Dragons 2 {va être réécrit}

Chapitre 16

Je suis couché, dans le lit de la chambre verte. Ça fait 8 jours qu'on est rentré. Je n'en peux plus.

J'entends la porte s'ouvrir. Génial.

Je me glisse sous les couvertures. La personne s'assit à côté de moi. Je reconnais l'odeur, c'est celle de Martin. Je dis:

-Fiche le camps, Martin.

-Non.

-Oui.

-Non.

-Bien, si tu ne le fais pas, c'est moi qui le fait.

Je me lève du lit et je sors de la chambre. Je traverse le couloir et je me retrouve dans le salon. J'entre dans la cuisine et Katia est là. Elle me dit:

-Rebecca...

-Non, moi je sors.

Je sors de la cuisine et je me retrouve dans le couloir, où il y a l'infirmerie. Je sors dehors et je me dirige vers quelque part.

Après un bon moment, je m'arrête et je m'assis sur l'herbe. Je sens une main se mettre sur mon épaule. Je sursaute et je me retourne. C'est Katia. Elle me dit:

-Pourquoi tu réagis comme ça?

-Comme quoi?

-Pourquoi tu t'isole, pourquoi tu ne veux pas parler?

-Katia, j'ai appris que je suis fais, à moitié, d'un liquide qui a pris 1000 ans à être fait.

-Et alors?

-Ça fait pas mal un gros choque.

-Et c'est pour ça que tu t'isole?

-Euh...

-Rebecca, tu es une fille extraordinaire. Tu es peut-être fait à moitié d'un mélange, mais ça change quoi?

Je verse une larme et je saute dans ses bras. J'avais jamais vue Katia être si gentille. Pas qu'elle est méchante, mais je ne les jamais vue dire un compliment. Elle me dit, en s'éloignant de moi:

-Tu compte y retourner?

-Où ça?

-À l'académie.

-Ah! Non. Du moins, je n'y est jamais songé. Mais j'avoue que ce serait le fun de revoir mes anciennes colocataires.

-Et moi William, Harold, Vanessa, Charlie, Nancy et Cindy.

-On pourrait y retourner, un jour.

-C'est t'obligé.

On pousse un petit rire. Je lui dis:

-Et qui d'autre?

-Qui d'autre?

-Qui est l'autre personne que t'aimerais revoir?

-Ça serait mon père.

-Et...

-Et?

-Qui d'autre?

-Mon chat.

-T'es allergique aux chats.

-Comment tu sais ça?

-Il existe un Raoul.

-Et un Raoul mort.

On éclate de rire. Elle me dit:

-Pour être honnête, j'aimerais revoir Joël.

-Non.

-Pourquoi?

-Il a comme... 10 000 ans.

-Oui, je sais.

-Il t'intéresse?

-Comme oui.

-JE LE SAVAIS!

-C'est normal d'avoir un coup de foudre sur quelqu'un, alors que tu ne le connais même pas?

-Oui. Et, pour être honnête,  comment vous vous êtes regardé, lui aussi s'intéresse à toi.

-Impossible. J'ai 17 ans, il a plus de 10 000 ans.

-L'amour n'a pas d'âge.

-Une phrase si fausse.

-Peut-être.

On regarde le couché de soleil. C'est magnifique.

Je commence à penser à notre séjour dans la forêt. La tribus des loup, ma mère, Joël, Garcia, le reste de mes frères et sœur. J'ai l'impression qu'un truc cloche, là. Mais quoi?

D'un coup, c'est comme si un éclair avait traversé dans ma tête et le truc qui cloche est apparue. Je dis:

-OH MON DIEU!