendais les pleures de mes sœurs, j'entendais le cœur de mon père battre.

"J'ai peux être fais une erreur irréparable dans ma vie, mais je ne serais jamais comme toi. Tu n'es pas un père pour moi. Un père se doit de pardonner ses enfants et protéger sa famille, mais pas le contraire. Pas comme toi." Dis-je plus calmement en le regardant droit dans les yeux.

Il ne parlait plus. Il était debout mais ne faisait aucun geste. Il me regardait juste dans les yeux.

"Tu veux gâcher ma vie ? Ok, tu as réussis. Mais ne gâche pas la vie des autres. Laisse mes sœurs, Kate et ma mère en paix. De toute façon, tu ne me reverras plus jamais." Dis-je.

Je jetai un regard à mes sœurs et montai. Je m'arrêtais en haut des escaliers, face à ma porte.

J'entendis des pleurs... Je tournai petit à petit ma tête vers la porte de ma mère. Elle pleurait encore une fois. À cause de moi.

Je marchai doucement vers cette porte et l'ouvris. Je vis ma mère, en pleure. Elle ne pouvait pas essuyer ses larmes qui coulaient le long de ses joues. Je marchai vers elle et effaçai ses larmes. Elle me regardait d'un air triste.

"C'est fini maman. Tout est fini." Dis-je en lui faisant en câlin.

On pleurait nous deux. Elle m'avait tellement manqué ! Elle ne pouvait pas me serrer contre elle, étant paralysée à cause de moi. J'aurais tellement voulu sentir ses mains sur mon dos, sur mes joues, comme avant...

"Maman ne pleure plus. Tout est fini. Je te le jure." Lui dis-je, toujours en la serrant fort contre moi.

J'inspirais son odeur qui m'avait énormément manqué. Je l'aimais beaucoup.

"Mon fils !" Dit-elle en pleurant encore plus.

Je m'écartai d'elle et la regardai dans les yeux.

"Tout est fini maman. Je vais te sortir de là." Dis-je.

Mes larmes coulaient le long de mes joues. Je pris le fauteuil roulant de ma mère et le mis à côté du lui. Puis je portai ma mère qui pleurait encore, pour la mettre sur le fauteuil. Elle ne pouvait plus contrôler son corps, donc c'était encore plus dur pour la soulever. Mais je ne pensais pas à ça. J'étais tellement déterminé que je ne pensais pas à ça.

Je la posais sur son fauteuil roulant et lui mis une petite couverture sur elle. Je lui mis ses chaussures et pris une valise qui se trouvait dans son placard. Je sortis précipitamment tous ses vêtements et les mis dedans la valise.

L'espoir  {En Réécriture}Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora